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Visé-infos - Page 157
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Nucléaire : le meilleur scénario est plus que jamais la sortie en 2025
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Pearl Harbor : c'était il y a 80 ans
© Navy National Museum
L’AURAIT-ON OUBLIE : ILS AURAIENT DU AIDER NOS ALLIES AMERICAINS A ENVAHIR LE JAPON
Tous les Américains se souviendront d’un jour tragique pour leur pays ce 7 décembre, soit il y a 80 ans, l’attaque de Pearl Harbor en 1941. Non, ce ne fut pas une attaque sur leur sol continental mais bien dans une de leurs bases dans l’océan Pacifique. Vous l’avez compris, Pearl Harbor a été un traumatisme. Sans prévenir ( ?), l’aviation japonaise avait devant elle sur cette base 82 navires : 3 furent détruits, 16 endommagés – certains furent rafistolés et 63 intacts. Quant aux avions au nombre de 390, 188 furent détruits et 159 endommagés, autrement dit 43 étaient intacts, dur bilan. On sait moins que l’aviation japonaise fut aussi très impactées avec 30% de destructions : sur 350 avions, 247 furent intacts et s’attaquèrent à la base en deux vagues : une à 7h55 avec 183 avions et la seconde à 8 h.50 avec 167 avions. L’amiral japonais Yamamoto pensait que ce jour d’infamie (comme l’exprima le président américain Roosevelt) pousserait l’année suivante les Américains à négocier une paix de compromis. Non, ce fut la réponse aussi à la déclaration de guerre lancée par l’Allemagne nazie et à ses alliés (italiens) le 11 décembre, pensant que les Etats-Unis ne pourraient agir sur plusieurs fronts, vaste erreur. C’en était fini d’une neutralité oppressante et de l’isolationnisme et une guerre de près de 4 ans envers l’Empire japonais. L’archipel américain à 6000 kilomètres du Japon menaçait le flanc est des opérations en Asie. Mais le rouleau compresseur américain ne stoppa pas : en mai 1942, victoire de la mer de Corail, en juin à Midway l’aéronavale japonaise perdit 4 de ses 6 porte-avions et petit à petit jusqu’au lancement des deux bombes atomiques sur Hiroshima le 6 août 1945 puis 3 jours après sur Nagasaki. La reddition japonaise fut signée dans le port de Tokyo sur le cuirassé américain Missouri le 2 septembre 1945
ET NOS PETITS BELGES DANS TOUT CELA
Dès le mois de septembre 1944, de nombreux jeunes belges enthousiasmés par patriotisme s’engagèrent et furent envoyés en formation en Irlande du Nord. Ces 5 brigades de 5.000 hommes furent envoyés, après leur formation militaire, comme troupes d’occupation en Allemagne. Mais comme alliés à l’armée américaine, il aurait été question de les envoyer sur le front asiatiques au milieu de l’année 1945. Aurait-ce été pour participer au débarquement des troupes sur l’archipel nippon. Ouf, pensèrent-ils en apprenant la reddition de l’Empire japonais. Plusieurs dizaines de jeunes visétois en faisaient partie. A lire plus de détail dans le revue Histoire n°490 de décembre 2021.
Pour la S.R.A.H.V., Jean-Pierre Lensen
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FLASH : la ville de Visé annule le marché de Noël et les évènements connexes
Nous venons de l'apprendre, la ville de Visé en collaboration avec les divers organisateurs, a décidé d'annuler les évènements festifs prévus à l'occasion de la Noël :
- Pas de fête du cloître
- Pas de Marché de Noël
- Pas de Corrida
et cela dans toutes les communes de l'entité.
Comme nous l'explique Guy Jolly, le responsable de la communication de la Ville : "Nous devons rester cohérents et préserver tant la santé des visiteurs que celle des commerçants. Il n'est pas question que les commerces Horeca visétois subissent cette pandémie en devant prendre des mesures restrictives tout en laissant faire un "un peu n'importe quoi" sur les marchés. C'est une mesure que nous avons été obligés de prendre, avec regrets, au vu des circonstances actuelles. Visé est une ville festive et veut le rester, mais pas à n'importe quel prix ! "
(Pierre Neufcour)
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ON NE SAURA JAMAIS ASSEZ TE REMERCIER JOHN POUR L’ETENDUE DE TON ŒUVRE
Le 26 novembre 2009 mourait à Visé , à l’âge de 91 ans, l’historien de Visé, John Knaepen.
Fils du professeur de « flamand » de l’école primaire de Visé, John, fils unique et descendant d’une famille originaire de Saint-Trond, à l’âge de 22 ans se retrouva en mai 1940 avec d’autres jeunes du Centre de Recrutement de l’Armée Belge (les jeunes non encore incorporés) au sud de la France.
Terminant par après ses études universitaires d’histoire à Liège, il échappa au STO (service du travail obligatoire) en travaillant aux Archives de l’Etat. Ne fit-il pas œuvre utile en copiant des archives, sachant bien peu que fin 1944 un robot (V1) toucha les archives de la gare de Jonfosse (les archives des villes en V) ; son mémoire fut basé sur le Moyen-Age visétois. Jeune membre de la société archéo-historique dès 1944, il fut nommé vice-président dès 1946. Il donne sa première conférence sur le marché de Visé en 1948. Commençant sa carrière professionnelle en 1946 comme surveillant, il eut une charge complète de professeur d’histoire à l’athénée royal en 1965. Son premier article sort en 1951 dans le Bulletin de l’Institut Archéologique Liégeois. Ses conférences (28) et ses articles (13) vont se succéder, principalement sur sa période préférée, le Moyen-Age, ce qui nécessitait une connaissance des écritures de l’époque. Son épouse, Julia Joskin lui donnera 2 filles, Dominique et Joelle. Pour lui, il n’était pas possible de laisser tomber ses recherches à l’aube de sa retraite en 1980. Il fit en sorte de relancer la Société Archéo-historique, en veilleuse depuis 1965. S’appuyant sur de jeunes pousses et des anciens comme Jean Renard, l’association reprit vigueur le 15 novembre 1981. L’exposition du Centenaire, terminée il y a peu à la Chapelle des Sépulcrines et la dernière revue des Nouvelles Notices au début de cette année, ainsi que le livre édité pour les 80 ans de l’historien en 1998 expliquent en long et en large ses nombreux travaux, édités principalement par la Société royale archéo-historique de Visé et de sa région. Ce cadeau fait pour ses 80 ans était donc sa quarantième œuvre, clôturant la première série de ses travaux : les 16 tomes de l’histoire des rues de Visé. Inlassable, il écrira encore dans les 11 prochaines années quatre séries d’ouvrages : l’histoire de la justice d’ancien régime, l’histoire du bon métier des Naiveurs, un des 3 bons métiers qui essaima ses activités sur la Meuse, tant en aval qu’en amont. Puis les différents métiers ayant cours à Visé et enfin mais inachevé la toponymie de Visé (les lieux dits de A à L). On ne dira jamais assez le rôle majeur de ses contributions grâce à son inlassable travail dans les archives de Liège ( de l’Etat ou de l’Evêché) et de Maestricht et d’ailleurs ainsi que sa connaissance parfaite de la paléographie (écritures anciennes) ; Ses petites fiches (que le musée a conservées) sont un trésor inépuisable. Merci, mille fois de ton travail. Il s’était refusé à évoquer l’après-guerre 40-45, jugeant qu’il n’y avait pas assez de recul. A nous de le démentir. Hommage respectueux.
Pour la SRAHV, le secrétaire qui l’a très bien connu Jean-Pierre Lensen
(Ndlr : Sir John, comme nous le surnommions, a été mon professeur d'Histoire - et d'histoires également n'est-ce pas M'sieur ;-) - à l'Athénée Royal de Visé de 1964 à 1967)
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Une usine pour produire des pellets est en projet à Hermalle-sous-Argenteau
Pellets Ardents, une société en construction, souhaite implanter une usine en bord de Canal Albert, à Hermalle-sous-Argenteau. Cette usine serait construite rue Al’Fosse, sur un terrain qui avait fait parler de lui voici quelque temps.
Occupé par le transporteur Jost, ce dernier y avait entreposé des dizaines des remorques de camions, sans aucune autorisation. Plainte avait été déposée et l’entreprise avait été contrainte d’évacuer ces remorques.
À l’époque, les autorités locales s’étaient émues de voir qu’un terrain industriel si bien situé ne servait qu’à stocker des remorques de camions. Il pourrait donc prochainement servir à autre chose, en l’occurrence produire des pellets industriels et de l’énergie.
C’est en tout cas la volonté de Pellets Ardents, qui va présenter la semaine prochaine à la population son avant-projet d’usine. Derrière cette nouvelle société et ce projet se cache IBV, Industrie du Bois Vielsalm & cie, une des plus grosses scieries du pays.
« IBV est la propriétaire du terrain et elle nous a approchés voici quelques mois avec son projet, explique Serge Fillot, bourgmestre d’Oupeye. Je n’ai pas tous les détails. Comme la population, je dois attendre la réunion d’information de ce mercredi. J’ai cependant été rassuré sur certains points. Les bois qui arriveront là seront des bois de catégorie B. C’est-à-dire qu’ils sont non-traités et donc non-dangereux. Au niveau de l’activité, nous avons reçu des garanties que tout se passerait en intérieur, ce qui limiterait les nuisances sonores. On demande également que la voie d’eau soit privilégiée pour limiter le nombre de camions. Enfin, on a souhaité qu’on porte une attention particulière à l’intégration de l’usine dans le paysage. »
Réunion d’information
Son usine de cogénération en bois non-dangereux servirait à produire de l’électricité en brûlant les sous-produits du bois comme les écorces ou les découpes. Cette électricité serait utilisée en interne et le surplus renvoyé vers le réseau. Quant à la production de pellets, elle serait alimentée par les sciures et plaquettes provenant de la scierie de Vielsalm.
Ce projet n’en est qu’à ses prémices. Ce 1er décembre à 19h, une réunion d’information doit ainsi se tenir au Château d’Oupeye. Elle aura pour objectif de présenter le projet et de lancer l’étude d’incidences. Ce n’est qu’une fois cette étude terminée que le projet définitif, et modifié suivant les éventuelles remarques, pourra faire l’objet d’une demande de permis unique.
En raison des mesures sanitaires et des contingences dans le cadre du COVID-19, l’inscription préalable est souhaitée, par courriel à l’adresse contact@com-une.be. Notons que la commune n’aura qu’un avis à rendre sur ce dossier. C’est en effet la Région wallonne qui délivrera le permis. (Source : La Meuse)