Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Sauvetage de 12 poneys Shetlands et un cheval maltraités à Visé

    50CDBB8B-0101-4532-9ADB-C7F2241419FF.jpeg

    Ce mardi 8 février 2022, les associations Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Au Bonheur Animal, EquiChance et Animal sans toit se sont rendues à Visé, commune située non loin de Liège, pour saisir douze poneys Shetlands et un cheval dans un état sanitaire déplorable. Les équidés étaient affamés et abandonnés à leur triste sort.

    Suite aux plaintes de riverains, l’Unité du Bien-Être Animal de la Région Wallonne est intervenue pour constater une situation de maltraitance alarmante dans une « ferme pédagogique » de la commune de Visé. Le constat accablant a entraîné la saisie dans les plus brefs délais.

    Des poneys privés du minimum vital

    Arrivées sur le lieu de détention des animaux, les équipes des refuges découvrent que la prairie n’est en effet qu’un champ de boue. Les équidés y errent à la recherche désespérée de nourriture. Les abris de fortune présents sur place ne permettent pas aux poneys et au cheval de disposer d’une zone sèche, tant le sol est couvert de fange.

    Privés du minimum vital, les douze petits équidés et le cheval n’ont pas la possibilité de s’abreuver en suffisance. Deux poneys sont enfermés dans un abri misérable, car qualifiés de « fugueurs ». Ils baignent dans le mélange de boue et d’excréments dont est composée leur litière. La propriétaire, informée la veille, a déposé de la paille par-dessus la crasse pour faire illusion.

    Physiquement très affaiblis

    Restés trop longtemps sans nourriture, les poneys souffrent d’une grave malnutrition et sont caractérisés de cachectiques par les vétérinaires des ASBL (fonte des graisses et des muscles). Le plus petit poney pris en charge par Animaux en Péril ne pèse que 46kg !!! Soit la moitié du poids qu’il devrait faire.

    La toison des équidés n’est composée que d’un agglomérat de poils crasseux et boueux, le tout envahi par les poux. Sans surprise, les poneys sont infestés par des parasites internes qui les affaiblissent encore un peu plus.

    Lors de l’intervention, les soigneurs professionnels et bénévoles des associations n’ont eu qu’à enfiler les licols aux poneys tant ils étaient apathiques. Ceux-ci n’ont pas cherché à fuir.

    Une fois libérés du champ de boue, affamés, les animaux essayaient de se jeter sur la moindre brindille le long du chemin qui les menait vers les véhicules des refuges.

    Des poneys utilisés pour le divertissement d’enfants

    Alors qu’il est difficile d’imaginer les poneys galoper à l’heure actuelle, au vu de leur état de santé alarmant, la propriétaire ne voyait aucun problème à poser des enfants sur le dos des animaux.

    En effet, les animaux étaient utilisés pour des stages destinés aux jeunes enfants. « Cet endroit était qualifié de « ferme pédagogique » mais ne respectait pas le bien-être des animaux. L’image renvoyée aux enfants est choquante », ajoute Sophie Locatelli, vice-présidente d’Animaux en Péril et présidente du Rêve d’Aby.

    Une convalescence dans les meilleures conditions

    Les équipes professionnelles des associations ont pris les plus grandes précautions pour l’embarquement des animaux. L’ensemble du cheptel a été réparti au sein des refuges intervenus ce mardi.

    Installés le soir même dans des boxes propres et secs, les rescapés bénéficient désormais des meilleurs soins. La première visite vétérinaire a permis de vermifuger les animaux pour les débarrasser le plus vite possible des parasites. Ils seront également rapidement tondus et visités par le maréchal-ferrant, qui redoute les infections causées par l’humidité. Bien entendu, ils bénéficieront d’une alimentation progressive sur base des protocoles des vétérinaires des refuges.

    Animaux en Péril, Au Bonheur Animal, Le Rêve d’Aby, Equi'Chance et Animal Sans Toit remercient les agents de l’UBEA et les policiers présents sur place pour leur bonne collaboration.

    Condamnation et destination finale

    En ce qui concerne la destination finale des animaux, la décision revient à la ministre Céline Tellier qui a deux mois pour confirmer que les animaux seront confiés aux associations qui les ont pris en charge.

    L’UBEA a dressé un procès-verbal pour infraction au Code Wallon du Bien-être animal. La propriétaire pourra être poursuivie au pénal ou administrativement. Si le Parquet décide de prendre la main dans cette affaire, il pourra renvoyer la propriétaire devant le tribunal correctionnel. Celle-ci risque de 8 jours à 3 ans de prison et/ou une amende pouvant s’élever à 1 million d’euros. Si le Parquet ne poursuit pas, la main reviendra alors au fonctionnaire sanctionnateur qui pourra infliger une amende pouvant aller jusqu’à 100.000 euros, mais également un retrait de permis de détention d’animaux.

    Source : Animaux en péril

     

     

  • CONFÉRENCE : TENTATIVES D’IMPLANTATIONS FASCISTES A VISÉ DANS LES ANNÉES 1930 

    463E4405-3BCF-4678-84EB-84D3A7CA6821.jpeg

    La Société Royale Archéo-Historique de Visé et de sa région (SRAHVR) reprend le cycle de ses conférences consacrées à l’histoire et au patrimoine de notre région.

    Lors de la première conférence de l’année, Claude Fluchard abordera à cette occasion un sujet méconnu, sinon encore tabou pour certains. En premier lieu, il va s’efforcer de définir le fascisme, d’en retracer les origines ainsi que sa diffusion dans les principaux pays européens. Et la Belgique ne fut pas épargnée ! Ni même Visé. Le narrateur, après de multiples recherches, va pouvoir mettre en exergue trois épisodes mémorables de tentatives d’implantations fascistes dans notre ville, durant cette période : 1) Il y eut tout d’abord la « bataille de Visé » le 15 avril 1934, selon l’expression consacrée par le professeur Francis Balace. Elle se déroule dans les locaux de la Renaissance qui vont être complètement dévastés, suite à un affrontement violent entre la milice de la « Légion nationale » et les « Jeunes Gardes Socialistes ». 2) Deux ans plus tard, un autre mouvement, le rexisme, nettement plus populaire, organisait un meeting rue de Mons, le 23 mai, veille des élections législatives. Selon « Le Pays Réel », organe du nouveau parti Rex, créé par Léon Degrelle, 4000 spectateurs assistèrent à cette manifestation qui se déroula dans le calme. 3) Enfin, en octobre 1938, les élections communales voyaient l’apparition d’une liste rexiste, menée par Joseph Houbiers. Elle ne remportait qu’un succès mitigé  - un seul élu en tête de liste -  mais allait permettre à ce parti de diffuser sa propagande nauséabonde dans notre petite ville. Joseph Houbiers deviendra même bourgmestre, de mars 1942 au 12 septembre 1944, par la grâce des autorités allemandes. Pourquoi évoquer en 2022 ce passé trouble fait de violences et d’affrontements verbaux et autres ? Un siècle après la prise de pouvoir de Mussolini, l’hydre fasciste n’est pas mort et on le voit resurgir dans divers pays d’Europe, réactivé par les réseaux sociaux et les nouveaux moyens de communication. Cette conférence se veut une mise en garde et un sujet de réflexion, dans une société où certaines valeurs de liberté sont remises en question par les tenants de ce courant populiste.  Cette conférence se tiendra le mercredi 23 février à 20h00 dans la grande salle des Tréteaux, rue de la Chinstrée.  Infos et réservations au 04 374 85 63 ou 0492 16 66 89 ou par mail à info@mahvi.be. 

    Pour la SRAHVR,  

    Marylène Zecchinon, conservatrice 

  • La Porte Ouverte vous propose

    EEC563B9-5413-4976-A775-B7E1795F30AD.jpeg

  • Une découverte sensationnelle

    3C25969A-FBDA-41E9-982F-85A49C5FE229_1_201_a.jpeg

    Différents médias ont signalé la très belle restauration d’un dais de procession (qualifié à l’époque de trône de la Vierge), de style rococo datant du 3e tiers du 18e s.

    Le tout était de savoir qui en avait été à l’initiative et qui l’avait réalisé ?

    Jusqu’en 1794, les véritables maîtres de la Collégiale de Visé étaient les chanoines (qui furent au maximum 20). Pour garder leur mémoire, à l’occasion de certains anniversaires (comme le jubilé des 50 ans de canonicat), des chanoines offraient des œuvres d’art. Ainsi le chanoine Jean de Blocquerie (1573-1656), chantre de la Collégiale offrit la superbe restauration du buste reliquaire (réalisé par l’orfèvre liégeois Jean Goesin) en 1654 ; Aurait-il aussi offert le lutrin pélican en laiton massif à gauche du maître autel du fond du chœur ? On parle plutôt d’un autre chantre, Pierre Rochart qui aurait fait ce don en 1591.

    5E8C50AF-1DBD-49A4-9E55-38D5205B9ACE_1_201_a.jpeg

    Le dais voisin récemment restauré a trouvé maintenant son donateur. IL s’agit de Pierre Pironnet, mort en février 1789 ; Sa dalle funéraire en marbre est conservée dans la salle d’archéologie du musée régional et y sont notées ses nombreuses fonctions dont celle de prévôt (1760) de l’église et recteur de l’autel de Notre-Dame. On signale sur cette dalle qu’il a non seulement restauré la maison pastorale (dans les Basses Encloistres) mais aussi décoré l’autel et sacristie d’ornements binefaiteur envers la vierge du Rosaire. Le curé-historien Ceyssens a écrit une histoire de la paroisse de Visé en 1885 et signale à propos de ce Pierre Pironnet qu’il aurait fait des dons dont une statue de la Vierge (disparue dans l’incendie du lundi 10 août 1914) et surtout le trône sur lequel on la porte à la procession. C’est assurément notre dais de procession. Voilà une première réponse.

    La seconde est de savoir le nom de l’ébéniste qui a réalisé ce dais en chêne. Magnifiques structures que ces 4 montants, le couronnement et la corbeille de fruits qui surplombent le dais. Il fallait un sculpteur chevronné. Nous émettons l’opinion qu’un sculpteur aux multiples talents (capable de réaliser des statues en bois ou des chaires de vérité plus complexes) aurait été à même de réaliser cet ouvrage, dans le style en vogue en cette fin du 18e s. Comme sculpteur régional (beaucoup d’œuvres sont connues dans le Pays de Herve) qui a œuvré pour des églises et des confréries dans notre région, nous avons un certain Renier Delcommune (né à Liège en 1736 et mort à Maestricht en 1814), qui réalisa à la demande de la gilde des arbalétriers visétois une statue de leur saint patron, Saint Georges en 1776. A-t-il été contacté à cette occasion par le prévot Pironnet pour réaliser tant la statue de la Vierge que le trône de procession. La Vierge (photo connue) et le dais pourraient dater de cette période. Nous continuons nos recherches et faire appel à des spécialistes de la sculpture de la fin de l’ancien régime ne serait pas négligeable.

    EE12CB57-2365-4987-AA4F-841DF9B5CC66_4_5005_c.jpeg

    Un livret est disponible au prix coûtant de 6€ à la confrérie ou par tél.0495.496391) rappelle les phases de restauration du dais par Christine Cession.

    ILLUSTRATIONS : La statue de Saint-Georges des Arbalétriers Visétois / la dalle Pironnet au musée de Visé / et le dais. (J-P Lensen)

  • Aux cimaises de la chapelle des Sepulchrines jusqu'au 16 février

    93587394-1870-4102-B175-1CBCCD73CB36.jpeg

    JUSQU’AU MERCREDI 16 FEVRIER , VENEZ DECOUVRIR LES BIJOUX DE SULEVIA ET LES PEINTURES DE PIERROT LENSEN A LA CHAPELLE DES SEPULCRINES, RUE DU COLLEGE, 31 A VISE

    Cette exposition va être unique en son genre. La synthèse de deux vies d'artistes au grand coeur qui propose de découvrir le résultat de longues années de travail au service de leurs arts respectifs. Les tableaux de Pierre Lensen sont empreints d'une maîtrise picturale et graphique signe des grands peintres et les œuvres de son épouse Sylviane Godé Sulevia sont des trésors de finesse et d'élégance hors du temps laissant une aura de magie planer sur l'Expo à voir à tout prix ne fusse que pour le plaisir des yeux. Il y en a pour toutes les bourses, difficile d'être indifférent à ces deux phénomènes de polyvalence artistique.

    A3B44724-C1B7-4EA4-880B-199D2F893FA6.jpeg

    Pierrot Lensen, un dynamique octogénaire a une intéressante carrière à son actif. Après des études à l’Institut Saint-Luc de Liège, il fit carrière au Grand Bazar de Liège et à la Sabena avant de se mettre à son compte puis dans une firme de publicité, créant de nombreux stands pour des foires, des privés, des administrations publiques ou encore des musées. Sa dernière grande expérience fut de participer à la décoration tant extérieure (la signalisation) qu’intérieure (comme l’ancien baleinier Mersus Emergo) du parc Pairi Daiza. Revenu à Visé avec son épouse, il a peint différentes salles des Anciens Arquebusiers et a participé à la mise en valeur du musée régional de Visé. Quant à son épouse, Sylviane Godé, alias Sulévia, elle a diversifié ses atouts : non seulement des bijoux mais aussi des tissus, des décorations textiles et un goût inné pour la poésie que son mari aime illustrer. Une centaine d’œuvres peintes représentant Visé, sa région, des coins de France et de notre pays, des compositions surréalistes ou encore abstraites. Et le plus curieux, ce sont les représentations d’animaux (Chats, Chiens, Singes, Lémuriens, Eléphants) d’un réalisme saisissant.

    A voir tous les jours de 11 h. à 18 h. jusqu’au mercredi 16 février 2022.

    J.P.Lensen