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Environnement - Page 73

  • Montagne Saint Pierre : la commune de Bassenge refuse la construction d'un abri pour les 85 moutons de la réserve naturelle

     

    PHOTO D'AGNEAUX ET BREBIS 1.jpg

                                                                            (Photo d'illustration)

    Rudi Vanherck, de l'ASBL Natagora est furieux. On peut le comprendre. Impliqué dans  cette ASBL, il s'inquiète pour le sort des moutons de la réserve naturelle de la Montagne Saint Pierre. Il nous a fait parvenir le communiqué suivant : 

    Le Collège communal de Bassenge vient d'introduire un recours auprès du Ministre Henry contre la construction de la bergerie de la Montagne St Pierre ! Suite à cette action les 85 moutons, qui gèrent plus de 30 ha de pelouses calcaires sur la Montagne St Pierre, n'auront pas d'abris pour passer l'hiver !

    Alors que le permis d'urbanisme a été obtenu et que les instances consultées étaient favorables au projet, la commune de Bassenge s'obstine à s'opposer à la bergerie de la Montagne St Pierre sur l'emplacement envisagé.

    Elle poignarde ainsi dans le dos tous les acteurs qui se sont investis depuis plus de 25 ans sur ce site prestigieux et se moque des importants investissements effectués au cours des dernières années par l'Europe et la Région Wallonne en vue de la restauration de ces fameuses prairies sèches...

    L'association de protection de la nature, Natagora, dans le cadre du projet LIFE Hélianthème, travaille intensivement à la restauration des pelouses calcaires sur la Montagne St Pierre. Ces pelouses sèches constituent des habitats naturels prioritaires aux yeux de l'Europe et d'importants fonds ont été aloués pour mener à bien d'ambitieux travaux permettant d'assurer l'avenir de ces milieux devenus rares et fragiles. 

    La pièce indispensable au puzzle de ce vaste projet de restauration et de pérennisation des pelouses calcaires est la construction d'une bergerie qui permettra l'hivernage et la mise bas des moutons avant que le troupeau ne regagne les coteaux pour y assurer la gestion par pâturage, comme au bon vieux temps. 
    Cette phase ne semblait pas constituer un obstacle. Une prairie de plus de 3 ha a été acquise sur les hauteurs de Roclenge (commune de Bassenge) en 2012 afin d'y mener à bien la construction de la bergerie.

    C'était sans compter le désoutien total de la commune de Bassenge ! 

    Malgré plusieurs avis défavorables émis par le Collège, le permis a été enfin accordé par les Services de l'Urbanisme en ce début d'octobre. L'Urbanisme n'avait en effet pas jugé suffisamment pertinents les arguments communaux... Il faut dire que les autres instances consultées étaient elles aussi favorables au projet. 

    Dans sa démarche, la commune soutient une partie des agriculteurs de la vallée qui, par principe, s'oppose à cette construction. Le site concerné par la bergerie est en zone agricole mais en Natura2000.

    Pour ces agriculteurs, il y a 2 poids, 2 mesures car un agriculteur ne pourrait jamais envisager un tel projet sur un site de ce type. Rappelons que cette bergerie ne constitue pas un projet individuel agricole mais est mené dans le cadre d'un projet d'intérêt public visant la restauration de milieux en Natura2OOO.

    Il est donc logique que la démarche soit différente.

    Les agriculteurs ne sont en aucun point lésés concrètement. Le projet n'empiète aucunement sur des droits ou des terres d'agriculteurs de la région.

    Par ailleurs, la commune s'oppose aussi au projet dans la mesure où il se localise sur une zone délicate en ce qui concerne les problèmes d'écoulement de boues lors de fortes pluies... Mais rien n'a permis de démontrer que l'installation d'une bergerie entrainerait des problèmes supplémentaires...Ceux-ci viennent en effet essentiellement des terres agricoles cultivées situées en amont.

    Suite à l'accord du permis, le Collège communal continue dans son opposition totale à cette bergerie sur ce site :

    un recours auprès du ministre vient d'être introduit !

    Alors que les travaux de construction étaient programmés pour début novembre afin que les moutons puissent, de justesse, trouver abris pour l'hiver, tout est suspendu pour 76 jours. 

    La bergerie ne pourra donc pas être construite avant 2013 ! Les moutons de la Montagne St Pierre n'auront donc pas de bergerie pour passer l'hiver ! 

    En introduisant ce recours, Bassenge poignarde dans le dos l'ensemble des acteurs qui se sont investis sans compter sur la montagne st Pierre depuis plus de 25 ans ! C'est une action totalement à contre courant de la dynamique actuelle. 

    Europe, Région wallonne, Ville de Visé, bénévoles, Natagora. Le Collège communal de Bassenge semble s'asseoir sur tous ces gens pour satisfaire, en partie, le nombrilisme de quelques électeurs frustrés... 

    C'est donc toute la Montagne St Pierre qui retient son souffle !

    Ce sont aussi des solutions de rechange et de dépannage qui sont recherchées afin que les moutons puissent passer dignement leur hiver !

    Cette pétition à pour but d'attirer l'attention sur le non sens de ce recours et de tirer la sonnette d'alarme face à la situation précaire dans laquelle le troupeau de la Montagne St Pierre se retrouve suite à la décision irresponsable du Collège communal de Bassenge.

    Rudi Vanherck - natagora asbl

    rudi.vanherck@natagora.be 

    http://www.petitions24.net/montagne_st_pierre__pas_de_bergerie_pour_lhiver

     

     

  • Repport de la collecte de déchets du jeudi 1er novembre

    k5961419.jpgLa collecte des PMC et des papiers/cartons prévue le jeudi 1er novembre est reportée au samedi 3 novembre.

    La collecte de déchets ménagers de Cheratte est, quant à elle, reportée au vendredi 2 novembre 2012.

  • Trilogiport : l'avis des Ecolos visétois

    images.jpegNous publions ci-dessous le communiqué de presse émanant de la section visétoise des Ecolos :

     

    Ces derniers jours, deux infos importantes donnent un nouvel éclairage à l’avenir du projet Trilogiport en Base-Meuse : 

     

    La conclusion provisoire rendue par l’auditeur du conseil d’Etat sur un des recours introduit par l’asbl Les Bassimosans proposant « l’annulation de la décision du ministre régional des Travaux publics du 6 mai 2011 déclarant recevable mais non fondé les recours dirigés contre la délibération du conseil communal d’Oupeye du 23 février 2011 marquant accord conditionnel sur la demande d’ouverture et de modification des voiries communales à Hermalle-sous-Argenteau, introduite par la Direction Générale Opérationnelle de la mobilité et des voies hydrauliques du Service public de Wallonie. » On sait qu’en général le Conseil d’Etat suit les conclusions de l’Auditeur. Or, une annulation de cette décision du Ministre Benoit Lutgen autorisant la modification la voirie devrait logiquement entraîner l’annulation du permis Trilogiport.

     

    Par ailleurs, la presse s’est également faite l’écho que le deuxième classé des trois candidats soumissionnaires, Betonac-Galère, a initié une action en extrême urgence pour suspendre l’attribution du contrat (25 millions d’euros) à Eloy-Eraerts. Ce dossier sera examiné le 24 octobre. Il demanderait la suspension de la décision d’attribution du marché à l’association momentanée Eloy-Eraerts-Kumpen, la première classée, estimant que l’adjudicataire (le Port autonome de Liège) a mal apprécié la régularité de certains prix de l’offre du soumissionnaire retenu. 

     

    Ces deux éléments montrent une fois encore que le projet Trilogiport a été mal géré a bien des égards et pas seulement au plan de l’environnement et du trafic poids lourds.

     

    Cette situation va sans doute mettre un point final au foot panique qui a été mené – notamment le changement de localisation du projet de pont autoroutier de Cheratte à Visé – pour tenter d’obtenir les Fonds FEDER européen dans les délais.

     

    La liste relève que l’enlisement du projet actuel (auquel ses membres se sont opposés) est une opportunité pour la Basse-Meuse.

     

    En effet, plutôt que de continuer à s’accrocher au chiffre de 2000 emplois fourni par les promoteurs - principal argument de ce dossier - alors que le « Trilogiport » maastrichtois situé à Born n’a créé que 40 emplois pour une superficie supérieure, il nous apparaît souhaitable de remettre ce projet complètement sur le métier tant pour la qualité de vie des habitants de la vallée que pour y créer des opportunités d’activités créatrices d’emplois.

     

    Cela signifie pour  :

     

    Le pont autoroutier à Visé va sans doute perdre les crédits Feder. Et c’est une opportunité, car, il ne permettra jamais de desservir la zone de Chertal dont une partie devra être prochainement reconvertie. Ce pont nord peut donc être  abandonné sans regret. Ensuite, il faut étudier un nouvel accès par exemple en s’inspirant de la solution étudiée en son temps par la Ligue des Familles d’Herstal (avec l’aide d’un ingénieur en chef du SPW) : un pont « tablier » sur la Meuse accolé au pont autoroutier de l’E40, solution qui offre de multiples avantages : moindre coût global, meilleures facilitées d’accès à la fois pour les camions et les voitures, connexion directe avec le nœud autoroutier d’une part et d’autre part, desserte du site de Chertal (dont la partie actuellement occupée par l’aciérie devra désormais faire l’objet d’une nouvelle affectation économique), aucune gène pour des riverains, réduction des distances parcourues par les poids lourds et donc des émissions des microparticules dans la vallée. Enfin, aujourd’hui, Acelor Mittal  n’est plus en position de bloquer un tel accès.

     

    En attendant la mise en œuvre éventuelle d’une telle solution, le projet Trilogiport doit être redimensionné et réorienté pour favoriser les opérateurs désirant axer leurs activités sur le transport par la voie d’eau et par le rail

     

    Le redimensionnement du projet permet de consacrer une partie du site à d’autres activités plus créatrices d’emplois. Deux pistes doivent être sérieusement étudiées : 

    L’installation d’un parc scientifique à l'image de ce qui se fait au Sart-Tilman, en collaboration avec l'Université de Liège.  Le recteur, M.  Rentier, a précédemment marqué son intérêt pour une telle opportunité.  Cela permettrait de développer l'emploi dans le respect du cadre de vie de tout un chacun et en particulier le droit à un environnement respectant la santé. 15 entreprises de 15 emplois, c'est mieux qu'un projet industriel aléatoire.

    Le lancement d’une activité autour du reconditionnement de conteneurs permettant de leur rendre une deuxième vie en les transformant en petits  logements en kit compatible avec le logement d'urgence, avec la réalisation d’hôtels ou de Kots d'étudiants comme cela est déjà le cas sur certains campus universitaires. Des études de faisabilités et des concepts modulaires semblables ont déjà été envisagés par des architectes Liégeois. Interrogé par un député socialiste  Le Ministre Nollet a répondu que "rien ne s'oppose à ce que ce type de démarche innovante, tant d'un point de vue architectural qu'urbanistique, prenne forme en Wallonie, que du contraire ! » . Encore faut-il que la production soit locale et non en provenance d’Inde ou de Chine. 

     

    Pour , 

    Pol BEAUWENS  

    Candidat citoyen – 

    Secrétaire Asbl active dans la défense des riverains du Trilogiport

    Jean-François VERJANS  

    Membre citoyen du Comité d’accompagnement du projet Trilogiport

    Martial MULLENDERS  

    Conseiller communal

     


  • Cheratte-Bas : samedi, les jeunes de la cité se sont mobilisés pour une opération "nettoyage"

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    Il est midi, ce samedi, lorsque la vingtaine de jeunes se retrouvent sur le terrain de la place de Cheratte. Il pleut à verse, mais ils ont tenu à être présent. Garçons et filles, le plus jeune a 8 ans, le plus âgé en a 19 ont décidé de nettoyer leur quartier de vie.

    "C'est leur projet, explique Omar Ben Moulay, un des responsables du mouvement de jeunesse Cheratte. Ils ont décidé de procéder au ramassage des détritus divers qui jonchent le sol de leurs lieux de jeu, de vie. Le groupe des plus jeunes va s'attaquer au nettoyage de la place, en ce compris la plaine de jeux. Les plus âgés prendront en charge les trottoirs, les emplacements des anciens garages, et même les rives de l'ancien canal".

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    C'est par l'intermédiaire d'une adulte, El Houssine Aguiouaz, que cette opération a été mise en place.  Suivant  ses conseils la Régionale visétoise d'habitation et l'Echevinat visétois des travaux ont été sollicités : la société propriétaire des logements a accepté de fournir gants, gilets fluos et sacs plastiques, tandis que la ville se chargera d'enlever les sacs de déchets récoltés.

    DSC_0018.jpgUn sponsor privé leur a offert à tous un T-shirt qu'ils portent fièrement. Après avoir reçu leur matériel, les jeunes se sont mis à l'ouvrage, dans la bonne humeur, malgré la pluie battante. 

    Saluons cette excellente initiative émanant des enfants eux-même.

  • Les hirondelles de Lanaye sont sauvées

    PID_$1462813$_431c8b80-d199-11e1-8590-5a36278b36cd_original.jpg.h170.jpgVoici un article de Jean-Claude Beaumont, Président de la Ligue Royale de Protection des Oiseaux, paru dans la revue "L'Homme et l'Oiseau". 

    Regarder, admirer, n'est pas suffisant. On les dit les oiseaux les plus populaires mais les respecte-t-on vraiment? L'obligation de construire ou de détruire dans des délais exigés fait souvent oublier l'essentiel. Heureusement, de bonnes âmes s'indignent, et souvent, nous font part de ces travaux répréhensibles. Le Président de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux s'est personnellement occupé de ce cas-ci. Il nous raconte cette aventure.

    Des travaux importants, qualifiés de plus grand projet de génie civil de la décennie en Wallonie, ont été programmés sur le canal Albert, à la frontière hollandaise, par le Ministère Wallon des travaux publics. Ils constituent en la construction, par la société Besix, d'une nouvelle écluse et la rénovation des trois écluses existantes.

    La présence sous un pont (70 nids) et sous l'infrasructure de l'écluse (18 nids), d'une des plus grandes colonies d'Hirondelles de fenêtre du pays a été prise en compte par les autorités avant les travaux. En effet, les Hirondelles et leurs nids sont protégés. De plus, cette espèce se raréfie chez nous; il faut donc agir avec prudence.

    Une étude spécifique a été demandée à l'université de Liège. Il fut décidé de tendre, fin mars 2012, des filets sous les nids avant l'arrivée des migrateurs, et de placer des nids artificiels de substitution sous le pont situé à proximité. Malheureusement, à ce niveau, il n'y a pas eu le suivi escompté du chantier, et l'entrepreneur "Besix" a fait du n'importe quoi.

    art_197294.jpgUn filet mal placé n'a pas empêché les Hirondelles de s'installer et certaines sont mortes, prises au piège. Des amis des oiseaux dont Rinaldo Bontempi, Charles Carels, Patricia Graff et Ali Aghroum se sont indignés de tels agissements et ont demandé l'enlèvement des filets. Fin avril, les filets ont été enlevés. Mais la trève fut de courte durée.

    Toujours sous les recommandations de l'ULg, des panneaux devaient alors être placés pour fermer complètement le portique d'un côté, pour que les nuisances du chantier situé de l'autre côté ne perturbent pas trop les oiseaux et leur nichées.

    Avant le tout début des travaux, le dispositif avait été placé et contrôlé par le Département Nature et Forêts (DNF), avant autorisation de commencer les travaux. Par la suite, de nouveau, l'entrepreneur a passé outre ses obligations et a préféré modifier ce dispositif en tendant des bâches et des plastiques à la place d'une paroi fixe.

    Cette protection "volante", au lieu d'assurer la quiétude et la protection des Hirondelles, n'a fait que les perturber d'avantage.

    Mi-juillet, les travaux d'hydro-démolition des surfaces de la structure extérieure de l'écluse ont commencé. L'ampleur de ces travaux était telle que même les visiteurs ne pouvaient le supporter. Un bruit infernal, accompagné de projections d'eau avec des particules de béton et des vibrations intenses, ne pouvait qu'anéantir la colonie d'Hirondelles.

    Sous l'impulsion de Monsieur Ali Aghroum, les sociétés de protection de la nature furent alertées. De notre côté, la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux a demandé d'urgence l'arrêt des travaux, et a déploré le manque de suivi des travaux par les responsables des entreprises, par le service Santé et Sécurité et par le Maître de l'Ouvrage.

    Le 20 juillet, la nouvelle est tombée : l'arrêt des travaux immédiat a été notifié par la D.N.F. aux entreprises concernées (entrepreneurs etr sous traitants). Ils doivent attendre le départ des oiseaux.

    Voici ce qu'en a dit, à titre personnel, un scientifique de l'ULg :

    "Il est clair que dans ce dossier malheureux, come dans bien d'autres, les autorisations conditionnelles sont encore régulièrement bafouées par les maîtres d'oeuvre et les sous-traitants multiples...Les impératifs financiers et la dictature de l'urgence qui caractérisent notre époque ne sont guère favorables à la biodiversité..." 

    (Avec l'aimable autorisation de la L.R.B.P.O)