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  • La newsletter du Musée

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    Mercredi 18 JANVIER 2023 à 20h :Conférence de André ROCCO à la salle polyvalente des Tréteaux (1er étage), rue de la Chinstrée :« Les échanges politiques et culturels à la Renaissance italienne » En 1537, une prestigieuse sculpture de Michel-Ange est envoyée depuis Florence, par bateau et dans le plus grand secret, en Espagne. A une époque où les conditions de voyage sont plus difficiles qu’aujourd’hui, qu’est-ce qui justifie un tel envoi ? A qui cette œuvre d’art est-elle destinée ? Quelle est sa fonction ?  Les œuvres d’art ont toujours joué un rôle dans la construction et la consolidation des pouvoirs. Elles peuvent être échangées sous la forme de dons pour faciliter des négociations politiques ou corrompre un interlocuteur. Elles peuvent aussi être acquises pour assurer prestige et autorité à leurs commanditaires. Ces œuvres – mais aussi d’autres gammes d’objets tels que des livres, du parfum, des animaux ou même de la nourriture – sont des outils politiques et diplomatiques essentiels. En partant de quelques œuvres d’art emblématiques, encore existantes aujourd’hui, il est possible de reconstruire les relations entre les cours princières de la Renaissance. Cette conférence vous  invite à une plongée vertigineuse dans un monde d’un autre temps, entre assassinats, pièges et trahisons, à une époque où art et pouvoir allaient de pair.

    Présentation de l’orateur 

    André Rocco est titulaire de deux Masters en Histoire (l’un à finalité approfondie, l’autre à finalité didactique), obtenus à l’Université de Liège en 2020. Après avoir travaillé en tant qu’archiviste pour le projet EpistolarITA. Lettere italiane dell’Età moderna, il est actuellement doctorant au sein du Département des sciences historiques de l’Université de Liège ainsi que membre de Transitions – Unité de recherches sur le Moyen Age & la première modernité. Ses recherches portent sur la diplomatie des états italiens et les échanges artistiques au 16e siècle. Son mémoire de recherche était consacré à l’étude des pratiques diplomatiques de l’ambassadeur florentin Averardo Serristori (1497-1569). Ce travail lui a permis d’effectuer plusieurs séjours de recherche à l’Archivio di Stato di Firenze  et de lier des liens précieux avec le Medici Archive Project. A présent, il prépare, sous la direction de Laure Fagnart, une thèse de doctorat provisoirement intitulée « Etude de la pratique du don diplomatique entre les cours de Florence et de Ferrare dans la seconde moitié du 16e siècle (1569-1598) ». Ce projet vise à étudier les ressorts de la diplomatie culturelle déployée par les deux principautés pour mieux comprendre leurs intentions politiques réciproques. 

    Réservation obligatoire.

    Participation de 3€ pour les membres et de 6€ pour les non membres de la SRAHV.

    tel: 04/374.85.63

    mail: info@mahvi.be

  • Deux candidats sont en lice pour devenir le nouveau chef de zone de police de la Basse-Meuse

    Dans sept mois, l’actuel chef de la zone de police de la Basse-Meuse partira à la pension. La procédure pour son remplacement est en cours. Et surprise, il n’y a que deux candidats. Le choix devrait se faire en mars ou avril prochain.

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    Le 1er août prochain marquera la fin de l’ère « Alain Lambert ». Après dix années passées à la tête de la zone de police de la Basse-Meuse, l’homme partira à la pension.

    Début novembre, la procédure pour lui trouver un remplaçant était lancée avec un appel à candidature. Les commissaires divisionnaires intéressés – c’est le grade requis pour pouvoir postuler – avaient jusqu’au début décembre pour rentrer leur candidature.

    Cet appel terminé, on connaît donc aujourd’hui les candidats. Et ils ne sont que deux. Une nouvelle quelque peu surprenante. La zone de police a en effet très bonne réputation, elle dispose d’infrastructures qui lui sont enviées et de finances très saines. De plus, c’est une zone de défis, voisine de deux pays avec la criminalité trans-frontalière qui peut en découler.

    Elle s’étend également entre ville et campagne (Bassenge, Blegny, Dalhem, Juprelle, Oupeye et Visé), avec les problématiques spécifiques qui vont avec. Le président de la zone de police, Serge Fillot, s’attendait donc à avoir quatre, cinq voire six candidatures. Il n’en est donc rien puisqu’ils ne sont finalement que deux.

    Lentz Vs Dejace

     

    Et le premier d’entre-eux n’est absolument pas une surprise puisqu’il s’agit de Jean-Luc Lentz. Il travaille au sein de la zone de police de la Basse-Meuse depuis près de cinq ans. Il occupe la fonction de chef de zone adjoint après avoir été directeur de la proximité. Et si sa candidature n’est pas une surprise, c’est notamment parce qu’il vient tout récemment d’obtenir son brevet de direction, et donc de devenir commissaire divisionnaire. L’homme ne s’était jamais non plus caché qu’il était candidat au poste d’Alain Lambert.

     

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                                                                     Christian Dejace (SP)

    Le second et dernier candidat est une demi-surprise. Il s’agit de Christian Dejace, chef de la zone de police Beyne/Fléron/Soumagne depuis 2008. Demi-surprise parce que, en octobre dernier, son nom circulait déjà comme candidat potentiel. Lorsque nous l’avions interrogé, il laissait néanmoins planer un certain doute sur ses intentions : « Une rumeur reste une rumeur. J’en suis à mon 3e mandat ici à Beyne/Fléron Soumagne et je vais devoir demander un renouvellement début de l’année prochaine car je n’ai pas l’envie de partir. Néanmoins, il ne faut jamais fermer de porte. »

    La suite ?

    Les deux candidats connus, la procédure de sélection va encore connaître quelques étapes. « La commission se réunira une première fois en janvier, précise Serge Fillot, également bourgmestre d’Oupeye. Nous analyserons les candidatures et notamment les titres et mérites. Nous déciderons ensuite des étapes suivantes. »

    Le président de la zone n’a pas souhaité faire d’autres commentaires, préférant rester prudent. On se souvient en effet que depuis la fusion des polices, la zone de police de la Basse-Meuse a connu plusieurs couacs de procédures pour désigner ses deux chefs de zone précédents. Des procédures qui ont entraîné de nombreux recours au Conseil d’État. Pour y mettre fin, un accord financier était trouvé avec le candidat malheureux. Il avait touché 250.000 € pour arrêter tout recours. Un scénario que la zone ne veut pas réitérer.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)