Pourquoi ces deux matches auront-ils lieu au Hall de la rue de Berneau? Tout simplement parce que les Anglais ne disposent pas d’une salle pouvant accueillir une rencontre de Coupe d’Europe. Le HC Visé BM donne donc rendez-vous à ses sympathisants mais aussi aux amateurs de handball ces samedi (20 h) et dimanche (15 h) pro- chains.

SUPPORTERS, VOS JOUEURS ONT BESOIN DE VOTRE SOUTIEN !

La première séance libre du vendredi s’est déroulée sur une piste humide, une première pour moi avec la Suter. Le feeling était bon et j’étais vraiment bien et confiant!

Pour la deuxième séance, la piste était entièrement sèche et le soleil était de retour. Dès mes premiers tours, j’ai aligné les mêmes chronos que ceux réalisés lors des tests de la fin octobre. Cette situation était de bon augure pour la suite : le moteur utilisé lors de ces tests était moins performant que celui de ce week-end (mais le châssis ne réagissait pas de la même façon).
Pendant cette séance, Loris Cresson et moi avons même bataillé pendant quelques tours et j’y ai pris beaucoup de plaisir. Malheureusement, lors de mon deuxième run, j’ai chuté et je me suis blessé à la main gauche (annulaire et l’auriculaire).

Pour la séance de «qualif» du samedi matin, la confiance est revenue. Mais, sur une piste froide. Comme beaucoup, je suis parti à la faute après quelques tours dans le premier virage à droite du circuit.
J’ai donc porté tous mes espoirs sur la 2e séance qualificative. Mais le feeling était moins bon qu’au matin et je n’ai pu réaliser que le 23e temps de mon groupe à 2,8 secondes du premier, mais surtout à 1,5 seconde de mon temps du vendredi! C’est rageant, ce chrono ne m’a pas permis pas de me qualifier dans les 22...Comme premier pilote réserve (en cas de non-participation d’un autre coureur, je pouvais participer aux courses), j’ai tout de même le droit de participer au Warm Up du dimanche matin!

Sans aucune pression, j’ai profité au maximum de cette dernière séance en 2014 au guidon de la Suter : le feeling est revenu et j’ai réalisé un bon chrono! Ce warm up a été mouvementé et a vu de nombreuses chutes. Suite à l’abandon d’un concurrent, j’ai finalement eu le droit de prendre part aux deux courses.
Cette qualification à la dernière minute m’a obligé à partir de la dernière ligne. Cette première manche a été arrêtée suite à un drapeau rouge (suite aux nombreuses chutes) et j’ai terminé à la 30e position d’une course réduite à 9 tours.

Pour la deuxième course, nous avons assisté à un scénario identique: drapeau rouge et une manche de 9 tours. Après un départ moyen, mes chronos se sont améliorés au fil des tours (1’42). J’ai ainsi pu remonter à la 23e place. Mais dans le virage 7, ma moto a glissé de l’arrière et je suis parti au tapis. Impossible de redémarrer...

Je suis très déçu de ce week-end, car j’aurais voulu terminer sur une très bonne note. Mais ce week-end a encore été riche d’enseignements. C’est donc avec tristesse que j’ai quitté l’entourage des courses et mon team en sachant que je ne les reverrai que l’année prochaine. L’hiver sera long...
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont fait le déplacement ce week-end pour venir m’encourager. Un tout grand merci au team H43 qui a toujours cru en moi, et ce, depuis le début de saison. Je ne peux oublier mes partenaires : sans vous, je ne serais pas là aujourd’hui!
Je remercie Messieurs Claude Danis, Freddy Tacheny et Didier de Radiguès.

Martin 

Le secret de l’instruction : article 458 du code pénal.

De plus en plus souvent, nos quotidiens habituels, relayés par les différentes radios et journaux télévisés à forte audience, jettent en pâture à une population avide de  "sensationnel" des infos ou scoops sur des affaires judiciaires en cours d’instruction. Récemment, les photos de l’hôtel Amigo à Ostende et plus précisément celles de la chambre où Véronique P. et Bernard W. ont passé quelques heures avant que Véronique ne décède ont fait la une des journaux de toutes sortes et plus exclusivement celle des journaux people. Loin de s’arrêter aux photos, le rapport d’expertise médico-légale a été publié dans les grandes lignes et les conclusions livrées à un professeur de médecine légale reconnu par ses pairs pour ses compétences en la matière. Une grande partie d’une émission à grande audition a été consacrée à ce sujet ainsi qu’aux explications scientifiques d’un décès alors que le dossier pénal n’a pas encore été fixé à une quelconque audience d’un tribunal. Où va-t-on s’arrêter ?

Quelle valeur a encore le secret de l’instruction dont la règle est fixée par l’article 458 du code pénal ? Peu ou plus beaucoup en vérité !

Le droit à l’information existe et est fondamental mais il ne peut selon moi être au-dessus des lois. A moins que... oui à moins que, le souci du nombre de tirages, du succès de l’audimat ne l’emporte sur le respect des lois, le respect de la vie privée des toujours présumés innocents !

C’est en tout cas, mon humble avis.

René DEGUELDRE

Président de Culture et Action Laïque de la Basse-Meuse.