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Culture - Page 5

  • Le M.A.H.Vi se sépare des doubles de nombreux livres et revues à très bas prix? Profitez-en !

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    Quoi de mieux pour partir en vacances ou se détendre chez soi qu'un bon bouquin ? 

    La Société royale Archéo-Historique de Visé et sa région (SRAHV) vous propose, outre ses nombreuses publications (« L’histoire des rues », « Les Nouvelles Notices Visétoises, « Les Rendez-vous de l’Histoire », « Les Cahiers de la généalogie », « Les Repros de l’histoire »,…)  que vous retrouverez sur leur site internet (https://www.mahvi.be/les-publications/) de nombreux livres et revues, qu’ils possèdent en double ou qui ne correspondent pas à leurs objets de recherche et d'étude. 

    Cette liste est sans cesse en cours d'actualisation... et ils commencent à manquer de place pour les stocker !  Notez bien que la plupart d'entre eux ne sont disponibles qu'en un seul exemplaire.  La perle rare s'y trouve peut-être ! 

    Intéressé(e) ?  Les ouvrages, dont vous retrouverez la liste sur le site (http://www.museedevise.be/marche-du-livre-livres-doccasion/) sont vendus à un prix démocratique et disponibles toute l’année au bureau du musée régional, 31 rue du Collège à Visé (1er étage, dans la tour) où la jeune et dynamique équipe vous recevra bien volontiers. Pour tout achat de minimum 10 €, un livre vous sera offert.  Pour toute commande, merci de vous adresser, soit directement au bureau du musée régional, soit par téléphone au 04 374 85 63 ou 0492 16 66 89 (heures de bureau), soit par mail (museeregional@vise.be  ou  info@mahvi.be). Si envoi par la poste, quelques frais de port devront être ajouté à la somme totale. 

  • LE CENTENAIRE DE BOZAR (Palais des Beaux-Arts de Bruxelles) DOIT BEAUCOUP A UN DALHEMOIS

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    La salle Henry Le Boeuf

    Le 4 avril 2022 seront fêtés les 100 ans d’un pilier culturel de notre pays , le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, dénommé depuis quelques années, BOZAR ; On doit cette création au beau-fils du général Albert Thys de Dalhem.Henry le Bœuf né à Schaerbeek le 23 avril 1874 épousa Louise, la fille aînée du général. Durant ses études de droit à l’Université de Bruxelles, il s’initia aux affaires en participant aux travaux de secrétariat de la Banque EMPAIN…..Son mariage l’orienta vers les affaires coloniales ; il y débuta à la direction des Magasins Généraux du Congo. En 1901, il participa à la fondation du Crédit Foncier d’Extrême-Orient dont il fut pendant de nombreuses années l’administrateur délégué. En 1909, il fut nommé administrateur de la Compagnie du Congo pour le Commerce et l’Industrie et, deux ans plus tard, de la Banque d’Outremer et de la Compagnie Maritime belge. La guerre terminée, Henry LE BŒUF participa à l’effort d’industrialisation du Congo, notamment au développement du port de Matadi, à l’intervention de la Société pour la Manutention dans les Ports du Congo (Manucongo) dont il assuma la direction, puis la vice-présidence. Nommé administrateur-délégué de la Compagnie Immobilière du Congo dès sa fondation en 1928, il se préoccupa de l’amélioration des conditions de logement des Européens dans le Bas Congo et fi t dresser un plan d’urbanisation de Matadi qui est encore d’actualité (en 1955). La même année, à l’occasion de l’absorption de la Banque d’Outremer par la Société Générale de Belgique, il entra au Conseil de direction de celle-ci.

    Très absorbé par ses nombreuses activités professionnelles, Henry LE BŒUF n’en continua pas moins à s’intéresser activement à toutes les initiatives susceptibles de promouvoir les Beaux-Arts en Belgique. En 1919, il prit en qualité d’administrateur-délégué, la direction des Concerts populaires qui fusionnèrent plus tard avec la Société Philharmonique créée à son initiative. Il fut en outre membre de la Commission de surveillance du Conservatoire de Bruxelles et administrateur de la Fondation Musicale Reine Elisabeth, président du Conseil d’Administration de la Revue Musicale de Paris.

    Henry LE BŒUF fut le créateur du Palais des Beaux-Arts, réalisation magnifique d’une pensée qu’il avait conçue dans sa jeunesse. En dépit de difficultés considérables, cette œuvre put être réalisée après huit années d’efforts incessants et ainsi qu’il l’a écrivit lui-même, la fondation du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles fut « l’œuvre de foi de ceux qui croient en la vertu de l’art et une œuvre de ténacité ». Animateur exceptionnel, Henry LE BŒUF sut ensuite, en peu de temps, faire de cette maison qu’il avait créée, « la maison de l’art vivant », suivant la conception qu’il s’en était faite. La grande salle de concert du Palais portea son nom et ce n’est que justice. Musicien lui-même, violoncelliste, il aima encourager les artistes, musiciens, peintres, graveurs, sculpteurs (on conserva à Dalhem, le magnifique buste en marbre de sa femme, à la Maison communale).

    A Dalhem, sur la route vers Bombaye, juste après le premier tournant, il fit élever plusieurs résidences pour les artistes qu’il désirait soutenir C’est à lui que l’on doit de nombreuses restaurations et constructions en style ancien, comme la Maison communale, en souvenir de son fils André, mort à Tientsin. Il conçut un vaste plan de transformation, malheureusement interrompu par les conséquences financières du krach boursier de 1929. Il cessa alors ses activités vers 1933 et retourna dans sa région natale où il décéda le 29 janvier 1935 (à Forest). Il eut quatre enfants dont ses fils André et Jacques qui passèrent bien des journées de vacances heureuses à Dalhem avec leurs cousins Jean et Gilbert PÉRIER, les fils d’une autre fille du général, Jeanne.

    (Extrait du livre de Jacques Detro : Dalhem-le-Comte, tome 2, édité par Blegny-Mines).

    Jean-Pierre Lensen

     

     

    EXTRAIT D’UNE LETTRE D’HENRY LE BOEUF

    La force de la Belgique est dans son travail, son initiative, son activité. Le Belge est peu contemplatif ; il n’a pas d’estime pour les jouisseurs. Les musées sont instructifs, éducatifs, moralisateurs : ils ne sont pas l’action. Parmi ses compatriotes financiers, industriels, commerçants, l’artiste belge, dans son inquiétude, sait être homme de vie et d’action. Il ne craint pas la recherche, l’exploration ; certains risquent l’expérience. Les expressions encore inemployées, en peinture et en musique, indisposent plus certains professeurs que le public ; celui-ci les regarde sans trop de prévention, avec bon sens, avec curiosité, parfois avec sympathie. Il faut à ces formes, dans la peinture, la sculpture, la musique, des locaux qui permettent de les juger, en montrant si elles sont sans issue ou si elles ouvrent vraiment des chemins nouveaux et enrichissent nos moyens de sentir. - Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, œuvre de ténacité et de foi, doit être une maison d’art vivante.

  • La culture à Visé : les prochaines activités aux Tréteaux

     

  • LES PATRIMOINES FERROVIAIRES : A LIRE, A VOIR, A VISITER

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    Photo d'illustration

    L’asbl Patrimoine Industriel Wallonie-Bruxelles , dont le secrétariat est situé à Blegny-Mine vient de sortir sa revue annuelle n°11 « Des usines et des hommes », consacrée aux patrimoines ferroviaires.

    Cette asbl dont la Société Archéo-Historique de Visé et de sa région fut une des premières à rejoindre cet organisme regroupe les associations intéressées aux patrimoines industriels et techniques. La première organisation globale fut d’ailleurs organisée à Visé en 1985 avec deux publications – toujours disponibles – et une exposition en la chapelle des Sépulcrines inaugurée par son président Claude Gaier, le député provincial Paul Bolland et la bourgmestre de Visé Pierrette Cahay.

    Pourquoi en cette année cette publication ?. Est-ce dû au thème d’Europalia sur le chemin de fer ?. Toujours est-il que ces 12 articles passent en revue des aspects intéressants le grand public. 1) Un hommage à son premier président Claude Gaier – 2) Préserver et perpétuer les gestes car ce patrimoine ferroviaire est aussi immatériel avec les passionnés qui font revivre certaines lignes dont l’association pour la sauvegarde du vicinal. Quelle nostalgie de vivre un voyage en train à vapeur ? 3) C’est un héritage à préserver comme les anciennes gares (voir Herve, Argenteau), les abris, les clôtures, les signaux. 4) Une sauvegarde le long de la Vennbahn dans les Cantons de l’Est avec un signal allemand à palettes, une grue à eau (alimentant les chaudières des locomotives à vapeur), un pont à peser les wagons et enfin un pont tournant aux locomotives. Assurément des témoignages uniques d’une mobilité ancienne quasi disparue ? 5) Moi, qui vécus mon enfance près d’une ligne de chemin de fer, je me souviens du bruit caractéristiques de ces motrices diesel dit GROS NEZ de couleur verte et jaune (la 5204 et la 5404) . 6) La restauration de la remorque vicinale A584 7) La halle de gare de la Louvière-sud. 8) Le tunnel d’Yvoir dit « Tunnel d’Hitler » sur la ligne 128 du Bocq 9) Une autre infrastructure que nous avons aussi à Visé au dessus de la Meuse et du canal Albert (voir notre dernière revue les Nouvelles Notices) est le viaduc ferroviaire . Celui d’Anseremme est analysé en détail. 10) Le transport de la houille par route et surtout par rail : peu de traces mais beaucoup d’archives. 11) Une ligne peu connu, la ceinture urbaine au nord-est de Bruxelles (Gare du Nord à la Gare de Luxembourg). 12) Le projet de transport automatisé urbain. (TAU) ou quelle ville accueillera ce TAU ? Pour obtenir cette revue (15€ et frais de port), ou se faire membre, contacter www.patrimoineindustriel.be

    Voilà pour la lecture mais il y a aussi à voir des musées du chemin de fer, le principal est à la Gare de Schaerbeek mais il y en a une dizaine d’autres en Belgique, dont celui de la rue de Navagne à Visé ;

    Pour la visite, passionnés, ou curieux, dans l’immédiat réserver avant ce mercredi 26 janvier pour participer à la visite du dimanche 30 janvier (en train) organisée par le musée de Visé à Schaerbeek (exposition guidée sur l’Orient Express) et en visite libre au musée des Beaux-Arts de Bruxelles avec la représentation des trains dans les arts (site www.museedevise.be et téléphone 043748563.

    Jean-Pierre Lensen