Les anciens gendarmes, puis les policiers ont depuis plusieurs années pris l'habitude d'honorer la mémoire des deux premiers gendarmes belges tombés, à Visé, sous les balles de l'agresseur allemand. Tous deux issus de la brigade de Gemmenich, l'un était âgé de 51 ans, l'autre de 31. Les nombreuses associations participantes ont procédé à un dépôt des fleurs au monument "de la Place Reine Astrid" érigé en leur mémoire. Ce matin, les associations des Anciens de la Gendarmerie, les autorités communales, les autorités de Police, les porte-drapeaux des associations patriotiques, de l'International Police Association, une délégation des anciens para-commandos, les représentants des trois gildes Visétoises, une délégation de Carabinieri italiens, etc...ont procédé déposé des gerbes devant la stèle commémorative. Nous noterons la présence du dernier "Commandant de District de Gendarmerie" de Liège, le colonel e.r. Jacques Chantry ainsi que celle du Chef de zone de la Police de la Basse-Meuse, Alain Lambert.

Dans son allocution, le colonel e.r. Gil Bourdoux s'est plu à rappeler quelques-uns des actes et comportements héroïques des policiers et gendarmes durant les conflits mondiaux, rappelant que ces hommes étaient tombés, et continuent encore à tomber pour défendre nos libertés et valeurs démocratiques.
Un "trompette" de la musique de la police de Bruxelles a exécuté successivement "Au Champs" et la "Brabançonne" avant que ne retentisse le début de la marche de la Gendarmerie. Nombreux étaient également les citoyens visétois à s'être joints à l'évènement.
A l'issue de la partie "protocolaire", un drink et un repas avaient lieu dans la salle des Anciens Arquebusiers.
(En marge droite, un pêle-mêle reprenant quelques photos prises lors de l'évènement)
P. Neufcour

Un musée se doit de restaurer les pièces majeures du patrimoine qui lui a été confié. Le musée régional de Visé a depuis quelques années pu jouir de la possibilité de recevoir des dons immunisés. Une partie de cette recette permise par les donateurs a permis de restaurer quelques pièces majeures du patrimoine visétois ; citons le christ des escaliers de Lorette enlevé de son piédestal en 1913, superbe pièce du 17e s. ; un tableau du célèbre Fromondus de Haccourt ; le soupirail de la cave du principal bâtiment gallo-romain de Visé (Centre culturel) ; la remise en état d’une peinture évoquant la déportation des visétois en août 1914 ; le réencadrement de peintures de Joseph Cambresier de Lixhe ou de de Lincé d’Oupeye. Une des autres pièces vient de revenir en ce mois de juin de l’atelier de restauration : une superbe écharpe maçonnique datant du 19e s. que le musée possède dans le fonds Jaminet, qui était accompagné d’un service et du marteau cérémoniel. Elle aurait appartenu à un des membres du gouvernement provisoire de notre pays en 1830-1831 ( ?). Mais une autre pièce, un drapeau de l’association des ex-déportés civils de Visé le 16 août 1914 est dans l’atelier de la restauratrice, Mme Carpentier et nécessitera un travail minutieux. Des dons seront encore nécessaires pour ce financement. Les dons de 40 € et plus permettent d’obtenir une attestation fiscale pour l’année fiscale en cours. Renseignement sur le site du musée 
