Photos T.VA
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La Ville de Visé, capitale de la Basse-Meuse, a forgé depuis longtemps sa réputation de centre touristique reconnu.Vous pouvez découvrir cet été la cité de l’Oie (l’oie blanche est l’emblème de la Ville et un plat typique lui est dédié) de manière originale, au fil de l’eau, lors d’une croisière sur la Meuse à bord du « Prince Albert » tous les mercredis et dimanches du mois d’août au départ de l’île Robinson.Une île constituée vers 1870 qui est accessible toute l’année avec une plaine de jeux et de nombreuses manifestations ainsi que le royal centre nautique, club de voile, d’aviron et de modélisme qui occupe la pointe de l’île.Migration de... poissonsÀ voir au pont-barrage de Lixhe, l’échelle à poissons, formée de bassins en escalier, qui permet la migration des saumons ou des truites. Le port de plaisance de Visé, qui peut accueillir une soixantaine de bateaux, présente sa capitainerie avec son architecture... en forme d’oie tandis que le port d’Argenteau accueille les bateaux qui transportent les marchandises. Lesquelles repartent en camion, via le Trilogiport, plate-forme multimodale. Les lieux permettent de nombreuses balades pédestres et cyclables.Nature et cultureLa Gravière Brock offre un réservoir biologique et un espace vert récréatif accessible à tous alors que le Hemlot est une terre marécageuse, aussi appelée l’île aux oiseaux, qui héberge hérons, oies, cormorans. martins-pêcheurs...La vallée de la Julienne est le véritable poumon vert de la région. Elle propose un réseau de promenades, une plaine de jeux et un parcours santé notamment.Vous découvrez ensuite l’église Saint-Lambert d’Hermalle-sous-Argenteau avec son patrimoine remarquable: les fonts baptismaux du XI e siècle et le cénotaphe (monument funéraire), en marbre de Theux, à la mémoire de Renaud d’Argenteau et de son épouse.Passage obligé, la Collégiale de Visé de 779, Saint-Martin et Saint-Hadelin, avec les vénérables reliques de saint Hadelin conservées dans le chœur de la Collégiale dans une châsse ornée de reliefs en argent (1046-1170) et classée « Trésor mobilier de l’art mosan ».L’Hôtel de Ville de Visé (XVII e siècle) de style Renaissance mosane avec son clocher bulbeux et son carillon qui sonne tous les quarts d’heure vaut également le détour.Et après la croisière, vous pouvez profiter des nombreux commerces et restaurants de Visé. Santé !Marc Gerardy
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Un champion exceptionnel bien de chez nous JOSEPH BRUYERE
Photo La Meuse
Eh oui ! Joseph BRUYERE est bien originaire de Lanaye, plus précisément de Petit-Lanaye, bien qu’il soit né à MAASTRICHT le 5 octobre 1948. Sa maman Jeanne était hollandaise et comme le village n’était pas loin de Maastricht c’est là qu’elle a choisi d’accoucher...
C’est son père Louis, passionné de cyclisme, qui lui a acheté un dimanche de juin 1961 son premier vélo de course et pas n’importe où, … sur La Batte à Liège. Comme il n’y avait pas de place pour mettre le vélo dans la Renault 4 de son papa, Joseph est revenu de Liège en pédalant, voilà le départ d’une belle carrière cycliste.
Il a commencé par des courses dans la région, notamment à Lanaye en 1961 mais beaucoup d’autres allaient suivre. Professionnel de 1970 à 1980, citons parmi ses nombreuses victoires, les plus fantastiques « Liège-Bastogne-Liège » gagnées à deux reprises (1976 et 1978) sans oublier ses participations à six tours de France et cette superbe victoire de l’étape de 1972 disputée entre Auxerre et Versailles. Joseph a également porté le maillot jaune par deux fois, en 1974 pendant trois jours et en 1978 pendant huit jours. Il a également remporté une étape au Tour d’Italie. Son palmarès est éloquent tant en amateur qu’en professionnel. Qui ne se souvient pas de ses trois victoires « le circuit Het Volk » ?
Porte drapeau du cyclisme wallon pendant deux lustres, Joseph BRUYERE est dans la lignée de ses glorieux prédécesseurs liégeois Emile MASSON, Marcel DUPONT et Jean BRANKART.
Mais Joseph est également l’un des plus fidèles lieutenants du cannibale Eddy MERCKX. « Le Merle blanc » comme l’a surnommé Théo Mathy est le plus inconditionnel de tous les Merckxistes. Il a fait partie de son équipe jusqu’à la retraite sportive de ce dernier. Une fois sa carrière terminée, Joseph BRUYERE deviendra employé à la Province de Liège et plus précisément au service des Sports. Actuellement ce grand champion bénéficie d’une pension bien méritée entourée de son épouse Myriam, de son fils Olivier, de sa fille Régine sans oublier son petit-fils Aymeric.
Pour en savoir plus, nous vous conseillons le magnifique livre de Didier MALEMPRE avec une préface d’Eddy MERCKX qui est édité aux éditions Luc Pire.
Pour la S.R.A.H.V Guy Reggers
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Des travaux sur l'autoroute entre Cheratte et Wandre (en direction de Liège)
Les congés d’été et leur baisse de trafic vont être mis à profit pour mener un chantier pendant deux semaines sur l’autoroute E25/A25 entre Cheratte et Wandre, uniquement en direction de Liège.
Ces travaux permettront de procéder, en fonction du tronçon, à la réfection de la couche de roulement ou des couches supérieures du revêtement. Sur certaines zones, l’intervention sera localisée.
Pendant les travaux, la vitesse sera limitée à 70 km/h.
Le chantier se découpera en deux phases :
- Du lundi 10 août, 21h, au jeudi 13 août, 6h :
les usagers circulant sur l’autoroute E25/A25 en direction de Liège devront emprunter l’ellipse de l’échangeur de Cheratte qui les ramènera directement sur l’autoroute.
- Du lundi 17 août minuit, au jeudi 20 août, 6h :
les usagers circulant sur l’autoroute E40/A3 depuis l’échangeur de Loncin et souhaitant se diriger sur l’E25/A25 en direction de Liège devront suivre une déviation mise en place dans l’échangeur de Cheratte.
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Ces travaux, financés par la SOFICO, seront réalisés en collaboration avec le partenaire technique de la SOFICO : le SPW Mobilité et Infrastructures.
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La commune de Blegny est en deuil : Myriam Abad-Perick est décédée
Après une dizaine de jours d’hospitalisation, la mauvaise nouvelle est tombée lundi : Myriam Abad-Perick a appris qu’elle ne survivrait pas de sa leucémie. Fidèle à ses habitudes, la socialiste a toutefois gardé le moral, tentant de positiver avec sa famille, ses amis et les personnes qui lui rendaient visite. Mais cela n’a malheureusement pas suffi et elle s’est éteinte mercredi en début de soirée à l’âge de 62 ans, provoquant l’émoi dans la commune de Blegny et dans ses environs. Il faut dire que sa popularité était aussi forte que sa franchise, son honnêteté et surtout sa joie de vivre.
À Blegny, il n’y a d’ailleurs quasiment que le poste de bourgmestre que Myriam Abad-Perick n’a jamais occupé ! Elle a siégé au Conseil communal durant 37 ans. C’est en fin d’année 2018 qu’elle a tourné la page, consciente que ses soucis de santé commençaient à devenir trop problématiques. « L’aventure politique avait débuté en 1981 », nous confiait cette fille d’immigré espagnol avant son dernier Conseil.
Des attributions, Myriam en a reçu une flopée durant sa longue carrière politique à Blegny. « Si je jette un coup d’œil dans le rétroviseur, je remarque que j’ai tout eu en charge sauf la culture et l’enseignement », ajoutait-elle aussi avec un grand sourire.
À noter que Myriam Abad-Perick a en quelque sorte écrit l’histoire de sa commune. En effet, elle avait été la première conseillère communale féminine à Blegny. Ensuite, elle a aussi été conseillère provinciale puis présidente du conseil.
(Yannick Goebels)