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Visé-infos - Page 320

  • La grippe de Hong-Kong a fait un million de morts en 1968. Pourquoi l'avons-nous oubliée?

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    Photo Keystone - Getty Images

    C’est une épidémie dont personne ne parle. Et pourtant la grippe de Hongkong de 1968-1969, souvent confondue avec la " grippe asiatique ", apparue 10 ans plus tôt, a fait un million de morts dans le monde, dont 31.000 en France. Elle apparaît d’abord en Chine en juillet 1968, mais se diffuse à Hongkong, où elle touche 15% de la population. Les soldats américains présents au Vietnam l’importeront aux Etats-Unis où elle va tuer 50.000 personnes en trois mois. Serge Jaumain, historien à l’Université Libre de Bruxelles la qualifie de première pandémie de l’ère moderne. " Elle se caractérise par sa vitesse de propagation, due à l’évolution très rapide des moyens de transport et la multiplication des transports aériens rapides. "  

     

    Les scientifiques de l’époque ne saisissent pas l’ampleur de la pandémie

    Elle arrive en Europe en deux vagues. La seconde, à l’hiver 69, est plus virulente. La maladie met des trains à l’arrêt - 10% des effectifs de la région toulousaine sont touchés à la SNCF. De nombreuses écoles doivent fermer par manque de professeurs.  Pourtant, dans les médias, la grippe de Hongkong ne fait pas les gros titres. Rien à voir avec la médiatisation actuelle de la crise du coronavirus.
     

    Du côté du monde politique, pas grand-chose ne bouge. Il faut dire que les hommes politiques sont encore ébranlés par Mai 1968 et ils estiment avoir d’autres chats à fouetter.

    Les scientifiques, non plus, ne saisissent pas l’importance de la pandémie. En octobre 1969, l’OMS les réunit à Atlanta pour une conférence internationale sur la grippe de Hongkong. Ils estiment que la pandémie est finie. Au cours des deux mois suivants, elle fera encore des milliers de victimes.

    Mais, il faudra attendre 2003, et les recherches de l’épidémiologiste français de l’Inserm, Antoine Flahault pour obtenir un bilan de la grippe de Hongkong. Comment expliquer un tel oubli ?

     Aujourd'hui, nous n'acceptons plus la mort

    " Le coût de la vie humaine était sans doute à l’époque fort différent. Avec la crise du coronavirus, pour la première fois, les sociétés ont choisi la vie plutôt que l’économie. ", tente d’analyser Serge Jaumain.

     

    Vincent Genin est chercheur en Histoire à l’école pratique des Hautes Etudes de Paris et à la KULeuven. Lui,aussi, tire le même constat que son collègue : " Il y a quelques années, la perspective de mourir d’une épidémie était certes effrayante mais pas inacceptable. Il y a eu une évolution des mentalités et, aujourd’hui, nous avons atteint un seuil anthropologique. Nous n’acceptons plus la mort. Nous observons, d’ailleurs, dans nos sociétés une disparition de la mort et de sa représentation. Des mouvements comme le transhumanisme plaident pour une humanité augmentée, c’est-à-dire, une humanité qui traverse la mort et devient immortelle. "

     

    La crise du coronavirus, une crise de la mondialisation

    Ce chercheur observe un autre phénomène dans la crise d’aujourd’hui : " Cette crise n’est pas seulement une crise sanitaire, c’est une crise de la mondialisation et de la fluidité. C’est une crise qui débarque en Europe, et plus spécialement en Belgique, en France et en Italie alors que des plans d’économie budgétaires assèchent le secteur de la santé depuis plusieurs années.  Depuis 15 ans, l’Italie a désinvesti plus de 15 milliards d’euro dans le secteur de la santé. "

    Si la grippe de Hong Kong n’a pas marqué les esprits de l’époque, le coronavirus , lui, laissera des traces indélébiles chez tous. Une conclusion évidente aux yeux de ces historiens même s’ils reconnaissent encore manquer de recul face à cette pandémie.

    Lucie Dendooven RTBF

  • Covid-19 : 268 décès recensés ces dernières 24 heures

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    Il n'y a pas eu de conférence de presse ce dimanche matin, mais les chiffres du dernier bilan ont été communiqués et le nombre de cas est en augmentation.

    Le nombre de nouvelles hospitalisations se stabilise

    Le samedi 11 avril, 1629 nouveaux cas ont été rapportés. 1003 patients résident en Flandre, 461 en Wallonie et 143 à Bruxelles. Nous n’avons pas d’information concernant le lieu de résidence des 22 dernières personnes. Le nombre total de cas confirmés s’élève à 29647.

    La situation se présente comme suit :

    • Au total, 5353 patients sont hospitalisés. 392 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées au cours des dernières 24h.
    • Au total, 1223 patients se trouvent en soins intensifs, soit une diminution de 39 patients au cours des 24 dernières heures.
    • 6463 patients sont sortis de l’hôpital et ont été déclarés guéris depuis le 15 mars, soit une augmentation de 477 au cours des 24 dernières heures.
    • 3600 décès au total ont été rapportés, soit une augmentation de 268 décès au cours des dernières 24h.
    • Sur ces 3600 personnes décédées, 54% sont mortes à l’hôpital, 41% dans une maison de repos et de soins, 0% à la maison et 3% à un autre endroit.

    Le nombre de cas sur notre territoire continue à augmenter. Le nombre de nouvelles hospitalisations se stabilise, mais reste assez élevé. Donc, tenez bon et suivez les mesures générales, prenez soin de vous et des autres.

    Êtes-vous malade (fièvre, toux, problèmes respiratoires, …) ?

    1. restez chez vous
    2. contactez directement votre médecin traitant
    3. suivez les recommandations du site web https://www.info-coronavirus.be.

    Afin que chacun puisse aider à ralentir la progression de la pandémie et protéger les pe

    rsonnes sensibles.

    Consultez le rapport sur la situation épidémiologique (inter)nationale du coronavirus.

  • Coronavirus : Marius Gilbert craint un rebond d'ici une semaine

    L’épidémiologiste a communiqué sur Twitter : « Une des grandes inconnues, c’est le nombre de personnes infectées et immunisées dans la population, et dans les différentes classes d’âge. Ce nombre va devoir être déterminé très prochainement et sera important pour guider les stratégies de sorties du confinement », commence-t-il.

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    « Depuis plusieurs jours, nous sommes à un plateau avec un nombre de personnes en soins intensifs et hospitalisées qui évolue très peu. Le relâchement mesuré par une augmentation de la mobilité fait craindre un rebond d’ici une semaine », a-t-il ajouté.

    « Les nouvelles admissions diminuent, mais très (trop) lentement, laissant craindre ici aussi, les conséquences d’un rebond. Du côté des décès, l’augmentation continue, mais l’augmentation des temps de doublement se confirme. »

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  • Coronavirus: «Lever les restrictions trop rapidement pourrait entraîner une résurgence mortelle», avertit l’Organisation mondiale de la santé

    Une levée prématurée des mesures de confinement prises pour endiguer la propagation du coronavirus Covid-19 pourrait entraîner une « résurgence mortelle » de la pandémie, a prévenu vendredi le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), comme le rapporte la VDN.

    « Je sais que certains pays préparent déjà la transition pour sortir des restrictions de confinement. Comme tout le monde, l’OMS aimerait voir les restrictions levées. Mais lever les restrictions trop rapidement pourrait entraîner une résurgence mortelle » de la pandémie, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.

     

    « Le reflux [de la pandémie] pourrait être aussi mortel que sa propagation s’il n’est pas géré convenablement », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève, siège de l’agence onusienne.

    L’OMS consulte les pays concernés pour élaborer des stratégies de déconfinement progressif et sûr. Six conditions doivent être remplies : contrôler la transmission du virus, assurer l’offre de santé publique et de soins, minimiser le risque dans des environnements exposés comme les établissements de santé de longue durée, mettre en place des mesures de prévention au travail, dans les écoles et d’autres lieux fréquentés, contrôler le risque de cas importés et enfin responsabiliser les populations.

    « Chaque individu a un rôle à jouer pour vaincre la pandémie », a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.

    En début de semaine, l’Autriche, la Norvège et le Danemark ont annoncé des plans pour lever progressivement les restrictions à compter de mi-avril. L’Italie, l’Irlande restent confinés jusque début mai.

  • La situation actuelle vue par Pierre Kroll

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