Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Automobiles : les constructeurs allemands au coeur du scandale

drapeau-allemagne.jpg

Le docteur MENGELE de retour ?

Volkswagen, BMW, Daimler et l’équipementier Bosch affrontent deux affaires distinctes mais révélées quasi simultanément, impliquant toutes deux un organisme de recherche qu’ils finançaient, l’EUGT, fermé depuis un an. Le premier scandale, dévoilé par le « New York Times », porte sur des tests menés aux États-Unis sur dix singes, en 2014, enfermés face à des dessins animés pendant qu’on leur faisait respirer la fumée émise par une Beetle, successeur de la Coccinelle, modèle phare de Volkswagen. Et alors que VW avait réagi dès samedi, prenant « ses distances avec toute forme de maltraitance d’animaux », les journaux Stuttgarter Zeitung et Süddeutsche Zeitung évoquaient lundi d’autres tests, cette fois en Allemagne et sur des êtres humains. Un institut hospitalier d’Aix-la-Chapelle, mandaté par l’EUGT, a fait inhaler en 2013 et 2014 du dioxyde d’azote (NO2) à 25 personnes en bonne santé, à des concentrations variées, détaillent les deux journaux. Le but était de mesurer l’effet de l’exposition au NO2 sur le lieu de travail.

Aucun effet ?

L’étude n’a conclu à aucun « effet significatif » de ce gaz, émis notamment par les moteurs diesel, bien que l’OMS l’associe à une multitude de troubles cardiovasculaires et respiratoires. Daimler s’est « distancié expressément de l’étude et de l’EUGT », selon un porte-parole interrogé par l’AFP, tandis que BMW et Bosch ont démenti y avoir participé. Volkswagen a assuré qu’un « conseil scientifique indépendant » fixait les thèmes de recherche « très variés » de cet organisme, fondé en 2007 par les groupes allemands. Mais aucune de ces déclarations n’a suffi à éteindre la polémique.

Les commentaires sont fermés.