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Chemin de fer - Page 2

  • Feu vert pour la nouvelle gare de Visé : le permis est accordé

     

    Située sur la ligne ferroviaire 40, la gare de Visé relie les gares de Liège-Guillemins et Maastricht. Chaque heure, dans chaque sens, un train relie ces 2 villes en 15 min. Une gare importante donc, qui fera peau neuve dès 2023.

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    En mars dernier, la SNCB déposait en effet une demande de permis pour construire un nouveau bâtiment pour accueillir les voyageurs avec plus de confort et une meilleure accessibilité. Un projet porté conjointement par la SNCB et Infrabel. Et ce permis vient de lui être délivré, ce qui va permettre de faire disparaître la gare actuelle qui ne répond plus aux normes de confort et d’énergie. Elle sera alors remplacée par un bâtiment de 176m², construit 300 mètres plus bas, avenue Maréchal Foch juste avant la place des Déportés. Une délocalisation qui permettra à la gare d’être située à hauteur des voies de chemin de fer.

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    Cette nouvelle gare comprendra une zone d’accueil avec guichet, salle d’attente et sanitaires et des locaux techniques. Les nouvelles installations seront fonctionnelles et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le bâtiment, en ossature bois, répondra au standard « quasi zéro-énergie ». Il sera isolé, doté d’installations de chauffage et de ventilation performantes, équipé de panneaux solaires, d’une récupération des eaux de pluie et d’un toit végétal. Un auvent pour s’abriter en cas de pluie ouvrira le bâtiment sur le quartier.

     

    Un nouveau quai et une nouvelle passerelle

    Mais la demande de permis ne concernait pas que la gare en elle-même. C’est un projet global de rénovation et d’amélioration du site qui a été rentré. C’est ainsi qu’il comprend également la construction d’une passerelle couverte, dans la continuité du bâtiment. Elle sera conçue avec une architecture contemporaine et dynamique et permettra de donner accès rapidement aux quais avec des escaliers et trois ascenseurs. Les personnes à mobilité réduite pourront donc enfin atteindre facilement les quais.

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    En plus de ça, un nouveau quai de 250 m de long sera construit par Infrabel. Le quai existant donnant accès aux voies 1 et 2 a déjà été rehaussé à 76 cm pour faciliter l’embarquement des voyageurs dans le train. Un quai latéral doit compléter l’ensemble. « Il permettra de faciliter la desserte ferroviaire autour de Liège en connexion avec les Pays-Bas ou lors de travaux sur la ligne », précise la SNCB. « Il sera ensuite équipé par la SNCB d’abris, de bancs, d’une sonorisation pour les annonces en gare, d’horloges et de lignes de guidage pour les personnes malvoyantes. Des poteaux d’éclairage multifonctionnels seront installés pour laisser un maximum de place aux voyageurs sur le quai. Ces mâts d’éclairage à système basculant permettront un entretien sans mise hors service d’un quai et une fixation aisée de caméras de sécurité, haut-parleurs, horloges et signalétique. »

    Les travaux de construction du quai débuteront cet automne et ceux du bâtiment voyageurs en 2023. La gare actuelle continuera de fonctionner normalement durant les travaux.

     

    Un parking pour 40 vélos et une zone Kiss & Ride

    Les abords de cette nouvelle gare seront également aménagés pour améliorer l’intermodalité autour de la gare. Bien plus proche de la gare des bus de la place des Déportés et du parking voitures, ce nouveau bâtiment facilitera en effet les échanges d’un mode de transport à l’autre.

    « Une zone Kiss & Ride fera aussi son apparition pour déposer ou reprendre facilement des voyageurs. Au total, la SNCB aménagera un parvis de 2.000 m² avec un double objectif : créer un espace convivial et faciliter la circulation aux abords de la gare pour les personnes à mobilité réduite, piétons, cyclistes et automobilistes. Cet aménagement permettra d’apaiser la circulation aux abords immédiats des écoles et de la gare. Un ascenseur permettra de connecter les quais, le parking voitures et la place. Des bancs seront installés et des plantations verduriseront la zone. Un parking vélos avec contrôle d’accès sera aussi aménagé dans le prolongement de la gare pour accueillir 40 vélos et 5 vélos cargo, contre 22 au total auparavant. »

    Illustration SNCB

  • Il ne restera plus qu'un seul wagon thermos... à voir prochainement près de la Médiacité

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    IL NE RESTERA PLUS QU’UN SEUL WAGON THERMOS……A VOIR PROCHAINEMENT PRES DE LA MEDIACITE A LIEGE

    Le site de Chertal sera bientôt totalement démantelé et aura une nouvelle destinée. La firme Espérance-Longdoz quitta Liège et fit l’acquisition en 1961 d’un site de 340 hectares en Basse-Meuse pour construire une nouvelle aciérie et un nouveau train à larges bandes. Le haut-fourneau HF6 de Seraing est trop récent pour être dupliqué sur ce site autrefois naturel de Chertal. Autres innovations, amener de l’oxygène sous pression par conduite et faire venir de la fonte liquide à 1300° c sur 22 kilomètres à travers l’agglomération liégeoise grâce à des wagons-thermos. Ces poches-torpilles doivent répondre à de sérieux critères : la charge utile doit être au maximum de 150 tonnes pour un poids total de 300 tonnes. Il faut aussi un raccordement ferroviaire entre l’île Monsin et Chertal. La mise au point de ces wagons a demandé de multiples recherches comme la forme ovoïde de la cuve centrale. Les différents hauts-fourneaux disponibles du côté de Seraing permettent la production de + ou 3000 tonnes et l’aciérie de Chertal consomme jusqu’à 2400 tonnes par jour. Les convois de deux wagons thermos vont s’échelonner toutes les 3 heures (8 par jour) et le voyage dure une heure (car interdit de dépasser les 40 km/h). La première poche-torpille est réceptionnée le 19 février 1963 mais le premier vrai convoi lourd de 93 tonnes de fonte a lieu le 15 mai. Pour diverses raisons, les poches viendront d’Ougrée ou encore du Hainaut-Sambre ou même plus loin d’Oberhausen en Allemagne. Plusieurs firmes ont élaboré ces wagons destinés à circuler sur le réseau SNCB : Demag, Clécim (FR), et pour 17 poches, les ateliers du Thiriau (B) et Rolanfer (FR).

    Ce trafic cessa le 31 juillet 2011 lors de l’extinction du dernier haut-fourneau liégeois. Ajoutons qu’Espérance-Longdoz endettée fut absorbée par Cockerill en 1970. En 1981, fusion Cockerill-Sambre. En 1999, absorption par Usinor français et avec l’Arbed luxembourgeois et l’espagnol Aceralia ce groupe devient Arcelor qui en 2006 est « mangé » par l’Indien Mittal, toutes ces fusions s’accompagnant de rationalisations de personnel ? La sidérurgie à chaud est morte à Liège en 2011 et en 2013, une grande partie de la sidérurgie à froid liégeoise.

    Au total, 60 millions de tonnes de fonte traversèrent la cité Ardente entre la Haute et la Basse-Meuse.

    Toutes ces infos sont reprises avec force illustrations (65 photos et dessins) dans un numéro spécial du Vieux-Liège n°372-374 (52 p.) de janvier-octobre 2021. Les auteurs, Pascal Lefebvre de la maison de la métallurgie, désireux de recevoir le dernier wagon thermos sur l’esplanade de Médiacité, tout à côté de son musée, François Pasquasy, ingénieur et historien reconnu raconte la sidérurgie liégeoise, Stéphanie Levecq reprend le reportage du photographe Armando Frassi qui a suivi les cheminots de ces wagons et surtout la conscience patrimoniale croissante de la SNCB est illustrée par Thierry Denuit (du musée Train World Heritage de Schaerbeek). Pour recevoir ce très intéressant numéro, envoyer un message à bruno.dumont@ymail.com.

     

    JEAN-PIERRE LENSEN

  • Une nouvelle gare à Visé

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    La SNCB a déposé une demande de permis d’urbanisme pour une nouvelle gare à Visé, projet soutenu par la Ville de Visé. 

    Si la très ancienne gare de Visé était située au bout de l’avenue de Navagne, l’actuelle est en hauteur au niveau du pont de Visé. La future gare sera localisée 300 mètres plus bas, au niveau de la place des Déportés. 

    Cette localisation présente de nombreux avantages. La nouvelle gare sera située immédiatement à hauteur des voies de chemin de fer et une passerelle légère et élancée équipée de plusieurs ascenseurs permettra enfin l’accès aux voies des personnes à mobilité réduite. 

    La place des Déportés permet également une inter-modalité idéale, car les bus des TEC y ont leur lieu principal à Visé, le parking voitures gratuit est juste à côté, un hangar à vélos sera joint à la gare et le flux des piétons sera sécurisé. 

    Le bâtiment de gare lui-même sera en ossature en bois classique. 

    Source : SNCB