Les riverains de l'avenue Franklin Roosevelt, à Visé, respirent. Ouverte depuis quelques mois seulement, la discothèque Le Cap-Vert est priée de fermer ses portes jusqu'à nouvel ordre : jusqu'à ce qu'elle ait obtenu un permis d'exploitation en adéquation avec ses activités.

Depuis son ouverture à la fin de l’été, l’établissement ne cesse de susciter la colère des riverains. Nuisances sonores, bagarres, parking sauvage… La liste des plaintes est longue et les riverains sont à bout. À tel point que le Collège communal a pris une décision drastique : la discothèque doit fermer.

«  Le Cap-Vert existe depuis très longtemps, mais avant c’était plutôt un café-concert  », explique Marcel Neven, le bourgmestre de Visé. «  Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le même style d’établissement. Depuis sa réouverture, c’est devenu une discothèque. Si nous ne pouvons pas empêcher quelqu’un de faire commerce, nous devons veiller à ce que ça se fasse de la meilleure manière qui soit. Dans le respect du voisinage. Le Cap-Vert fonctionne avec le vieux permis d’exploitation qu’avait obtenu l’ancien propriétaire, mais ce permis a été octroyé pour une tout autre affectation. Une discothèque ne demande pas les mêmes conditions d’exploitation qu’un café-concert. Nous avons donc décidé de faire fermer le Cap-Vert jusqu’à ce qu’il ait obtenu un permis en adéquation avec ses activités. Permis dans lequel nous devrions imposer des conditions d’exploitation et des aménagements, notamment au niveau de l’insonorisation. Maintenant, si je ne peux pas l’empêcher d’ouvrir, je ne peux que lui conseiller d’aller s’implanter dans un endroit plus désert. Le Cap-Vert est situé en pleine zone d’habitat, dans un endroit où il y a peu de parking. Je vois mal les clients aller se garer quai des Fermettes…  ».

Plus d’informations à ce sujet, ainsi que la réaction du patron de l’établissement, à lire dans La Meuse édition Liège de ce mercredi, ainsi que dans nos éditions numériques, surhttp://num.sudinfo.be

A.D. et Y.G