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Associations - Page 36

  • VISE : APPEL A CANDIDATURES - Commission consultative de la personne handicapée

     

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    En sa séance du 14 décembre 2015, le Conseil communal de Visé a validé la mise en place d’une CCPH (Commission Consultative de la Personne Handicapée).

    Dès lors nous organisons un appel à candidatures afin de constituer cette commission.

    Cette Commission a pour mission principale de consulter et d’écouter les personnes handicapées et/ou à mobilité réduite afin de transmettre au Collège et au Conseil Communal les préoccupations rencontrées par celles-ci (accessibilité des voiries, trottoirs et bâtiments, déplacements spécifiques, loisirs adaptés…).

    La Commission, dans les limites de ses possibilités, proposera également des pistes de réflexion et d’action. Elle remettra des avis sur certains projets et coordonnera la diffusion des différentes informations utiles aux personnes handicapées.

    • Vous avez 18 ans ou plus et vous êtes prêt à consacrer quelques heures 3 ou 4 fois par an pour ‘faire bouger les choses’ ;
    • Vous habitez la commune de Visé et vous êtes une personne ayant un handicap ou vous vivez aux côtés d’une personne ou d’un enfant porteur d’un handicap ;
    • Ou vous êtes membre d’une association d’aide aux personnes handicapées active sur la commune de Visé ;
    • Ou vous êtes un professionnel dans le secteur de la santé et vous souhaitez apporter votre expertise aux activités de la commission ;

    Envoyez votre candidature et vos motivations avant le jeudi 31 mars à Laurent Rousch (Handicontact), Rue du Collège, 31 à 4600 Visé. Courriel : laurent.rousch@gmail.com

    Pour obtenir le règlement de la CCPH, la délibération du Conseil communal ou pour toute autre question, vous pouvez vous adresser à Laurent Rousch. Coordonnées ci-dessus ou 04/374.85.70.

     

  • Visé : à la découverte de Bam Bam

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    Jusqu'au 4 mars, à la salle des Treteaux rue de la Chinstrée, l'ONE propose une exposition interactive intitulée "A la découverte de BAM BAM!". Celle-ci abordera 3 thématiques liées à la promotion d'un mode de vie sain: être bien dans sa peau, manger équilibré et bouger!

    L'animation s'adresse aux enfants de 5 à 8 ans ainsi qu'à leurs parents, aux enseignants et aux adultes intéressés.

    Dans ce voyage ludique, les petits seront invités à vivre 3 "escales plaisir" et dans chacune d'elles, ils rencontreront un personnage:

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    • Boumi: représentant le bien-être, leur parlera de l'importance d'être bien dans sa peau, d'avoir une bonne estime de soi;

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    • Api: représentant l'alimentation, abordera les grands principes d'une alimentation équilibrée;

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    • Mouvi: représentant le mouvement, les sensibilisera au plaisir et aux bienfaits de l'activité physique.

    BAM BAM, associé aux activités organisées au sein des classes participant au projet, aide les enfants à développer, dès leur plus jeune âge, des comportements favorables à leur santé.

    A Visé, ce sont principalement les enfants de 3ème maternelle des écoles de l'entité qui participeront à ces activités ludiques, mais aussi instructives

     

     

  • Visé : 2.000 € pour la Conférence Saint Vincent de Paul

     

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    Comme l'a rappelé Dany Germain, "Chaque année en janvier, la section du M.R. visétois organise "l'Apéro du Bourgmestre". Les bénéfices de cette petite fête sont destinés à une oeuvre charitable de l'entité."

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    Marcel Neven, le Bourgmestre, a brièvement pris la parole expliquant la nécessité de venir en aide aux plus démunis. Il a également rappelé qu'il s'agissait d'une tradition bien établie à Visé 

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    Cette fois encore, c'est la Conférence Saint-Vincent de Paul qui s'est vue remettre un chèque d'une valeur de 2.000 €

    Philippe Jodogne, le Président de la Conférence a tenu à remercier le MR de son geste. Il a rappelé qu'en 2015, ce ne sont pas moins de 400 familles représentant 1100 personnes qui ont bénéficié de 16.000 colis. La section locale est active pour les communes de Visé, Dalhem, Oupeye et Bassenge. Il n'a pas manqué de rappeler les problèmes de stockage que rencontre la confrérie. Les locaux de l'Avenue Albert 1er sont trop petits, un dépôt existe à Cheratte, mais l'oeuvre cherche désespérément un local suffisamment vaste (NDLR : déjà l'année dernière) que pour pouvoir entreposer tout le stock au même endroit. Des palettes de nourriture, provenant de la banque alimentaire, s'entassent parfois jusqu'au plafond.

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    Le Président a tenu à remercier chaleureusement la ville de Visé, non seulement pour le chèque qui lui était remis, mais également pour l'aide logistique que les autorités communales apportaient. Il a particulièrement insisté sur le fait que sans cette aide, il serait impossible à la conférence Saint Vincent de Paul de fonctionner.

    Si vous disposez de temps à accorder comme bénévole, d'un local de stockage, ou si vous souhaitez faire un don à cette oeuvre de charité, vous pouvez contacter le 04/374.27.04, le 04/376.66.07, par GSM le 0479/215.525 ou par mail à l'adresse svpvise@gmail.com.

    Toute aide, si minime soit-elle sera toujours la bienvenue.

       

  • DEVENEZ PARTENAIRE DU RELAIS POUR LA VIE DE VISE 2016

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    2ème SEANCE D’INFORMATION

    LE MARDI 1 MARS A 19H30

    CHAPELLE DES SEPULCHRINES

    Centre Culturel – rue du Collège, 31 – Visé

     

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    TOUS ENSEMBLE, NOUS AVANÇONS

    Rendez-vous les

     11 et 12 JUIN 2016

     

    PISTE D’ATHLETISME—HALL OMNISPORTS

    RUE DE BERNEAU, 30 – 4600 VISE

     

    24 heures de mobilisation contre le cancer

     

    Ghislaine MULLENDERS  – Présidente du Relais pour la Vie Visé : 0477 33 33 71 ou  presidence.relaisvise@gmail.com

    Kevin VERDURE – Fondation contre le Cancer : 0492 979 328 ou kverdure@cancer.be

  • Ils parlent le wallon sans le savoir...

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    C'était une initiative de la Maison de la Laïcité de Visé. Quelle excellente idée! Inviter Paul-Henri Thomsin à rencontrer les élèves de 5ème langue de l'Athénée Royal de Visé. 

    Paul-Henri Thomsin, rares sont ceux parmi nous qui ne le connaissent pas. Il nous explique son parcours : "J'étais instituteur, nous dit-il, et un jour de 1974 ma directrice est venue à ma rencontre et m'a suggéré de participer avec ma classe à un concours de "déclamations" en wallon. Elle m'avait présenté quelques petits textes, mais après les avoir lus, je les trouvais surannés. Je me suis dit "autant en écrire moi-même!" et c'est ce que j'ai fait. La littérature wallonne m'a plu et j'ai continué dans cette voie"

    C'est ainsi que toutes les semaines dans le "Vlan", vous pouvez retrouver sa chronique et l'entendre tous les matins à la radio.

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    Notre orateur s'adresse d'emblée aux jeunes et à leurs professeurs en demandant à ceux qui parlent wallon de lever le doigt. Immobilisme total de l'assistance. A la question "Qui comprend un peu le wallon?", là, quelques mains se lèvent timidement.

    Qui parmi vous, demande-t-il, a déjà entendu le mot "binamé"? D'expliquer alors que le sens de "gentil", vient de bien aimé, ainsi que le "Mamé" adressé à un enfant n'est jamais que l'adaptation de "mon aimé". Paul-Herni explique alors à son auditoire, extrêmement attentif et amusé, que nous devons être fiers de notre parler, nous les Liégeois. En effet, où, autre part que chez nous parle-t-on de "chique", de "chiclette"? Nous devons être fiers de nos particularismes et de notre accent, au lieu d'en être gênés, et d'évoquer l'assang de Marseille, le parisien coincé, le suisse traînant, ou le canadien qui "prend son char pour aller magasiner".

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    "Nous, les Liégeois, nous ne sommes pas faits comme tout le monde, nous sommes bilingues de naissance, nous devons certainement avoir un gène "W" greffé quelque part dans notre ADN" 

    Paul-Henri explique alors à son auditoire que le Wallon est une langue à part entière, qu'il ne s'agit pas d'un patois quelconque. Il est issu du "latin de cuisine" des légionnaires de Jules César et du parler Gaulois et Celte. Notre langue a évolué parallèlement au français. Le wallon possède ses propres dialectes régionaux, mais est bien une véritable langue.

    Qui n'a jamais entendu quelqu'un s'adresser à un autre en lui disant "vîx cou"? Et nos trouvons tous cela normal, alors que nous ne dirions jamais "vieux cul" à quelqu'un que nous apprécions! Un parallèle est alors fait avec d'autres langues : en français, "regarde le lapin" se dit en anglais "look the rabbit" tandis que le Wallon dira "louk li robète". Notre poêle, -li stouve pour nos grands parents- est "a stove " outre-Manche et "la stova" en Italie.

    En Belgique, 1914 a été une année charnière pour l'usage de la langue wallonne, elle a été interdite dans les écoles. Nous nous sommes donc trouvés - à l'insu de notre plein gré- à parler une langue que nous ne possédions pas parfaitement. Sont alors apparus, avec l'accent du terroir, les "tomber bas" au lieu de choir, les "monter en haut ou descendre en bas", pléonasmes si il en est, "mettre avec" est notre "participer".

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    Où d'autre que chez nous trouvera-t-on des "gauff' au suc". Et qui "met la tâb' " au lieu de dresser le couvert.

    Notre chien "hawe", on peut se faire "spritchî" (éclabousser) par de l'eau ou "språtchi" par un camion (écraser : là, on a même le son). Spiter ou spitant sont parmi nos onomatopées régulièrement utilisées. Chez nous, l'hiver, "il chasse en dessous de la porte". Dans quel autre pays chasse-t-on de cette façon? Si je demande "un d'mi" dans un "café" en France, pour qui me prendra-ton? Qui sait ce qui est réellement arrivé si je dis que "la lichette de mon paltot est décousuwe ?". Quant à demander une "petite noquette de beurre pour mettre dans ses crompîres"...

    Tous ces mots savoureux, que nous utilisons, ou comprenons à tout le moins, ont fait que les jeunes étudiants se sont rendus à l'évidence : Bon sang, mais c'est bien sûr! Ils comprennent le wallon et ils ne le savaient pas! Un peu comme monsieur Jourdain qui s'exprimait en prose. 

    Et d'une manière ludique, on évoquera les "ma mère a fait le trottoir", "mon père a acheté une gazette à l'aubette", "elle a lavé son devant à l'eau","quéne biesse, il s'est pèté la tête contre le mur", "j'ai eu bien bon, je suis allé dehors et j'ai rencontré une belle crapaude. J'aimerais bien de hanter avec elle, mais il faudra que je demande l'entrée! Le plus dur ce sera sûr de ne pas aller dans l'armoire avant 4 heures"

    Rassurez-vous, personne n'est "tombé dans les pommes" en apprenant que "perdre ses yeux" était le synonyme de "pèter de sa maclotte"

    A l'issue de cette rencontre, nous avons interrogé plusieurs élèves afin de savoir ce qu'ils pensaient de l'heure et demie qu'ils venaient de passer. "Génial, magnifique, splendide, marrant, excellent" ont été les qualificatifs les plus souvent cités.

    Merci monsieur Thomsin, d'être le "passeur de langue" que vous êtes. (P.Neufcour)

    (Quelques photos dans l'album en marge droite)