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Infrabel a décidé de supprimer de nombreux passages à niveau et de les remplacer par des alternatives plus sûres pour la circulation locale. C’est le cas à Cheratte, où deux passages à niveau seront supprimés sur la ligne ferroviaire 40 Liège-Visé-Maastricht. Un premier passage à niveau, le nº16 de la rue Pierre Andrien, prolongée par la rue Joseph Lhoest, a été supprimé définitivement depuis le 2 juillet dernier. Un passage sous les voies permet le passage des piétons et des cyclistes. Des rampes d’accès PMR sont en cours de réalisation et devraient être opérationnelles en novembre prochain. Un second passage à niveau, le nº15 de la rue du Curé, prolongée par la rue Césaro près de l’autoroute A3, le sera en avril 2022.
En ce qui concerne ce second passage à niveau, un tunnel sous les voies, face à la place Atatürk à Cheratte a été installé par l’entreprise Besix du 17 au 20 septembre dernier. « Ce tunnel de 100 tonnes, long de 14 mètres et haut de sept mètres, a été poussé en dessous des voies de la ligne 40 du vendredi soir à 23h au lundi matin à 1h. Nous disposions d’un délai de 53h et nous avons finalement réalisé les travaux en 49h. La circulation ferroviaire a été interrompue le week-end durant ces travaux. Le tunnel permettra aux usagers de la SNCB et aux riverains de passer en toute sécurité d’un côté à l’autre », précise Arnaud Fobe, chef de projet adjoint.
« Des rampes d’accès de chaque côté vont être construites en forme de U. Nous travaillons actuellement à 3,5 mètres sous le niveau de la Meuse avec un système de pompage. Un système qui ne sera plus de mise lors de la mise en service du tunnel sous voies et de ses rampes d’accès », ajoute Arnaud Fobe.
Les travaux d’aménagement se poursuivent activement jusqu’en avril prochain.
Marc Gérardy pour La Meuse
Ce lundi après-midi, on a frôlé le pire à Richelle.
Alors qu’une voiture circulait rue de Richelle, à hauteur de la rue de l’Oseraie et du célèbre glacier Hugo, un chêne d’une taille imposante et situé sur une propriété privée s’est effondré sur le véhicule.
Fort heureusement, le conducteur s’en sort miraculeusement bien. « Il souffrait de courbatures et de douleurs au genou gauche. Il boitait également », nous confirme-t-on à la zone de police de la Basse-Meuse. « Mais il s’est rendu à l’hôpital par ses propres moyens. »
Plus de peur que de mal donc. L’accident a néanmoins engendré la fermeture de la route pendant un bon moment, alors que la fête du village battait son plein. Les pompiers sont venus sur place pour débiter l’arbre et le service des Travaux de Visé a évacué les morceaux. L’ALE a également dû intervenir puisque, en tombant, l’arbre a arraché des câbles électriques. Mais tout est depuis rentré dans l’ordre depuis.
Photo de Laura Hollange
L'ancien hôtel Quaden, réputé pour sa préparation de l'OIE
Sur la route d’Argenteau, au temps des cycles primitifs (et point encore électriques), le pédalard Eddy malhabile avait écrasé une oie superbe et grasse à ravir. Cité devant le commissaire Lam…..en paiement de neuf francs, il ne voulait en payer que six. Marie, dit le commissaire à la plaignante : vous voulez neuf francs et vous abandonnez votre oiseau , n’est-ce pas ? Votre adversaire ne désire pas s’embarrasser du volatile : il l’abandonne et vous donne six francs. Je vais ajouter trois francs de ma poche, cela fera neuf, le garde champêtre portera l’oie à ma femme et tout le monde sera content.
Même l’oie ! qui fut très contente d’être préparée à la mode de Visé, suivant la recette de Castel Jaloux (du Gourmet de Liège) qui en aurait détenu le secret
Présentons-là donc
Employer de préférence, une oie d’un an, n’ayant pas encore pondu : la chair en est plus faite et supporte le mieux le genre de cuisson qui lui est appliqué ; elle donne aussi un meilleur goût. La trousser après en avoir retiré la graisse et la mettre cuire avec ses abatis dans une casserole en la mouillant d’eau ou de bouillon à couvert. Saler, faire bouillir et écumer pour la garnir avec une ou deux têtes d’ail épluchées, carottes, oignons piqués de deux clous de girofle, bouquet de persil, poivre en grains , cuire doucement.
Quand l’oie est cuite, la dépecer et placer les morceaux dans un grand sautoir avec un peu de graisse d’oie fondue et autant de beurre. Laisser mijoter doucement jusqu’à ce que les morceaux soient bien imprègnès de beurre. Avec la graisse de l’oie, fondue et passée, marquer un petit roux et le cuire sans le laisser se colorer. On le mouillera avec la cuisson de l’oie, en veillant à tenir la sauce un peu épaisse ; on la dépouillera quelque temps sur le coin du feu, puis on la liera avec 4 jaunes d’œuf et un bon morceau de beurre. La sauce se trouve alors très épaisse. On la relâche avec de bonne crème jusqu’à ce qu’elle soit à point. ON la passe et on la finit en y incorporant quelques gousses d’ail cuites au lait et passées à l’étamine. Dresser les morceaux d’oie sur un grand plat et les napper de cette sauce. Rappelons à ce sujet que c’est chez Quaden-Dossin au Grand Hôtel de Visé, que l’oie se prépare de mieux . La réputation de cette maison de premier ordre connue pour sa cuisine exquise et ses vins merveilleux n’est plus à faire. Elle est célèbre dans l’Europe entière.
UN ADOUBE DE LA CONFRERIE DE L’OIE