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Arts - Page 3

  • Une oeuvre d'Art importante vient enrichir la collection d Musée Régional de Visé

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    Une peinture, une aquarelle plus exactement a été acquise samedi 10 juillet à la salle de vente Lhomme, à Liège. Elle est signée d’une peintresse, Marguerite CAMBRESY.

    Première nouveauté : la peinture a été réalisée par une.6 dame, rare à l’époque (on connait par exemple Berthe MORISOT). Elle est née à Liège en 1870 et donc nous avons une œuvre dite de jeunesse (30 ans). Elle est principalement sculptrice et accessoirement aquarelliste. C’est de la belle ouvrage. Au début, nous nous sommes dit que nous avions affaire à la signature décalée d’un des deux frères Cambresier (Jean ou Joseph) mais non une Madame Cambresy existait bien dans les répertoires d’artistes.

    Deuxième particularité : le style feutré de cette œuvre, comme seule une aquarelle peut le rendre. A l’avant plan à gauche une barque solitaire sur la rive de Préixhe, les fleurs qui émergent de la rive de Meuse et la maison à l’arrière-plan (qui existe toujours de nos jours) et un ciel ouaté, bien dans le style de l’époque, réalisé sobrement.

    Troisième particularité : la date, le 25 avril 1900. Beaucoup d’artistes ne détaillent pas la date de leur œuvre,ici bien. Une aquarelle se réalise promptement. Nous sommes un mercredi, jour de marché à Visé. Ce mois est important pour Paris, on inaugure une exposition universelle, quelques jours après un attentat manqué contre le Prince de Galles, qui succédera quelques mois plus tard à feue la Reine Victoria. Apparemment, une belle journée de printemps et on imagine la peintresse mettre son chevalet le long de la Meuse, à quelques dizaines de mètres d’une auberge, nombreuses le long de notre fleuve en rive gauche à cette époque. Imaginons-là sortir ses tubes de peintures, prendre ses pinceaux et déposer une feuille de papier à aquarelle et commencer l’œuvre.

    Quatrième particularité : le sujet. Il représente les bords de Meuse, pris depuis la rive gauche (nous avons dit Préixhe) et nous pouvons distinguer à l’extrême gauche, l’hôtel de ville, puis l’église St Martin et tout le quartier de Souvré avec la masse verte le futur quartier des Roches, non encore aménagé. On distingue les quais de la rive droite comme une carte-vue les représente avec les silhouettes des diverses maisons de ce quartier.

    Cinquième particularité, la dédicace à Mme D. Collette. Nom bien connu dans la cité visétoise et aux environs. On peut penser que c’est soit une commande, soit un cadeau. Nous pensons plutôt que c’est un cadeau offert à une des ses amies, plutôt que cliente.

    Première œuvre de cette artiste-peintre de talent.

     

    J.P.Lensen pour le MAHVI

  • Sensibilisation au cancer : le CHU de Liège lance un concours d'artistes

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    Le CHU de Liège lance un concours d’artistes pour animer le couloir d’accès à l’Institut de Cancérologie. Les infrastructures sont en place. Il s’agit de panneaux rétroéclairés pour accueillir des illustrations en 2D. « L’idée est de créer un passage harmonieux entre la grande verrière du CHU, classée au patrimoine, et la passerelle qui mène à l’Institut, explique Louis Maraite, responsable de la communication de l’hôpital universitaire. C’est un concours important, doté de 50.000 €. Les critères sont en lien avec les spécificités particulières du lieu à illustrer et du public qui le traversera ».

    Des visites sur sites sont programmées. « L’endroit est particulier : l’œuvre prendra place dans le couloir (longueur 22 m, largeur 3m30). Elle se trouvera sur le côté droit du couloir. Le couloir sert d’entrée et de sortie.

    Sur le mur droit du couloir, des panneaux ont été installés. Il s’agit de 17 caissons verticaux lumineux  (80cm x 240) rétroéclairés alignés et rythmés par neuf panneaux blancs. Tous les panneaux peuvent être utilisés, les rétroéclairés comme les blancs ».

    Le concours est organisé par le CHU de Liège et l’Institut de Cancérologie, avec avis du Centre d’art contemporain « La Chataigneraie », du « Musée en Plein Air du Sart Tilman » et des Musées de Liège qui, ensemble, composent le jury. Attention : la date limite pour la rentrée des candidatures et des projets est le 30 septembre. « L’idée est de pouvoir procéder à l’installation de l’œuvre avant la fin de l’année » conclut Louis Maraite.

     

    Le cahier des charges, le règlement du concours et l’appel à candidature est téléchargeable via le lien

     

  • Exposition à la chapelle des Sépulcrines

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    PARTEZ EN PROMENADE AVEC CET ITINERAIRE QUI MET EN AVANT LA NATURE

    Du samedi 19 juin au dimanche 04 juillet de 14 à 17h. (fermé le lundi) , nous vous convions à visiter cette exposition en la chapelle des Sépulcrines, rue du

    Collège, 31 à Visé  : Nature, parcs et jardins en gravures, dans le cadre de l’année touristique du Commissariat général au Tourisme , centrée sur la nature à découvrir. Dans une chapelle toute en nature, vous pourrez découvrir de  quoi agrémenter vos promenades au travers d’un circuit

    dans notre région rendu possible par une cinquantaine de gravures (et photos) d’artistes locaux comme Jean Donnay, François Maréchal. Elles vous conduiront dans les champs, dans les bois, près d’arbres remarquables de notre belle Basse-Meuse et dans le Pays de Herve et sur les coteaux de la  Hesbaye. Ainsi que la vallée de la Meuse . L’itinéraire illustré servira d’entrée (4 €).

     

    Pour le musée : J.P.Lensen

  • SAINT-GEORGES RETROUVE SAINT-HADELIN DANS UNE DEMARCHE IDENTIQUE

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    © Kirk-Irpa Bruxelles

    C’est à Bruxelles le 23 avril 2021, jour de la St Georges qu’après 3 années de restauration le célèbre retable de saint Georges (1493) de Jan II Borman resplendit de nouveau au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles. Les scènes du gothique tardif sont sans conteste intemporelles et d’une qualité tout à fait exceptionnelle. Elles surprennent le spectateur par leurs compositions cinématographiques, leurs personnages réalistes d’une grande expressivité et la virtuosité inégalée de la sculpture. Comme dans un arrêt sur image, les personnages sont représentés en pleine action. En sept scènes, Borman donne vie à l’atroce martyre de saint Georges. En raison de sa foi, le héros inébranlable est suspendu par les pieds au-dessus des flammes, éviscéré, décapité…

    L’étude interdisciplinaire, menée en collaboration avec l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA), a conduit à des découvertes inattendues et a permis d'élucider des mystères séculaires. Était-il à l'origine polychromé comme les autres retables flamands ? Dans quel contexte a-t-il été créé ? Et comment expliquer l'ordre incohérent des scènes qui ne correspond pas à la légende et commence étonnamment par la mort du saint ? L'ordre illogique des scènes a finalement pu être expliqué en étudiant les emplacements des chevilles et des clous originaux utilisés pour fixer les scènes dans la caisse. Ceux-ci montrent clairement que le restaurateur du 19e s. (1835) Sohest a démonté, puis replacé les scènes dans un autre ordre pour une raison encore inconnue. Au cours de la restauration actuelle, le sens du récit établi par Jan II Borman a finalement été restitué. Ainsi, après près de deux siècles, les groupes de statuettes magnifiquement sculptées ont retrouvé leur emplacement d'origine dans ce chef-d'œuvre monumental.

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    © P. Neufcour

    La commande du retable par la Grande Guilde des Arbalétriers de Louvain pour sa chapelle est perçue comme une manœuvre politique du plus haut niveau. Pour s'attirer les faveurs de Maximilien d'Autriche, vainqueur de la révolte des villes brabançonnes et flamandes, la Grande Guilde commande délibérément un retable de saint Georges à Jan II Borman. À ce dernier, car il était très apprécié à la cour et membre de la chambre de rhétorique bruxelloise Le Lys, placée sous la protection de Maximilien. Et un retable de saint Georges précisément, parce que l'archiduc l'avait choisi comme patron personnel et utilisait sa vénération même à des fins de propagande.

    Malgré que les deux œuvres (le retable de Saint-Georges et la châsse de saint Hadelin) sont l’une en bois et l’autre en argent et sont séparées par 333 ans, on pourrait leur trouver des similitudes quant à leur restauration et leur transformation ; Autant la restauration du retable de Saint-Georges permit de retrouver sa structure historique et hagiographique, autant la dernière grande restauration de la châsse de saint Hadelin par l’IRPA en 1970 fit retrouver sa structure d’origine. Deux des huit panneaux en effet furent alors intervertis. Actuellement le deuxième panneau, la bénédiction que donne l’abbé Remacle à son ancien disciple, Hadelin, après la révélation de sa mission (qui est de fonder une communauté monacale) avait été lors d’une très ancienne restauration placé à la quatrième place, ce qui par rapport à la Vita Hadelini (la biographie de Hadelin, écrite vers l’an mil) était incongru. En effet, l’accueil de ses premiers disciples ne pouvait précéder la scène de bénédiction de son supérieur et la permission d’aller fonder une nouvelle communauté dans la vallée de la Lesse, à Celles. Mais c’est trop tard pour l’autel majeur de la chapelle du Collège Saint-Hadelin datant de l’avant-guerre 14-18 et qui conserve la disposition erronée. (J-P Lensen)

  • A la chapelle des Sépulcrines à Visé, exposition des oeuvres de Julian Van Bur et de son atelier

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    A Visé; rue du Collège 21, exposition des oeuvres de Julian Van Bur et des élèves de son atelier, jusqu'au 16 mai, tous les jours de 13h à 18h.

    Entrée libre et respect des normes sanitaires

    PEINTURE, Céramique.

    Atelier : Danielle Colin, Brigitte.........., Catherine Coue,

    Anne De Lamper, Josiane Ducachet , Christiane Goujon, 

    Michael  Jiliak, Math, Marcelle Leunis, Liliane Lizen, 

    Frans Reul,  Zou, Nicole Forir, Marie claire Dormal, Huberte Dessart, Pierre Desmeth.

    Photos : © Adrien Angé (6 ans et demi)

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    Le jeune photographe au travail, vu par grand-papa. Merci à Adrien pour son reportage et encore bravo à lui !

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    (P. Neufcour)