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Confréries - Page 3

  • La confrérie de l'Oie sur la braderie

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    Comme vous le savez toutes et tous la grande braderie du commerce visétois se déroulera ces 18 et 19 juin dans le centre de notre ville. La Confrérie Visétoise de la Délicieuse Oie du Gay Savoir en Bien Mangier sera présente les deux jours afin de vous proposer des assiettes apéritives préparées sur place, et bien entendu, avec un contenu à base de viande d'oie. Vous pourrez également y savourer des vins rouges et blancs, de la bière et des "softs". Le tout à des prix plus que démocratiques. N'hésitez pas à venir nous dire bonjour. Personnellement je serai à notre stand samedi !

    Au nom de la Confrérie,

    Pierre Neufcour

    Grand Chevaleur

  • Le Café liégeois de Marc Carnevale : Les légendes de l'Oie à l'instar se Visé

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    Marc Carnevale l’aime avec de la purée et des croquettes. © V.A T

    Tous les mardis, Marc Carnevale partage avec nous son « Café Liégeois ». Le patron des Sabots d’Hélène dans le Carré nous propose ses histoires ancrées dans le patrimoine de notre Cité ardente.

    Personnage haut en couleurs à la verve aussi brûlante que les braises de ses charbonnades, Marc devient intarissable quand il s’agit d’évoquer sa passion pour le vin, mais également Liège, son histoire, sa cuisine et son patrimoine. Dans ce dixième épisode de son « Café Liégeois », il nous emmène en Basse-Meuse et nous conte l’histoire de l’oie à l’instar de Visé. « Nous sommes au Moyen Âge, au pied de Visé coule la Meuse. Autrefois large rivière peu profonde, elle formait de petits îlots où les oies sauvages allaient se réfugier. Elles se protégeaient des prédateurs et y trouvaient leur nourriture, dont l’ansérine et l’ail des ours. C’est au 14 e siècle que ces oies seront apprivoisées. Les gardeuses d’oies, généralement des jeunes filles de 12 à 15 ans, les promenaient à la recherche de nourriture. Souvent, c’est en ville qu’elles venaient se délecter des détritus que les gens jetaient par les fenêtres. »

    Trois légendes visétoises

    Devenue l’emblème de la ville de Visé, la bien nommée Cité de l’oie, l’oie est aussi la star d’une recette qui porte désormais son nom. «Alors, tu dois savoir qu’il existe trois histoires qui sont à l’origine de cette fameuse recette. Une première légende raconte que les Liégeois chassent le Prince-évêque qui part se réfugier à Maastricht. Pour contre-attaquer, il engage des mercenaires. Mais pour reconquérir Liège, ces derniers doivent passer par Visé. Une jeune gardeuse d’oies va fendre le crâne d’un mercenaire avec son pique et lui prendre son étendard. Un acte héroïque qui va galvaniser les Visétois. C’est en l’honneur de cette gardeuse qu’ils vont manger de l’oie. Une autre légende parle d’un duc qui attaque, pille et met le feu à Visé pendant la nuit. Censées réveiller les habitants en cas de danger, les oies de Visé vont payer cher leur silence durant cette nuit. Le lendemain, elles seront abattues et mangées en guise de punition. Enfin, il y a l’histoire de ce charretier qui s’est fait poursuivre par un paysan pour avoir écrasé sa meilleure oie. Le charretier propose 6 francs pour payer l’oie, le paysan refuse et en veut 9 ! C’est un policier qui va trancher et payer la différence afin de garder l’oie. C’est sa femme qui la cuisinera ensuite dans du bouillon. »

    La recette traditionnelle

    Mais quelle est cette fameuse recette de l’oie à l’instar de Visé ? « J’y viens ! Tu dois savoir qu’il y a autant de recettes que de Visétois et que cette recette a évolué au fil des années. Alors, tu dois prendre une oie, la dégraisser et bien réserver la graisse ! On va la cuir dans une espèce de court bouillon pendant plus de quatre heures. Elle doit ensuite reposer 24 heures. C’est une recette qui prend deux jours. Il faut dépecer la bête en enlevant le plus d’os possible. La passer à la chapelure et la faire frire dans la graisse conservée. Ensuite, il faut faire réduire le bouillon, un peu comme pour un Vol-au-vent, ajouter de l’ail, de la mie de pain, du gingembre, de la crème, sel, poivre, muscade. Généralement, on l’accompagne de frites. Moi je l’aime avec de la purée et des croquettes pour m’en mettre plein la panse. » L’oie à l’instar de Visé possède depuis lors de sacrées références. «C’est le premier plat qui a quitté nos frontières. Au début du 20 e siècle, Auguste Escoffier, notre maître à tous, en parle dans son livre. Le premier Larousse gastronomique cite la recette avec une petite erreur. Visé est décrite comme... ville flamande ! Certains la mangent même à Noël farcie à la pomme au lieu de la dinde. » Notons encore qu’il existe depuis 1987 une confrérie dédiée à l’oie à l’instar de Visé, la « Confrérie de la Délicieuse Oie du Gay Savoir en Bien Mangier de Visé ». « Je tiens enfin à remercier le restaurant Chez Adam à Visé pour la dégustation. »

    VINCENT ARENA . 

  • UNE HISTOIRE D’OIES : L’OIE A LA MODE DE VISE, un bonjour de 1903 (1/3)

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    L'ancien hôtel Quaden, réputé pour sa préparation de l'OIE

    Sur la route d’Argenteau, au temps des cycles primitifs (et point encore électriques), le pédalard Eddy malhabile avait écrasé une oie superbe et grasse à ravir. Cité devant le commissaire Lam…..en paiement de neuf francs, il ne voulait en payer que six. Marie, dit le commissaire à la plaignante : vous voulez neuf francs et vous abandonnez votre oiseau , n’est-ce pas ? Votre adversaire ne désire pas s’embarrasser du volatile : il l’abandonne et vous donne six francs. Je vais ajouter trois francs de ma poche, cela fera neuf, le garde champêtre portera l’oie à ma femme et tout le monde sera content.

    Même l’oie ! qui fut très contente d’être préparée à la mode de Visé, suivant la recette de Castel Jaloux (du Gourmet de Liège) qui en aurait détenu le secret

    Présentons-là donc

    Employer de préférence, une oie d’un an, n’ayant pas encore pondu : la chair en est plus faite et supporte le mieux le genre de cuisson qui lui est appliqué ; elle donne aussi un meilleur goût. La trousser après en avoir retiré la graisse et la mettre cuire avec ses abatis dans une casserole en la mouillant d’eau ou de bouillon à couvert. Saler, faire bouillir et écumer pour la garnir avec une ou deux têtes d’ail épluchées, carottes, oignons piqués de deux clous de girofle, bouquet de persil, poivre en grains , cuire doucement.

    Quand l’oie est cuite, la dépecer et placer les morceaux dans un grand sautoir avec un peu de graisse d’oie fondue et autant de beurre. Laisser mijoter doucement jusqu’à ce que les morceaux soient bien imprègnès de beurre. Avec la graisse de l’oie, fondue et passée, marquer un petit roux et le cuire sans le laisser se colorer. On le mouillera avec la cuisson de l’oie, en veillant à tenir la sauce un peu épaisse ; on la dépouillera quelque temps sur le coin du feu, puis on la liera avec 4 jaunes d’œuf et un bon morceau de beurre. La sauce se trouve alors très épaisse. On la relâche avec de bonne crème jusqu’à ce qu’elle soit à point. ON la passe et on la finit en y incorporant quelques gousses d’ail cuites au lait et passées à l’étamine. Dresser les morceaux d’oie sur un grand plat et les napper de cette sauce. Rappelons à ce sujet que c’est chez Quaden-Dossin au Grand Hôtel de Visé, que l’oie se prépare de mieux . La réputation de cette maison de premier ordre connue pour sa cuisine exquise et ses vins merveilleux n’est plus à faire. Elle est célèbre dans l’Europe entière.

    UN ADOUBE DE LA CONFRERIE DE L’OIE

  • Le Maître des Agapes de la Confrérie de l'Oie visétoise récompensé par le prestigieux prix AURUM

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    La Confrérie Visétoise de la Délicieuse oie du Gay Savoir en bien mangier est à la fois triste et heureuse.

    Triste parce que cette année encore, suite aux restrictions dues au Covid, elle ne pourra pas tenir son Grand Chapitre, mais heureuse de vous annoncer que (sauf circonstances exceptionnelles et imprévisibles) le repas de l'Oie de la Saint-Martin se déroulera bien le 11 novembre comme le veut la tradition.

    Notre confrérie est membre du C.E.U.C.O (Conseil Européen des confréries oeuno-gastronomiques. En 2015, notre confrérie s'était vue attribuer à Perpignan le prix"AURUM" d'excellence récompensant la "Meilleure confrérie gastronomique européenne "

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                                                 Le Chef Jean Castadot de Hermée

    Cette année, c'est notre Maître des Agapes, Jean Castadot, qui s'est vu, à titre personnel, remettre le prestigieux prix AURUM dans la catégorie "European Chef 2021". en sa qualité de Président européen d'Euro-Toques. A titre d'information, Jean est également le président d'Euro-toques Belgique. Euro-toque est une association de Maîtres cuisiniers reconnus dans divers pays d'Europe.

    C'est donc, indirectement, que la Confrérie visétoise se considère comme honorée par cette reconnaissance européenne décernée à son Maître des Agapes par ses pairs européens.

    Vous trouverez des renseignements plus complets concernant notre confrérie sur :

    http://www.confreries.be/UNION/conf/vise/index.htmhttp://www.confreries.be/UNION/conf/vise/index.htm 

    ainsi que sur notre Maître des Agapes sur

    Jean Castadot | The Mastercooks of Belgium

    https://www.la-carte.be/fr/restaurants/belgique/liege/4680_hermee/jean-castadot/

    et d'autres dont la liste serait trop longue à énumérer ...

    Bravo et Félicitations Jean !

    Oie un jour, oie toujours.

    Pierre Neufcour, Confrère

  • L'Oie du Printemps supprimée

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    La Confrérie de la Délicieuse Oie du Gay Savoir en bien mangier signale qu'elle est contrainte, non sans regrets, d'annuler le Chapitre spécial de l'Oie du Printemps du 28 mars. Suite à la décision gouvernementale, toutes les manifestations de ce type sont désormais interdites.