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Environnement - Page 17

  • Basse-Meuse : enfouissements de déchets radioactifs durant 500.000 ans

    Une interpellation citoyenne au conseil communal, il y a longtemps qu’on n’avait plus vécu pareil événement à Blegny. C’est Mathieu Simonis, avocat au barreau de Liège, qui l’a effectuée. Et cette dernière a été couronnée de succès, la commune ayant formulé sa plus vive inquiétude vis-à-vis de ce projet, tout en refusant à l’unanimité une implantation dans son territoire sans une enquête sérieuse et complète au préalable.

    Il faut dire que le sujet est sensible. Concrètement, le gouvernement belge, ou plutôt L’ONDRAF, à savoir l’organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies, est à la recherche de nouveaux sites d’enfouissement pour les déchets radioactifs dont la durée de vie est de 500.000 ans.

    Le Pays de Herve est l’une des zones envisagées. Ce qui provoque une vague de critiques. Une pétition a d’ailleurs été lancée. Les Bassi-Mosans ne voient pas non plus ce projet d’un très bon œil, comme l’a notamment expliqué Mathieu Simonis.

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    « En fait, il y a trois façons de ‘stocker’ les déchets radioactifs », précise l’ancien conseiller communal. « On peut les recycler, les placer dans les piscines en surface ou les enfouir au fond de puits dans des sols argileux à des centaines de mètres du sol. Trois possibilités seraient pressenties pour la troisième option : en Gaume, dans le massif de Stavelot et dans le Pays de Herve. Le souci, c’est que ces déchets ont un impact négatif sur l’environnement vu qu’ils sont radioactifs. Bref, leurs conséquences sont néfastes pour la faune et la flore. Et ce, que ce soit où ils sont enfuis mais également dans des communes limitrophes ou à proximité. »

    L’ONDRAF a lancé une enquête publique qui expire mi-juin. Mathieu Simonis avait interpellé sa commune qui n’était au courant de rien il y a quelques semaines. Il est ensuite passé à l’offensive. Une décision logique vu que Blegny, d’après différents plans, pourrait se trouver dans la zone préconisée par l’ONDRAF mais surtout parce que le village de Bolland (Pays de Herve) est voisin de la commune blegnytoise.

    Une motion à Bassenge

    Si Bassenge n’est pas limitrophe avec le Pays de Herve, ça ne l’empêche pas d’être vivement inquiète.

    Jeudi dernier, Ecolo (opposition) a ainsi déposé une motion contre ce projet, votée à l’unanimité. « Ce qui est déjà interpellant, c’est que cette enquête publique a été lancée en plein confinement, quand la population et les communes étaient focalisées sur la lutte contre cette pandémie », amorce Philippe Malherbe (Ecolo). « Actuellement, aucun site n’a été retenu pour accueillir ce stockage de déchets, mais on sait que l’ONDRAF propose au Fédéral d’adopter le stockage géologique. Bassenge est donc potentiellement concernée. On a donc préféré prendre les devants et faire en sorte que Bassenge fasse savoir qu’elle s’oppose et s’opposera à ce projet. Parce qu’outre l’aspect environnemental, on demande de s’engager pour des centaines de milliers d’années, avec un coût d’au moins 10 milliards d’euros. Or, en cas de stockage géologique, qui serait irréversible, on ne sait pas prédire les risques sismiques à si long terme. On ne sait pas non plus comment vont se comporter les fûts dans lesquels seront stockés les déchets avant d’être enfouis. »

    Ecolo souhaite donc que les autres méthodes soient étudiées par l’ONDRAF pour ainsi pouvoir choisir « la moins mauvaise solution ». (Source Sudinfo)

  • Avis d'enquête publique : plan d'action de lutte contre le bruit ferroviaire en Wallonie

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    Le Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructures a élaboré un projet de « Plan d’actions de lutte contre le bruit ferroviaire en Wallonie ».

    Ce plan établit les priorités d’actions de réduction du bruit ferroviaire et se fonde sur les cartographies stratégiques du bruit ferroviaire du réseau régional de plus de 30 000 passages par an, établies selon la Directive européenne relative à la gestion du bruit dans l’environnement (2002/49/CE).

    Ce plan ne concerne pas la totalité du territoire wallon, mais uniquement 101 communes parcourues par le réseau ferroviaire régional de plus de 30 000 passages par an.

    Le Code wallon de l’environnement impose la réalisation d’une enquête publique.

    Celle-ci se déroulera entre le 25/05/2020 et le 08/07/2020.

    Les documents soumis à enquête publique sont :
    • le projet de « Plan d’actions de lutte contre le bruit ferroviaire en Wallonie ».

    Toute personne peut consulter ces documents :
    • sur le site internet de la Wallonie : https://www.wallonie.be
    • sur le portail environnement de la Wallonie : http://environnement.wallonie.be
    • dans chacune des communes concernées par le plan qui informeront la population des dispositions mises en œuvre pour leur permettre d’y accéder.

    L’autorité compétente est la Direction des études environnementales et paysagères du Département Expertises Hydraulique et Environnement du SPW Mobilité et Infrastructures dont l’adresse figure ci-dessous.

    Les avis et observations peuvent être adressés :
    • Par réponse manuscrite sur le questionnaire téléchargé et imprimé, accessible via le site mentionné ci-dessus, le questionnaire rempli devant être réceptionné au plus tard à la date de clôture de l’enquête, soit par l’Administration communale, soit par l’Administration régionale à l’adresse électronique ou postale suivante:

    Par toute autre disposition mise en place par les communes concernées par le plan.
    Ceux-ci devront être réceptionnés par le SPW Mobilité et Infrastructures ou l’Administration communale avant la date et l’heure de clôture de l’enquête publique.

    A l’issue de l’enquête publique, le Service public de Wallonie étudiera les réponses reçues et les intégrera au plan d’actions de lutte contre le bruit ferroviaire qui sera ensuite soumis au Gouvernement wallon pour adoption.

    Formulaire de l'enquête disponible  ICI

  • Carnage écologique à Hermalle-sous-Argenteau !

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    "Je suis particulièrement indigné d’avoir appris cette semaine qu’une centaine d'arbres avaient été vandalisés à la tronçonneuse dans un domaine naturel de la province d'Anvers. Des ennemis de la nature ont réalisé leur méfait, incognito, durant la nuit de samedi à dimanche. Il y a vraiment des fous furieux !

    Hier, ce qui s'est passé en pleine journée à Hermalle-sous-Argenteau ne valait pas mieux. De nombreux passionnés de nature fréquentent régulièrement les alentours du "Trilogiport" pour y observer la faune et la flore. Dans les hautes herbes, diverses espèces d'oiseaux (protégées, menacées de disparition, etc.) étaient en pleine saison de reproduction. Cette année, on observait un grand nombre d’oiseaux adultes qui, à un rythme effréné, chassaient les insectes pour nourrir leurs jeunes oisillons. On pouvait deviner ceux-ci « planqués » dans leur nid au sein d’une végétation dont la densité était idéale. Tout se déroulait vraiment bien jusque hier…

    En fin d'après-midi, je suis passé par là. Un tracteur équipé d'une faucheuse/mulcheuse terminait de raser plusieurs hectares de ce magnifique biotope. J'étais hors de moi. J'ai demandé à l'ouvrier qui manipulait l'engin s'il était conscient d'avoir décimé des centaines d'oiseaux et il m'a répondu que l'ordre venait de la SPI… Mais renseignements pris ce matin, l'ouvrier à qui je me suis adressé travaillait en fait pour une firme privée mandatée par le SPW, direction des voies hydrauliques. (Je présente mes excuses à la SPI à qui j'avais initialement attribué le méfait. )

    Il faut vraiment que l'on m'explique pourquoi, en 2020, le Service Public de Wallonie n'est pas encadré par des conseillers environnementaux compétents ayant un minimum de pouvoir décisionnaire. A quoi sert le DNF, Département Nature et Forêts ??? Il ne fallait pas être Einstein pour savoir que dans un mois, la grande majorité des nichées auraient été terminées. Il suffisait d'attendre un peu pour éviter un génocide de plus parmi les oiseaux. Il n'y avait pas même le moindre enjeu agricole pour justifier ce travail. Des pouvoirs publiques ont payé une entreprise pour détruire la nature, ni plus, ni moins.

    Parallèlement, l'Europe annonce que l’un de ses objectifs environnementaux est de réduire de 50% l'usage des produits phytosanitaires d'ici 2 ans... Ceci ne peut réussir qu'en recréant un système écologique équilibré dans lequel les oiseaux sont évidemment incontournables. Ce qui m'inquiète tout autant est qu'en cette période, de nombreuses communes procèdent également à des fauchages massifs dans l'indifférence quasi générale…

    Je suis franchement écœuré par autant de mépris pour la nature ! Nous sommes de nombreux particuliers à faire tout ce qui est possible dans notre jardin pour sauvegarder un peu de biodiversité et, à côté de cela, certains sacrifient des populations d’oiseaux sans la moindre raison…"

    Benoît Huc, auteur du livre "Accueillir les Oiseaux au Jardin" (Ed. Ulmer)

    NDLR : originaire de Sarolay, Benoit Huc est photographe animalier reconnu (spécialisé dans l'avifaune); il est également cameraman (RTBF); réalisateur; membre actif de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux et protecteur de la nature...

     

  • Glyphosate : Bayer accepte de régler 40 millions de dollars à des plaignants américains

    Bayer va payer 39,6 millions de dollars (35,9 millions d’euros) à un collectif de plaignants l’accusant d’avoir masqué les risques pour la santé au moment de l’acquisition en 2018 du rival Monsanto pour 63 milliards de dollars, selon le document d’un tribunal de Kansas City publié lundi et relayé par Bloomberg.

     

    «L’affaire a été réglée à la satisfaction de toutes les Parties» et demeure «sous réserve de l’approbation du tribunal» compétent, a réagi Bayer dans un communiqué transmis à l’AFP.

    L’actuel compromis est toutefois distinct du principal litige opposant depuis deux ans Bayer et des milliers de plaignants au sujet des risques supposés de cancer liés à l’utilisation de désherbants de Monsanto tels que le Roundup.

    Dans ce dossier, Bayer fait face à environ 48.600 poursuites aux États-Unis, a-t-il dernièrement communiqué.

    Le groupe de Leverkusen a perdu ses trois premiers procès aux Etats-Unis et a été condamné à des amendes élevées même si les montants ont été fortement réduits par le deuxième examen d’un juge.

    Aidé par l’avocat américain Ken Feinberg, Bayer tente de sortir de ce nœud judiciaire via une procédure amiable. Le groupe pourrait accepter pour cela de payer jusqu’à 10 milliards de dollars, a récemment écrit le Wall Street Journal.

    Il continue de contester le principe même de sa responsabilité, martelant depuis des mois qu’aucun régulateur dans le monde n’a conclu à la dangerosité du glyphosate depuis sa mise sur le marché au milieu des années 1970.

  • Les Belges appelés à éteindre les lumières le 28 mars

    Avec cette action, le WWF veut attirer l’attention sur la crise mondiale du climat et de la biodiversité.

    «Nous nous trouvons actuellement dans une situation tout à fait extraordinaire, dans laquelle nos relations et notre comportement envers les autres sont chamboulés. Nous sommes confinés à la maison et c’est un moment d’introspection. Ce samedi, Earth Hour sera l’opportunité de réfléchir aussi à notre relation avec la nature. Pendant une heure, éteignons télévision, ordinateur et smartphone pour discuter avec nos proches des actions à mettre en place pour la protéger», enjoint Jessica Nibelle, porte-parole du WWF Belgique

    Dîner aux chandelles, jeu de société, lecture d’un livre ou encore réalisation d’un bricolage pour donner une seconde vie aux déchets, ... sont autant d’activités que suggère le Fonds mondial pour la nature.

    Depuis 2007, des millions de personnes de par le monde éteignent leurs lumières durant une heure pour le «Earth Hour». Chaque année, les villes du monde entier éteignent leurs monuments pendant une heure pour attirer l’attention des citoyens sur la crise climatique. Avec le coronavirus, l’action se déroulera principalement dans l’intimité des foyers.

    L’an dernier, des milliers de villes dans 180 pays ont participé à l’action.

    (Source Sudinfo)