Enfin, la Ministre a assisté à un cours de néerlandais en classe d'immersion, donné lui aussi à l'aide de tablettes et a pu se rendre compte de la réalité du travail avec un tableau interactif dans une classe d'enseignement différencié.
A l'issue de sa visite, la Ministre, ancienne enseignante, nous a confié qu'elle s'efforçait de se rendre "sur le terrain" tous les vendredis, afin de conserver le contact avec la réalité.
Elle a également souligné le dynamisme et l'implication des équipes pédagogiques des deux établissements où les projets foisonnent.
Terra Viva:
Il s'agit d'un projet lancé en octobre 2016 soumis à un jury composé de membres de diverses O.N.G. La finalité de ce projet de développement durable, retenu par le jury, a pour finalité unique "Nourrir le monde".
C'est très bien, belles intentions, mais pourquoi pas commencer par modifier nous-mêmes nos habitudes de consommation en tentant de privilégier le bio et le local?
Dans ce cadre, suite à une première information proposée tant aux élèves qu'aux enseignants en juin 2016, pus de la moitié des enseignants ont spontanément marqué leur intérêt et leur adhésion, tandis qu'une vingtaine d'élèves se sont engagés.
Deux "Teams" ont été crées : le Team Action qui propose, pense et agit pour faire changer les choses au sein même de l'école et le Team Communication qui se charge de faire passer les idées et sensibiliser les élèves et leurs proches à cette thématique.
Les objectifs :
- Provoquer un changement durable dans le comportement et la mentalité
- Partir au maximum des idées des jeunes et les aider à les réaliser
- Créer une citoyenneté active dans l'école.
- Se centrer sur un seul thème pour éviter de se disperser et de se lasser.
- Intégrer au maximum les infos dans les cours
- Donner du sens, ancrer dans la formation et dans la vie
- Axer les efforts sur la communication, la diffusion des idées dans et hors collège.
Ce projet d'école est ambitieux MAIS possible ! Vivre une époque charnière est une chance et nous pouvons être à la hauteur.
Pourquoi ce projet est-il important ?
Nous nous demandons - sans cesse - quelle terre nous laisserons à nos enfants; mais ne faudrait-il pas également se poser la question "Quels enfants laisserons-nous à notre Terre?"
"A l'école, nous formons les adultes de demain" explique madame Demarche "et il est de notre devoir d'en faire des citoyens responsables du Monde."
1er objectif atteint : la marche parrainée
TerraViva - "Nourrir le monde" - donne la priorité aux circuits courts, aux producteurs locaux, à l’alimentation saine et à l’agriculture bio ou raisonnée et à une rémunération juste des producteurs.
C'est pourquoi, au menu, cette année sont proposés des sandwiches “nouvelle génération” accompagnés de jus de pomme et d'eau. Dans le même esprit, ces boissons ont été distribuées en cubis pour limiter les déchets : les élèves devaient donc emporter leur gobelet.
"Afin de mener à bien nos actions, nous avons mis en vente des crayons TerraViva" nous dit encore la jeune enseignante. "Ces crayons, produits durablement, vous réservent une petite surprise : une GRAINE... une fois votre crayon usé, vous pouvez le planter et obtenir un plant de basilic, tomate-cerise ou tournesol."
Le bénéfice intégral de cette journée a été entièrement dédié aux projets portés par TerraViva, en fonction des choix réalisés par les élèves et les professeurs. L'an prochain, l'équipe se tournera vers le soutien à un projet d'agriculture paysanne dans un pays du Sud.
16 décembre 2016
Le projet remporte l'appel lancé par l'organisme "Annoncer la couleur".
10 mars 2017
Visite de Mgr Ramazzini au Collège ce vendredi 10 mars, évêque du Guatemala, témoin partenaire d'Entraide et Fraternité
Il est invité par l'équipe TerraViva pour un souper-échange . Ce témoin privilégié du Sud. qu'est Mgr Ramazzini est très engagé auprès des paysans. Il est donc acteur de transition, notamment par le soutien de projets d'agriculture familiale et biologique qui est très présente et est la seule source d'avenir pour les paysans du Sud confrontés à l'agriculture intensive et mondialisée. Donc aussi de la nécessaire et incontournable transition pour relever les enjeux sociaux, économiques, écologiques et humains,..
Son engagement et son action rejoignent et peuvent nourrir le projet TerraViva que nous portons dans notre école : nourrir le monde, travailler à la transition, initier des projets d'alimentation plus saine, locale, biologique...
Cette rencontre s'est montrée riche en échanges, permettant de partager le projet avec lui et d'entendre ce que lui-même pouvait envoyer comme message du Sud.
Mai 2017
Début du grand test "live"... Deux jours par semaine, les jeudis et vendredis, vente de nouveaux sandwiches "bio", garnis de produits locaux, d'origine de circuits courts, etc... Tous les jours à la récréation, vente de raisins secs, amandes, noix, noix de cajou, cacahuètes grillées...
27 mai 2017
Participation au Salon "Visez les alternatives" à Visé le samedi 27 mai 2017 de 14h à 18h.
(Concernant l'utilisation de produits bios ou locaux, les sandwiches sont fabriqués dans une boulangerie bio de Visé, le jambon provient d'un producteur de Blegny, le fromage, lui, vient de Soumagne...)
De nombreux enseignants se sont montrés intéressés par ce projet, et en ont profité pour l'utiliser dans la pratique. Ainsi, c'est dans le cadre du cours de socio que l'étude de marché a été réalisée : sont-ils demandeurs? Que souhaitent-ils? En math, on s'est chargé du calcul des statistiques et en économie, on a déterminé le seuil de rentabilité tout en tenant compte des prix d'achat et des moyens des élèves. Quasiment toute l'école s'est ainsi retrouvée autour de "Terra Viva"
Actuellement, une étude est en cours pour remplacer les distributeurs de "sodas" par d'autres boissons. Des fontaines à eau seront installées, mais il ne faut pas négliger que les "sodas" sont une source de revenus pour l'école. Dès lors, comment procéder?
(Nous tenons à remercier particulièrement madame Céline Demarche pour les précieux renseignements qu'elle nous a fournis) P. Neufcour