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Arts - Page 7

  • Les fables de la Fontaine adaptées en Wallon

    Les éditions « Noir Dessin Production » viennent de publier « Les fables de La Fontaine, et les plus beaux contes de notre enfance, en français et en wallon.

    « C’est le troisième livre de notre collection « Les aventures d’Andy et Lulu en Wallonie ». Le premier livre était intitulé « Tchantchès a disparu » paru il y a deux ans pour le 30e anniversaire du Village de Noël avec un historique du Village. Le deuxième livre était intitulé « La légende de Tchantchès » paru il y a un an pour les fêtes du 15 Août en Outremeuse avec un historique des festivités. Et grâce à l’Office du Tourisme, ce livre a aussi été traduit en néerlandais, en allemand et en anglais. Et nous sortons à présent le troisième livre « Les fables de La Fontaine, et les plus beaux contes de notre enfance » en français et en wallon. Un cadeau idéal pour les fêtes de fin d’année. Nous avions déjà sorti, il y a 23 ans, les fables de La Fontaine en wallon dans un autre format. Cette fois, il n’y a pas d’historique. C’est un peu un ‘hors série » et nous avons ajouté les contes  », précise Michel Elsdorf, l’éditeur.

    Une langue sonore

    Le livre renvoie aussi au site internet noirdessin.be où se trouvent les fables racontées par des personnalités liégeoises telles que François Walthéry, Jean-Denys Boussart, Paul Bolland, Guy Lemaire, Marc Herman et Renaud Rutten.

    « Ces fables datent de plusieurs siècles. On a donc indiqué la signification des mots d’époque. Pour les contes, on a choisi « Le petit chaperon rouge », « Cendrillon (de son vrai nom Mathilde) », « Blanche Neige », Le chat botté », « Les trois petits cochons » et « Le vilain petit canard ». On a mis le résumé de chaque conte en français », ajoute Michel Elsdorf.

    « J’ai dessiné les illustrations des fables il y a 23 ans mais elles sont toujours d’actualité et je ne les renie pas. C’est ma femme qui les a colorisées. Pour les contes, les dessins n’étaient pas faciles à réaliser car je ne suis pas un spécialiste des animaux. J’aime la présentation de ce livre qu’il faut lire à voix haute, le wallon étant une langue sonore », indique François Walthéry.

    «  J’essaye de rendre un peu de place au wallon, de le remettre sur le pavé. Le wallon ne mérite pas n’importe quelle souche. Ici, il convient car les histoires mettent en scène des personnages qui nous sont proches. L’avantage des fables et des contes, c’est que pour la plupart des personnes, ils sont connus et cette connaissance va aider la lecture plus difficile en wallon. Ce livre est un outil intergénérationnel, un contact privilégié, un « passeur » de langue avec comme fil rouge, le wallon. Le wallon prend toute sa saveur quand on le compare au français en laissant à chaque langue son génie », explique l’auteur wallon Paul-Henri Thomsin.

    Prix du livre : 12,90€ (64 pages). (Marc Gérardy)

  • STARTIST : l’art comme langage des jeunes

     

     

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    Donner la parole aux jeunes pour qu’ils expriment leur sentiment sur la société à travers une création artistique, c’est à la fois le rêve et l’ambition de STARTIST, une opération montée par le Lions Club Visé Meuse.

    L’idée est née, il y a près de 3 ans, d’une peinture sans prétention réalisée dans ses moments de détente par Elsa Demianoff, étudiante de 6ème année en section Arts à l’Institut Marie-Thérèse de Liège. On y voit des ballons, éclatants de couleurs et de fraîcheur, s’élever au dessus d’une masse liquide brumeuse et sans relief. Un cliché que les concepteurs de STARTIST ont interprété comme suit : « De l’océan sombre de nos certitudes, d’où n’émergent que les remous de mâles algarades aussi futiles qu’éphémères, s’envole le chant rafraîchissant de fringants élans créateurs … ».

     Traduction : nous, adultes convenus et bien pensants, ne produisons que de faibles remous malgré nos gesticulations souvent démesurées autour d’idées surannées et dépourvues d’ambition. Les vraies idées, neuves et rafraîchissantes, viennent souvent des jeunes. Entendons donc leur voix. Et saisissons-là quand elle s’élève !

     De là à susciter l’éclosion d’idées, il n’y avait qu’un pas … que le concepteur de l’idée, le Lions Club Visé Meuse, a quand même mis deux ans à franchir pour créer STARTIST, contraction de « Start » et « Artist ».

     Concrètement : 13 écoles, 84 créations et presque autant de « Startistes », un jury professionnel, une exposition et une vente aux enchères.

    L’idée paraît tout de suite sympa. Encore faut-il alerter les jeunes. Raison pour laquelle les concepteurs se sont tournés vers les sections artistiques et créatives de l’enseignement secondaire. À travers elles, il fut proposé aux jeunes de deuxième et troisième cycle de créer une œuvre, la soumettre à un jury de professionnels, de l’exposer à la critique du grand public lors d’une expo, et de la mettre en vente.

    13 écoles ont répondu à l’appel. Ce 9 novembre, le jury a pu apprécier 84 créations originales, parmi lesquelles il a effectué une sélection Coup de Coeur.

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    STARTIST a pu réunir un jury prestigieux composé de Lucien Rama, Président, peintre et critique d’art international, détenteur du Prix de la critique UNESCO 2013, Dany Liehrmann, galeriste de renom, distinction du mérite liégeois 2018, Alain Bronckart, peintre, dessinateur, sculpteur, chroniqueur artistique, commissaire d’expositions, galeriste, passeur d’art reconnu, membre du Conseil national des arts plastiques, Romina De Gregorio, peintre canin dans un style haut en couleur (ArtyDog), Jacques Donnay, artiste belge considéré comme l’un des meilleurs peintres figuratifs wallons du XXIème siècle, et Marc de Wergifosse, photographe.

     

     Le rôle du jury est double : d’une part apprécier les créations en dehors du processus scolaire et offrir aux jeunes la reconnaissance de l’oeil professionnel, d’autre part légitimer les créations présentées à l’exposition du 6 au 9 décembre 2018 à la Chapelle des Sépulcrines (Centre culturel de Visé, 31 rue du Collège) pour en favoriser la vente aux enchères le dimanche 9 décembre à 15 h (même endroit).

     

    L’expo STARTIST sera montée avec l’aide de Marion Kails, étudiante en dernière année de scénographie à l’Académie des Beaux-Arts de Liège. Typiquement dans l’esprit STARTIST. Quant à la vente aux enchères, elle sera conduite sous la houlette de José Fairon, commissaire-priseur de la salle de ventes de l’Élysée.

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    Cette vente poursuit également un double objectif : confronter le jeune créateur à son public et … remplir la caisse caritative du Lions Club Visé Meuse, caisse qui est intégralement redistribuée chaque année à des œuvres et associations de bienfaisance locales.

    Car c’est là le core-business du Lions Club : collecter des fonds pour les mettre à la disposition concrète de ceux qui savent s’en servir. Cette année, le Lions Club Visé Meuse soutient plus particulièrement 3 organismes :

    * la Bulle d’A.I.R. asbl, rue du Biez 60 à 4031 Liège, une maison communautaire encadrée offrant un espace d’autonomie pour handicapés adultes ;

    * le Village Liégeois Marie-Reine Prignon asbl, rue du Teris 25 à 4100 Seraing, entreprise de travail adapté occupant une trentaine de personnes ;

    * l’Espace Plus du Dr Graas, CHC - Clinique Notre-Dame, Rue Basse-Hermalle 4 à 4681 Hermalle-sous-Argenteau, un espace d’accueil dédié au bien-être des patients oncologiques, visant à « soigner le moral pour mieux soigner le physique ».

     

    Comment participer ?

    Les organisateurs appellent tout un chacun à entendre la voix des jeunes. Les 84 créations seront visibles lors de l’exposition STARTIST organisée du jeudi 6 au dimanche 9 décembre 2018 au Centre culturel de Visé (Chapelle des Sépulcrines, rue du Collège 31 à Visé). Et la plupart des créations seront mises en vente aux enchères le dimanche 9 décembre 2018 au même endroit à 15 h.

    Renseignements : http://startist.be où les créations seront progressivement présentées. Opération à suivre aussi sur la page Facebook @Startist.be

     

    Contact :

    * Stéphane Mignon (président), 0496 633 076, stephane.mignon@cybernet.be

    * Jacques Benoît, 0475 327 856, jacques.benoit54@gmail.com

    * Michel Born, 0474 960 043, mborn@uliege.be

    * Carmelo Buggea, 0496 642 526, buggea_carmelo@hotmail.com

    * Pierre Demianoff, 0472 507 763, pierre.demianoff@joskin.com

    * Claude Husquinet, 0471 676 790, 4020auctum@gmail.com

  • Visé : les Compagnons du Mérite Artistique Européen aux cimaises des Sépulcrines

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    Le Mérite Artistique Européen a été crée en 1979 par 2 artistes bruxellois. Ce groupe permet à ses membres d'exposer leurs oeuvres dans divers endroits, tant en Belgique que dans d'autres pays d'Europe. Ils sont nombreux à souhaiter en faire partie, mais on ne devient Compagnon qu'après un examen d'entrée. Nous avons la chance de compter Julian Van Buur parmi nous, Julian est l'organisatrice de cette exposition, mais ne présente aucune de ses oeuvres. 

    Cette fois, 21 artistes présentent leur travail : huile, acrylique, sculpture, céramique, photo, crayon... Une oeuvre au crayon a particulièrement attiré notre attention, c'est celle qui illustre ce texte.

    Un aperçu photographique des oeuvres présentées est repris en marge de droite.

    L'exposition est ouverte du 15 au 25 novembre de 14h à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h à la Chapelle des Sépulcrines, Centre Culturel de Visé  (P. Neufcour)

  • Liliane Gordos et Julie Berardi exposent "El Mundo" au Centre Culturel de Visé

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    Liliane Gordos s'est formée à l'Académie des Beaux Arts de Liège, puis a fréquenté des ateliers d'artistes renommés. Elle est de nouveau entrée à l'Académie, mais cette fois en section "gravure".

    Logopède et art-thérapeute au quotidien, elle aime l'idée que l'Art mène au coeur de l'humain. Elle nous explique sa démarche : 

    "Dans mon parcours artistique, le dessin et l'aquarelle ont pris une place, suivis par un attrait pour la calligraphie à la plume, au calame, à l'encre de Chine, la peinture acrylique.

    Depuis quelques années, je crée des "livres d'artiste" sur base d'impressions par monotypes. L'écriture est associée aux couleurs et au mouvement".

    Depuis quelques mois, est née une idée de collaboration créative en complicité avec Julie Berardi, autour des actualités, des nouvelles du monde. Cela a donné cette exposition à quatre mains.

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    Depuis de nombreux mois, Liliane Gordos collection des coupures de journaux venus de la planète entière, ramenés par des amis nomades. Ils ont ainsi nourri les échanges, les réalisations et les ont enrichies toutes les deux. "Ils ont ricoché sur mon approche artistique pour qu'elle devienne une ouverture sur l'imaginaire, même basée parfois sur un réel combien fracassé"

    Liliane Gordos a utilisé des collages de bribes de journaux associés à la peinture pour représenter des bribes du monde, des histoires humaines.

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    Julie Berardi est fascinée par la sculpture depuis sa jeunesse. "Je m'émeus devant les traces lointaines des sculpteurs. Ma formation de sculptrice a commencé par la taille chez l'artiste gaumais Fernand Tomasi. Elle s'est poursuivie à Saint-Luc à Liège et prolongée à l'Académie des Beaux-Arts de la même ville"

    Ses options artistiques appartiennent au figuratif et au modelage, dans lesquels elle trouve plus de liberté d'expression et de spontanéité. Dans la création, Julie Berardi est intéressée par la naissance d'un projet qui prend forme sous ses mains, c'est l'émergence d'une abstraction, d'une idée qui s'exprime de manière concrète dans la terre. Elle cherche à voir et à montrer ce qu'elle pense et à découvrir ce qu'elle a en elle.

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    "Dans mon travail quotidien en santé mentale, une complicité est née avec ma collègue Liliane Gordos. Notre travail "El Mundo" livre des réflexions inspirées par l'actualité dramatique de ces derniers temps, mais aussi des idées plus légères, fruit du jeu entre les formes rondes et notre globe terrestre. Dans la pratique, mon travail est une recherche de collage et d'assemblage de modelages à différents objets symbolisant un monde. Parfois j'ai ajouté un peu de poésie dans le drame humain. A d'autres moments, j'ai eu envie d'exprimer un sentiment de solidarité dans notre univers qui manque d'empathie".

    L'exposition est accessible à la chapelle des Sépulcrines, au Centre Culturel de Visé tous les jours de 13h00 à 18h00 jusqu'au 11 novembre 2018. (© P. Neufcour)

    (En marge droite, quelques photos des oeuvres exposées)

  • Actuellement aux cimaises de la chapelle des Sepulcrines

     

    DSC_3158.JPGAntoinette Brauwers nous vient de Moresnet. Photographe autodidacte, c'est la première fois qu'elle nous fait l"honneur, et je pèse mes mots, d'exposer son travail à Visé.

    Notre artiste s'est mise à la photo il y a environ sept ans. Elle nous explique sa démarche :

    "Comme tout le monde, j'avais un appareil photo, mais je ne m'en préoccupais pas tellement. Une de mes amies fut victime d'un cancer. Elle ne sortait plus de chez elle, se renfermait, se fanait. Elle ne se trouvait plus jolie. C'est alors que je me suis dit que j'allais tenter de faire quelque chose pour elle. A force de discussions avec elle, elle a accepté que je la photographie. Je me suis particulièrement attachée à "magnifier" ce qu'il y avait de plus beau en elle. Lorsqu'elle a vu les résultats, elle en a quasiment pleuré. Elle se trouvait de nouveau belle. Elle s'est mise à ressortir ce chez elle, à rencontrer d'autres personnes, etc. Je pense que j'avais réussi le pari que je m'étais fixé"

     

     "La jeunesse a des ailes dont les plumes sont faites de poésie et les nerfs d'illusions. Mais ces ailes poétiques ont tôt fait d'être déchirées dans la tourmente de la vie pour ensuite s'abattre sur le monde de la réalité."

    Cette expérience lui a tellement plu, que nous pouvons dire qu'Antoinette a véritablement trouvé "sa voie". Elle a continué à photographier, prenant pour modèles des "blessés par la vie", des "écorchés" toujours avec la même démarche. Avant toute prise de vues, elle rencontre son modèle, lui consacre du temps, cherche à trouver sa "vraie beauté". C'est seulement qu'elle commence à photographier. Et elle y réussit très bien!

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    "Sur le vif. Le modèle est amateur et éleveur d'oiseaux. Chez lui, ses amis volent en liberté dans l'habitation. Pas besoin de "trucage", simplement saisir l'instant où l'oiseau, spontanément, vient se percher sur l'épaule" 

    C'est un véritable régal que d'admirer son travail. Antoinette Brauwers s'est engagée à ne tirer qu'un seul exemplaire de ses oeuvres. Le noir et blanc, resplendissant de profondeur, nous offre un véritable travail d'artiste.

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    "Cherchez l'âme dans un regard et vous y découvrirez le langage des yeux."

    L'exposition est ouverte du 18 au 21 octobre et du 24 au 28, de 13h à 18h.

    Vous qui passez devant notre centre culturel, la porte est ouverte, n'hésitez pas à entrer. Je vous promets que vous ne le regretterez pas!

    Bravo Madame Brauwers! (Pierre Neufcour)