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Arts - Page 5

  • Actuellement aux cimaises des Sépulcrines : Isabelle Euben, Claudy Mwamba et Claire Bertrand

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    De g. à d. : Isabelle Euben, Claudy Mwamba, Mathieu Ulrici (Echevin de la Culture) et Claire Berttrand

    Trois femmes, trois regards, trois techniques... Trois artistes.

    Isabelle Euben, c'est toute une histoire...de cheveux. Il y a quelques mois, elle se découvre un amour et un talent pour la décoration d'intérieurs. "Tous les objets dont je me sers proviennent de la récupération précise-t-elle, je leur donne une autre vie". Toutes ses réalisations peuvent être réalisées par le commun des mortels, mais nous n'avons pas tous une âme créatrice. Et en admirant ses oeuvres, on se dit "qu'il fallait y penser!"

    Isabelle est l'initiatrice de cette exposition, elle a convaincu sa maman Claire Bertrand et son amie Claudy Mwamba de l'accompagner danx cette aventure que constitue toujours une première exposition. Et ma foi, nous, les Visétois, avons de la chance : c'est le cadre de la chapelle des Sépulcrines qu'elles ont choisi.

    Claire Bertrand est donc la maman d'Isabelle. Infirmière "au long cours" retraitée, elle a pas mal bourlingué dans sa vie professionnelle : établissement hospitaliers, bénévole à l'étranger au profit d'ONG, infirmière libérale... La retraite arrivée, le temps libre lui permet d'exaucer un de ses souhaits les plus chers : se mettre à la peinture. Après quelques cours suivis il y a environ un an et demi, elle se lance en véritable autodidacte. Après un début en aquarelle, elle s'est tournée vers l'acrylique qui lui offre d'autres perspectives de création, plus personnelles dans l'art abstrait.

    Si Isabelle et Claire sont visétoises, Claudy Mwamba habite Boirs. "Je suis une amie de longue date d'Isabelle nous confie-t-elle, c'est elle qui m'a convaincue de participer à une première exposition en sa compagnie et celle de sa maman".

    Peintre et sculptrice, Claudy travaille à plein temps en qualité de conseillère en luminaires. En 1995, elle obtient un graduat en arts graphiques à Saint-Luc puis enchaîne avec un second graduat en peinture sur chevalet à l'Académie des Beaux Arts de Liège, qu'elle obtient en 1999. En véritable passionnée de tout ce qui touche à la création artistique, elle s'impose souvent des challenges pour tenter de satisfaire sa soif impérieuse de nouvelles techniques. De l'acrylique sur toile de coton à celle sur des objets divers préalablement choisis avec un usage détourné ou non. 

    Ses sculptures, Claudy les réalise entièrement à partir d'objets récupérés. Ses personnages sculptés en sont un magnifique exemple. Elle crée également des lampes à poser "cucurbitacées". Son art est devenu son exutoire, une manière pour elle de se détendre. Son travail manuel devient alors pour elle un sport cérébral. Elle qui n'avait jamais travaillé en trois dimensions a essayé une fois, celà lui a plu et elle a continué. Et avec quels résultats!

    L'exposition est ouverte de 13h à 18h à partir de cet après-midi et jusqu'au 16 février à la chapelle des Sépucrines (Centre culturel) à Visé.

    La centaine d'oeuvres exposées sont en vente - à des prix plus qu'abordables- et l'entrée est libre. A ne manquer sous aucun prétexte.

    Un pêle-mêle de photos réalisées lors du vernissage est photos est disponible en marge droite)

    (© Texte et photos P. Neufcour)

     

  • Visé : Pol LOHAY et Michel GIACOMELLI exposent à la chapelle des Sépulcrines

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    La chapelle des Sépulcrines accueille jusqu'au 8 décembre les oeuvres de Pol Lohay, le potier, et Michel Giacomelli, le tourneur sur bois.

    Pol Lohay est un passionné qui travaille l'argile depuis plus de 30 ans, et dans le cadre de cette exposition, il a rencontré un autre artisan passionné, Michel Giacomelli, tourneur de bois.

    Savoir faire abouti et maîtrise de leur art sont les maîtres mots de ces artistes, tant les techniques très particulières sont utilisées. Il s'agit en effet de cuire les grandes pièces dans un four à bois et les plus petites dans un four à gaz. L'artiste crée ses propres émaux tout en cherchant un résultat précis car les rouges de cuivre nécessitent de hautes températures (1.300 degrés) durant plus de 10 heures.

    Nos deux artistes ont en commun le fait qu'ils veulent se faire plaisir en sortant des pièces uniques et en partageant leur passion avec les visiteurs, tout en leur faisant comprendre leur passion.

    Ils ne sont pas avares d'explications, toujours prêts à expliquer les techniques et moyens utilisés. La preuve en est les petites notes explicatives affichées à proximité des oeuvres exposées.

    Toutes les oeuvres exposées sont mises en vente à un prix, soulignons le, ce n'est pas si fréquent, plus que raisonnable. Bonne visite à tous et il est probable que vous trouviez là de quoi offrir un splendide cadeau lors des fêtes de fin d'année qui approchent à grands pas.

    Visé, chapelle des Sépulcrines rue du Collège (Centre Culturel) tous les jours de 13h à 18h jusqu'au 8 décembre.

    Un pêle-mêle de photos prises lors du vernissage est disponible en marge de droite

    (Pierre Neufcour)

  • "Récits d'hier, enluminures d'aujourd'hui" d'Aurélie Vetro à la chapelle des Sépulcrines de Visé

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    L'enluminure est apparue aux 4ème et 5ème siècle. Il s'agit d'une peinture ou d'un dessin exécuté à la main et qui décore ou illustre un texte, généralement un manuscrit. L'enluminure, c'est l'art de la miniature, d'un travail très fin et précis qui a pour but de faire ressortir et mettre en lumière une partie importante du texte.

    Mais les techniques de gravure et d'imprimerie ont failli faire disparaître cet art. Nous vivons à une époque où l'on redécouvre certaines valeurs et certains métiers d'art du Moyen Âge.

    De nombreux ateliers se créent (Belgique, France) pour redécouvrir et remettre en lumière ces techniques ancestrales. 

    C'est en 2013 que l'enluminure a pris une place prépondérante dans les activités d'Aurélie Vetro, une restauratrice d'oeuvres d'art. Après la copie et l'étude de manuscrits anciens, elle se lance dans la création d'enluminures contemporaines et elle nous présente aujourd'hui une cinquantaine de ses créations, inspirées de contes du moyen âge : deux contes italiens, "l'Âne cacador" et "La femme myrte" ainsi qu'un conte du moyen âge "La colline des amoureux".

    Aurélie travaille en collaboration avec la conteuse professionnelle Kristyn Vesteralen pour qui l'art du conte est porteur d'imaginaire venant de toutes les cultures et de toutes les époques. Elle écrit notamment "Dans ce monde de plus en plus rationnel, lire un conte c'est s'autoriser à ouvrir son horizon à d'autres mondes, d'autres cultures, d'autres formes de langage".

    L'enluminure ne se laisse pas dompter facilement. Ainsi, pour les plus petites oeuvres exposées, l'artiste y a consacré environ 25 heures de travail, pour les plus grande, elle compte une quarantaine d'heures de travail. Les peintures sont toutes réalisées par Aurélie, qui, partant d'une base neutre y ajoute divers pigments natures. Ainsi, le rouge, par exemple, est réalisé à partir de poudre de cochenille.

    L'exposition est ouverte du jeudi 31 au dimanche 10 de 14h à 18h. L'entrée est libre et toutes les oeuvres exposées sont mises en vente.

    (Quelques photos prises lors du vernissage sont reprises dans un pêle-mêle en marge de droite).

  • Actuellement aux Sépulcrines : une exposition d'oeuvres exceptionnelles "Tableaux de pêche et de rivières"

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    "Tableaux de pêche et de rivière" est l'intitulé choisi par Jacques Goijen pour l'exposition qui se tient actuellement à la chapelle des Sépulcrines à Visé.

    "Jacques Goijen, c'est 40 ans d'expérience dans le domaine de la peinture, c'est plus de 200 expositions tant nationales qu'internationales (la 1ère eut lieu à Spa en 1986), mais aussi New-York, Houston, Los Angeles, Strasbourg... et bien d'autres villes dans le monde. Depuis toujours, il est reconnu comme l'expert de cette "école liégoise du paysage".

    Son amour pour l'Ardenne l'a amené à promouvoir ce courant post-impressionniste qui s'est développé dans la province de Liège à partir de 1880 et jusqu'en 1950 environ; qui a donc été appelé ECOLE LIEGEOISE DU PAYSAGE. Il ne s'agit pas d'ue académie avec un programme structuré, mais plutôt d'une sensibilité qui recouvre diverses mouvances : liégeoise, verviétoise, spadoise, hutoise... voire ardennaise et même campinoise.

    Le grand mérite de Jacques Goijen est d'avoir mis en lumière des artistes de qualité qu'on découvre aujourd'hui au travers d'oeuvres parfois restaurées qui, sans cela, auraient continué à se couvrir de poussière dans des greniers où les caprices de la mode les ont souvent reléguées il y a plusieurs décennies. Beaucoup de ces tableaux n'étaient pas connus parce que, appartenant à des familles, ils n'avaient jamais été exposés en public.

    Jacques Goijen a donc le grand mérite de nous faire découvrir des artistes connus mais aussi moins connus de cette école.

    Richard Heintz, Jean et Joseph Cambresier, Mambour, Vreuls, Henri Daco, Jean Dessaucy, Joseph Lagasse, Paul Lepage, Scauflaire et bien d'autres encore font partie de ces peintres de grand talent.

    La chapelle des Sépulcrines où se tient l'exposition est le cadre idéal pour découvrir une telle exposition, laquelle s'intègre remarquablement dans cet endroit historique, s'attachant à restituer l'esprit d'une époque."

    (M. Ulrici, échevin de la culture)

    Pas moins de 47 oeuvres constituent cette exposition. Elle se tient jusqu'au dimanche 28 juillet (sauf les lundis) de 14h à 18h. Elle est gratuite et les oeuvres exposées sont en vente.

    En marge de droite, un album de quelques photos prises lors du vernissage.

    (P. Neufcour)

  • Aux cimaises de la chapelle des Sépulcrines

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    Une fois n'est pas coutume, c'est Julien Woolf, échevin visétois de la jeunesse et des sports qui a procédé au vernissage de l'exposition des oeuvres de Yola Bove et de l'Atelier Récup'Art. Mathieu Ulrici, échevin de la culture, étant retenu par d'autres obligations.

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    "Il y a 25 ans maintenant que l'Ecole d'Arts de Visé ouvrait ses portes, un quart de siècle durant lequel de cours hebdomadaires de formations artistiques pour adultes et jeunes gens ont été prodigués et continuent de l'être" explique l'échevin.

    Ces cours s'adressent à toute personne motivée souhaitant se former à la peinture ancienne ou contemporaine. La pratique des différentes techniques de peinture et de sculpture associés à une pédagogie évolutive sont les outils privilégiés de cette école.

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    "Ceci dit, nous avons la chance d'accueillir ce soir une artiste émergente de cette école : Madame Yola Bove.. Madame Bove a commencé il y a 20 ans en peignant des icônes, des fresques et le la peinture à l'huile à l'ancienne"

    En 2000, avec l'émergence de l'acrylique, elle s'est initiée à la peinture contemporaine. Yola a réalisé sa première peinture abstraite en 2007 et commence une vraie démarche créative en choisissant l'évasion comme source d'inspiration, et les matériaux comme moyens d'exécution.

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    De la figuration, elle passe à l'Abstraction. C'est de la vue de son atelier qu'elle puise ses idées de paysages abstraits, atmosphériques. Elle cherche toujours à évoluer tout en réduisant sa palette à des camaïeux subtiles. L'ombre et la lumière, le silence de la brume, les coulées de rouille sont le résultat d'un travail libéré.

    Le Groupe Récu'Art réunit une douzaine d'artites. Jean-Vervier, Martine Thiry, Jenny Pirard, Elise Reul, Pascal Mignon, Josine Janssen, Marlène Daco, Valérie ùdebyser, Brigitte Duchesne, Pascal Colin, Henry Caps et Marie-Rose cornely créent, dans une démarche commune, celle du Récup'Art et de la terre à modeler.

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    Chaque sculpteur se réalise au travers de thèmes de l'atelier et des moyens techniques mis en oeuvre.

    Chacun fait preuve de sa créativité personnelle et nous fait voyager dans le monde figuratif, décoratif ou abstrait. Cu carton au métal rouillé, du bois flottant à la frigolite, de la terre cuite aux patines à l'ancienne, toute cette polyvalence assure une nouvelle créativité à chaque exposition.

    Je n'en dirai pas plus et vous invite à pendre le verre de l'amitié en rencontrant les artistes (Texte J. Woolf)

    L'exposition est accessible tous les jours jusqu'au dimanche 26, de 14h à 18h à la chapelle des Sépulcrines, rue du Collège 31 à Visé (Centre Culturel)