Samedi vers 14h30, une quinzaine de caravanes de gitans sont arrivées à Visé. Sans rien demander à personne, ils se sont installés sur un terrain privé situé entre la Meuse et l'autoroute. Avertie, la police s'est rendue sur place.
Les policiers ont du constater que les romanichels voulaient "en découdre" si on les empêchait de s'installer. Un compromis a été décidé, leur laissant 24h de délai. Au lieu d'avoir quitté les lieux comme annoncé, il y a maintenant une cinquantaine de caravanes qui occupent illégalement ce terrain privé.
On nous confirme du Cabinet du Bourgmestre Marcel Neven que ce dernier a reçu ce matin un de leurs représentants et que les gitans auraient reçu l'ordre de quitter les lieux demain. Qui vivra verra...
Le problème avec cette population tzigane qui occupe des terrains non aménagés, c'est l'état dans lequel de saleté repoussant dans lequel ils laissent les lieux après leur départ (poubelles, détritus de toutes sortes, excréments à la dizaine...).
Ce n'est évidement pas fait pour améliorer leur image de marque parmi les visétois de plus en plus nombreux à manifester leur mécontentement et leur incompréhension devant le "laxisme" des autorités communales.
Patrick Wiomont, le président de Setca chez Arcelor - Mittal explique : "Nous avons décidé de bloquer symboliquement les écluses de Petit-Lanaye afin d'attirer l'attention sur les conséquences de la fermeture de la phase à chaud pour le bassin liégeois. Dix mille emplois sont menacés. Nous avons choisi les écluses car bon nombre de matériaux destinés au bassin liégeois transitent par ici. Nous voulons sensibiliser les bateliers aux pertes d'emplois possibles dans leur secteur suite à la fermeture des activités de la sidérurgie."