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Visé-infos - Page 156

  • Gardes médicales des 4 et 5 décembre pour la Basse-Meuse et la vallée du Geer

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. 

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le samedi 04 décembre  2021 : Pharmacie BERNARD, place Molitor 2 à Hermalle

    Tél : 04/379.17.24

                                                                                                             

    - le dimanche  05 décembre 2021 : Pharmacie BOURGEOIS, rue Pierre Michaux 1 à Vivegnis

    Tél : 04/264.31.39

                                                                PHARMAYOU, rue du Pont-de-Wandre 58 à Wandre

    Tél : 04/362.63.09

     

  • Comment tout un écosystème s’est créé autour des 13 mosquées liégeoises

    Une étude inédite menée au Lema, le centre de recherche en urbanisme à l’ULiège, vient de sortir. Elle porte sur l’attractivité commerciale suscitée par la présence d’une mosquée dans un quartier et tous les changements que cela induit.

    Trois urbanistes chercheurs, Mohamed El Boujjoufi et Jacques Teller de l’ULiège et Ahmed Mustafa de la New School de New York, ont voulu comprendre comment se créent ces écosystèmes qui sont visibles autour des mosquées et ils ont pris comme cas d’étude la Ville de Liège qu’ils connaissent bien.

     

    La mosquée Salam a attiré des commerces maghrébens rue Chaussée des Prés.
    La mosquée Salam a attiré des commerces maghrébens rue Chaussée des Prés. - P.N.

     

    « Liège est un bel exemple, explique le chercheur en sociologie urbaine Mohamed El Boujjoufi. Au début des années 70, les immigrés musulmans se sont d’abord installés à proximité de leur lieu de travail (charbonnages, sidérurgie) et les premières mosquées sont apparues au sein même de leurs quartiers. Or aujourd’hui, on s’aperçoit que ce n’est plus le cas. Les Musulmans habitent désormais un peu partout en ville et en périphérie, mais ils continuent à fréquenter la mosquée et à privilégier les commerces qui se sont installés tout autour. »

    1185 commerces

     

    Mohamed El Boujjoufi est architecte-urbaniste et l’auteur de l’étude.
    Mohamed El Boujjoufi est architecte-urbaniste et l’auteur de l’étude. - S.P.

     

    Pour prouver scientifiquement la conclusion à laquelle il est arrivé, Mohamed El Boujjoufi a pris pour échantillon les 13 mosquées reconnues sur le territoire liégeois (10 maghrébines, 2 turques et 1 subsaharienne) et il a recensé tous les commerces islamiques situés dans un rayon d’un kilomètre autour d’elles.

    « Le recensement a été réalisé de janvier à mars 2019 et il a permis de comptabiliser 1185 commerces dont les exploitants et/ou les clients et les produits proposés sont musulmans ou d’origine musulmane. »

     

    Les commerces ethniques se succèdent rue du Moulin à Bressoux.
    Les commerces ethniques se succèdent rue du Moulin à Bressoux. - P.N.

     

    Et il les détaille : 396 font partie du secteur Horeca, 370 proposent des produits légers (vêtements, décoration, hygiène…), 261 de la nourriture, 121 des produits plus lourds (meubles, bricolage…) et 38 émanent du secteur des services. « Dans la rue du Moulin à Bressoux ou rue Puits-en-Sock en Outremeuse par exemple, on voit bien la concentration de ces commerces ethniques, ajoute-t-il, malgré que les mosquées y soient plutôt discrètes. »

    Il a ensuite comparé cet échantillon avec les quartiers des Guillemins et de Sainte-Walburge où l’on trouve des commerces islamiques mais pas de mosquées. « Et on constate bien que la concentration y est moins forte. »

    Et le nombre d’habitants

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    Les 13 mosquées sont situées dans le centre de Liège mais les habitations des Musulmans sont disséminées un peu partout. - S.P.

    Enfin, il a aussi croisé ces données avec les endroits où habitent les Musulmans de Liège. « Vu que seules les nationalités sont répertoriées officiellement dans les registres (pas les origines, ni la religion), j’ai dû me contenter de ce seul critère. Mais ces pays présentent un très haut taux de Musulmans (plus de 96 %). Et il faudra aussi tenir compte des Musulmans qui se sont naturalisés et qui ne sont pas répertoriés ici. »

    Ce sont les Marocains qui arrivaient en tête à Liège en 2013 (3757), suivis des Turcs (1239), des Algériens (685), des Tunisiens (471) et des Irakiens (382). « On s’aperçoit qu’ils n’habitent plus comme avant dans les quartiers où se trouvent les mosquées, reprend le chercheur. Par contre, ils continuent à s’y rendre pour aller prier et ils en profitent pour organiser leur journée afin d’y acheter de la nourriture, d’aller chez le coiffeur, de manger ou prendre un thé avec des amis dans ces sortes de galerie commerçante à ciel ouvert. »

    Un phare

     

    On vient de loin pour acheter rue du Moulin.
    On vient de loin pour acheter rue du Moulin. - P.N.

    Pour lui, il est clair que « la mosquée devient un phare, un élément structurant dans l’espace urbain ». Elle exerce en effet une puissante influence sur l’emplacement des magasins islamiques, davantage que sur les lieux d’habitation de la population musulmane.

    Et avec toutes les conséquences qui en découlent, au niveau de la valeur de l’immobilier, de la mobilité et de l’intégration pour ne citer que ceux-là. (Texte Luc Gochel - Photos Pierre Neufcour)

  • Ce qu'a décidé le codeco : décevant !

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    Photonews

    Comité de concertation: voici toutes les nouvelles mesures décidées ce vendredi!

    Quelques jours à peine après le xième  Comité de concertation, nos responsables politiques se sont à nouveau réunis ce vendredi 3 décembre 2021. Ils devaient prendre de nouvelles mesures afin de freiner la propagation du coronavirus dans notre pays.

    Des décisions importantes devaient être prises ce vendredi afin de soulager de secteur hospitalier. Comme à  chaque Codeco, il s'agit d'un compromis entre responsables de divers secteurs économiques et de santé. Il ne s'agit  donc pas, loin de là, des meilleurs mesures qu'il aurait déjà fallu prendre auparavant mais d'un melting-pot acceptable pour la majorité des intervenants, sans nécessairement tenir compte de l'avis des citoyens.

    Ces mesures entrent en vigueur le samedi 4 décembre 2021.

    Enseignement

    ➜ Comme préconisé par le GEMS, les écoles primaires et maternelles devront bel et bien faire une pause, mais elle ne sera pas de 10 jours, mais d’une semaine. Concrètement, les vacances de Noël débuteront le lundi 20 décembre et auront donc une durée de 3 semaines.

    ➜ Fermeture des classes à partir de 2 cas positifs ;

    ➜ Des détecteurs de CO2 doivent obligatoirement être déployés le plus vite possible dans chaque classe et local où se réunissent de nombreuses personnes. Dès que ces appareils indiqueront une concentration de CO2 supérieure à 900 ppm (particules par million), des actions devront être prises pour améliorer la qualité de l’air. Au-delà de 2.200 ppm, le local devra impérativement être quitté par ses occupants.

    ➜ Le masque sera obligatoire dès 6 ans, même à l’école : dès lundi !

    ➜ Interdiction de toutes les activités parascolaires ;

    ➜ La recommandation aux parents de réaliser un (auto)test de leurs enfants régulièrement.

    ➜ Pour l’enseignement secondaire, pas de fermeture, mais il sera organisé de manière hybride jusqu’à la période des examens (qui auront lieu en présentiel). Le retour de l’hybridation des cours n’entrera en application que le mercredi 8 décembre seulement. Les élèves qui n’ont pas accès à des outils numériques pourront bénéficier d’un enseignement à distance au sein de l’école.

    ➜ L’enseignement artistique à horaire réduit suit les mêmes règles que celles applicables à l’enseignement primaire et secondaire.

    ➜ Pour l’enseignement supérieur  : contrairement à ce qui était annoncé, pas de retour en code orange pour l’enseignement supérieur. Les étudiants pourront bien continuer à se rendre en auditoire jusqu'à la fin du quadrimestre. Les bibliothèques resteront ouvertes pour les étudiant qui préparent leur session d'examens.

    ➜ Un enseignement en présentiel sera organisé pour les élèves les plus vulnérables – certainement dans l’enseignement spécialisé. Les ministres de l’Enseignement en détermineront les modalités.

    Masque

    ➜ Le port du masque devient obligatoire dès 6 ans, partout où il était déjà en vigueur.

    Vaccination

    ➜ La task force Vaccination progressera rapidement au niveau de la vaccination des enfants de moins de 12 ans, étant donné l’importance de la vaccination pour relever le défi épidémiologique au sein de l’enseignement.

    Horeca

    ➜ On ne change rien  : fermeture maintenue de 23 heures à 5 heures du matin, 6 personnes par table maximum, uniquement assis.

    Contacts

    ➜ Il n’y aura pas de « bulle » ! Mais recommandation de limiter au maximum ses contacts et de les rencontrer de préférence à l’extérieur.

    ➜ L’utilisation d’autotests est également encouragée

    Événements et rassemblements

    > Événements publics en intérieur

    ➜ À partir du samedi 4 décembre, les événements rassemblant plus de 4.000 personnes ne peuvent plus avoir lieu.

    ➜ À partir du lundi 6 décembre, les événements avec plus de 200 personnes à l’intérieur sont interdits. Cela concerne, par exemple, les grands concerts.

    ➜ En ce qui concerne les petits événements, représentations culturelles et autres, ainsi que les congrès à l’intérieur, ils restent possibles à condition d’avoir maximum 200 participants. Le public doit être assis, avec masque obligatoire et Covid Safe Ticket (à partir de 50 visiteurs).

    ➜ Les cinémas peuvent accueillir maximum 200 personnes par salle, moyennant le respect d’une distance de 1,5 m entre chaque groupes.

    > Événements publics en extérieur

    ➜ Le Comité rappelle que les organisateurs sont responsables de mesures de gestion de la foule. Le Comité demande aux autorités locales de contrôler strictement ces mesures. Si ces mesures ne peuvent être respectées, ces événements doivent être annulés.

    > Rassemblements privés à l’intérieur

    ➜ Tous les regroupements et activités privés à l’intérieur sont provisoirement interdits, en ce compris les activités organisées, sauf

    ➜ Une exception est prévue pour  :

    – les réunions privées qui se déroulent à domicile ou dans un hébergement touristique de petite taille (15p) ;

    – les réunions privées qui se déroulent dans le cadre d’un mariage ou de funérailles ;

    – l’exercice du sport à l’intérieur ;

    – les entraînements sportifs ;

    – l’exercice professionnel d’activités (p.ex. les professionnels du sport, de la musique) ;

    – les réunions avec publics vulnérables (AA, alphabétisation…).

    Compétitions sportives

    ➜ Le public lors des événements sportifs à l’extérieur reste autorisé.

    ➜ La présence de public est interdite lors des compétitions sportives organisées à l’intérieur. Les participants mineurs peuvent être accompagnés par deux adultes.

    Travail

    ➜ Rien ne change pour le télétravail : obligatoire 4 jours par semaine (donc maximum 1 jour de présence sur le lieu de travail par semaine).

    ➜ Teambuildings et fêtes d’entreprises sont interdits.

    Ces mesures entrent en vigueur le samedi 4 décembre 2021.

    ➜ Le Comité de concertation réévaluera la situation épidémiologique au cours de la semaine du 20 décembre.

    ➜ Le Comité de concertation attire l’attention sur le fait que les bourgmestres ont, à tout moment, la responsabilité d’annuler les événements qui présenteraient un risque épidémiologique, après concertation avec les instances sanitaires compétentes.

    (Source La Meuse)

  • Le ras-le-bol d'une maman

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    © Archives P. Neufcour

    Cet avant midi, une habitante du quartier s'est présentée à nous et nous a remis une lettre qu'elle avait rédigée. Cette dame souhaite que ses propos soient rendus publics et arrivent (peut-être) jusqu'aux personnes intéressées. Voici en substance le texte de ce document rédigé le 22 novembre.

    "Ce soir, je suis outrée par la situation vécue par ma fille Coraline. Depuis plusieurs mois, cette accompagnatrice de train a subi au cours de son travail, plus de quatre agressions violentes. Hier soir (lisez le 21 novembre) elle travaillait dans le train Bruxelles- Eupen, ramenant chez eux nombre de participants à la manifestation. Tâche ingrate, elle devait tenter de persuader les voyageurs, souvent alcoolisés, de respecter le port obligatoire du masque. S'agissant d'un convoi composé de voitures à deux étages, le jeune femme de 43 ans était accompagnée d'un collègue masculin. 

    Entendant du Rififi à l'étage Coraline a voulu monter pour, le cas échéant, prêter main forte à son collègue. Elle a été violemment bousculée alors qu'elle empruntait l'étroit escalier menant au premier. Heureusement, la présence de voyageurs dans cet escalier a amorti sa chute et l'accompagnatrice s'en tire sans blessures graves. Son collègue, lui, n'a pas eu cette chance : il a été véritablement "tabassé" et il s'en tire avec une côte fracturée. Le service Sécurail n'est pas intervenu mais ordre leur aurait été donné de "ne pas soumettre les manifestants à une trop forte tension (sic). Donc, pour la SNCB ce sont aux accompagnateurs de train de payer les pots cassés"

    Et la maman d'ajouter :

    "Comme un journaliste de la VRT l'a fait, je ne veux pas dramatiser la situation, mais je ne veux pas non plus être contactée par un hôpital qui me dirait que suite à une agression subie sur les lieux de son travail, ma fille est hospitalisée, en garderait des séquelles ou que son corps de trouve dans une morgue!

    Mesdames et Messieurs les Ministres, responsables en tous genres, je vous informe que je n'accepterai pas les excuses du genre " C'est la fatalité; on ne savait pas que le train serait bondé à ce point..." Ma fille vient de subir sa cinquième agression importante et se trouve en incapacité de travail pour huit jours.

    En règle générale, je suis une maman confiante dans les agissements de ses trois enfants. Je dois vous dire qu'à présent, je suis véritablement angoissée de voir Coraline partir travailler surtout qu'en plus elle termine très tard sur la ligne Ostende - Eupen, le plus longue de Belgique. Et malgré cela, ma fille continue à aimer son métier!

    Et le texte est signé Gaby, une maman qui a peur pour la sécurité de sa fille

    Tout d'abord, nous souhaitons un prompt rétablissement à Coraline. Mais les lecteurs sont en droit de se demander si leur sécurité, leur sécurité de voyageurs, est encore assurée dans nos trains. Pour une pure question de fric, on supprime les guichets (la présence de guichetiers était quand même sécurisante), on réduit ou supprime la présence d'accompagnateurs dans les trains, et par expérience, nous pouvons dire que sur la ligne Maastricht - Liège, la "hash connection " comme on l'appelle, la présence de membres de Sécurail est purement "fortuite".

    Alors, comme le dit Gaby, qu'attend-on pour agir ? Pour prendre les mesures qui s'imposent? On "s'en fout de l'architecture de la gare des Guillemins, de la mégalomanie des décideurs Carolos" les voyageurs veulent des trains à l'heure et sûrs.

    Pierre Neufcour

  • Liège - Liaison E25-E40/A602 : 4 nuits de fermetures nocturnes pour entretien trimestriel

     

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    Afin d’offrir des conditions optimales de sécurité et de mobilité aux usagers qui empruntent la liaison E25-E40/A602, quatre nuits de fermeture totale sont prévues du lundi 6 décembre au vendredi 10 décembre pour exécuter les travaux trimestriels classiques d’entretien. 

    MODIFICATIONS DES CONDITIONS DE CIRCULATION

     

    Afin de limiter l’impact sur le trafic, la liaison sera totalement coupée à la circulation uniquement de nuit, de 22h (fermeture progressive des accès dès 20h30) à 6h (réouverture progressive dès 5h).

     

    Cette fermeture portera sur les deux sens de circulation, entre l’échangeur n°35« Avroy/Laveu » et l’échangeur n°39 « Chênée » les nuits :

    • du lundi 6 décembre au mardi 7 décembre,
    • du mardi 7 décembre au mercredi 8 décembre,
    • du mercredi 8 décembre au jeudi 9 décembre,
    • du jeudi 9 décembre au vendredi 10 décembre.

    Les déviations habituelles seront mises en place via l’A604, itinéraires S1 et S20.

    POUR RAPPEL

    Ces fermetures permettront notamment d’effectuer divers nettoyages, l’entretien de la ventilation ainsi que des équipements électromécaniques. Ces opérations sont nécessaires pour assurer les conditions de sécurité requises pour circuler sur la liaison E25-E40/A602.

    Dans une optique d’optimalisation des chantiers, la signalisation pourra être étendue dans les zones d’approche de la liaison (entre les sorties « Embourg » et « Chênée » et entre les sorties « Bonne Fortune » et « Avroy/Laveu » dans les deux sens de circulation) pour effectuer d’autres travaux d’entretien. Une seule bande de circulation sera parfois accessible dans ces zones d’approche. Des accès et sorties situés dans ces zones pourront être fermés pendant certaines nuits. Des déviations locales seront alors mises en place.

    Ces travaux seront réalisés en collaboration avec le partenaire technique de la SOFICO, le SPW Mobilité et Infrastructures.

    Héloïse WinandyPorte-parole – Responsable de la CommunicationRue Canal de l’Ourthe 9/3 • 4031 AngleurMob. : +32 (0)495 28 43 46

    Tél. : +32 (0)4 231 67 39www.sofico.org