Drogue - Page 2
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Basse-Meuse : un couple de dealers arrêté
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Plus de 2 kg d'héroïne saisis sur l'autoroute à Visé ce samedi
Photo d'illustration - La Meuse Verviers
Un ressortissant des Pays-Bas a été interpellé par la police, ce samedi sur l'E25 à hauteur de Visé, en direction de Liège, a indiqué dimanche le Parquet de Liège. Dans le véhicule, les enquêteurs ont découvert 2,166 kg d'héroïne.
Ce samedi à 14h40, lors d'un contrôle sur l'E25, à Visé, la police a intercepté une voiture qui se dirigeait vers Liège. Le véhicule était piloté par un jeune Hollandais de 20 ans. Lors de la fouille du véhicule, les policiers ont découvert une quantité de 2,166 kg d'héroïne.
Pour son travail de "mule", le jeune homme déclare avoir reçu une somme de 500€.
A l'heure actuelle le Parquet ne peut préciser à qui la drogue devait être remise, ni qui aurait payé le conducteur.
Le jeune homme, inconnu de la justice belge, a été privé de sa liberté et déféré ce dimanche matin au Parquet. Le dossier a été mis à l'instruction et un mandat d'arrêt a été requis à son encontre.
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Interception d'un dealer à Visé ce mardi
L'établissement où le jeune dealer logeait (Photo P. Neufcour)Ce mardi après-midi, une patrouille « Themis » de la police de la Basse-Meuse a procédé à intercepté un homme, domicilié à Liège et suspecté de dealer des stupéfiants à Visé.« La police a procédé au contrôle de l’individu », détaille Catherine Collignon, Premier substitut du Procureur du roi, notamment en charge des relations avec la presse. « Sur lui, l’équipage a trouvé 455 euros en diverses coupures, trois pacsons de cannabis et un gramme de résine de cannabis. »L’homme, un jeune Afghan domicilié sur Liège, résidait en réalité dans une pièce à l’arrière d’un magasin de nuit, situé sur la place de la Collégiale, au cœur de la Cité de l’oie.« Les policiers se trouvaient dans le cadre du flagrant délit. Le magasin de nuit a donc été perquisitionné dans la foulée, ainsi qu’un autre commerce similaire appartenant à la même personne. »Le gérant suspectéEn effet, au départ, les soupçons des policiers se sont également dirigés vers le gérant du nightand day qui hébergeait le dealer. Les enquêteurs pensaient avoir mis au jour un trafic bien plus important encore.Avec le renfort de la BLR (Brigade Locale de Recherche) de la zone de police de la Basse-Meuse, une seconde perquisition a été menée au siège de l’autre magasin appartenant au gérant, situé quant à lui au carrefour de l’avenue du Pont et de la rue des Francs Arquebusiers.Ces deux magasins ont donc fait l’objet de perquisitions et ont été momentanément fermés, ce qui a pu attirer l’attention de la population. Mais le gérant n’a finalement rien à se reprocher et a été relaxé au terme de son audition par la police.Pour le dealer, c'est autre chosePour le jeune Afghan, c’est une autre affaire… Ce mercredi après-midi, Mano, né en 1997, était toujours en cours d’audition dans les locaux de la zone de police.Il y a fort à parier qu’il sera déféré devant le magistrat de garde du parquet de Liège. Celui-ci décidera alors de mettre le dossier à l’instruction ou pas, et d’y envoyer Mano, qui devra le cas échéant s’expliquer sur les faits.(P. Neufcour avec A. Ma) -
Visé : deux dealers interceptés avec des stupéfiants et des faux billets
Samedi, peu avant 20 heures, les douanes et la police des autoroutes procédaient à des contrôles Covid-19 à la frontière entre les Pays-Bas et la Belgique. Comme depuis quasiment un mois, les contrôles se déroulent sur un parking situé peu avant Visé, dans le sens Maastricht-Liège.
Dans une voiture dans laquelle se trouvait un Sérésien né en 1997 et un Liégeois né en 1999, les policiers ont trouvé un sac qui contenait 53 grammes de cannabis mais aussi 1.115 € en fausse monnaie.
L’un des deux jeunes hommes a expliqué que la drogue lui appartenait et que son ami n’avait rien à voir dans cette histoire. Seul hic pour cet ami, c’est sa voiture qui a été utilisée pour ramener en Belgique la drogue en provenance des Pays-Bas.
Interrogé sur ses ressources financières alors qu’il émarge au CPAS de sa commune, le narcotrafiquant a simplement avoué qu’il avait acheté la drogue avec des faux billets. Tout devient, évidemment, plus simple.
Privés de liberté, les deux hommes ont été déférés, dimanche matin, au palais de justice de Liège. Le magistrat de garde a mis le dossier à l’instruction. La voiture, la drogue et l’argent ont été saisis. (Sudpresse)
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La police de la Basse Meuse vient de démanteler une culture de cannabis à Haccourt
Généralement, les plantations de cannabis sont découvertes grâce aux gestionnaires du réseau électrique que sont Ores ou Resa. En effet, ces derniers détectent une consommation anormale d’électricité et préviennent, dans la foulée, les autorités judiciaires. Mais la plantation découverte, jeudi, vers 15h40, à Haccourt, elle, a été repérée en raison d’une consommation anormalement élevée d’eau qui alimentait les différents humidificateurs destinés à faire pousser, à grande vitesse, les 1.500 plants de cannabis.
Le propriétaire de deux hangars mis en location dans un zoning derrière l’ancien abattoir de poulets situé Cale Sèche à Haccourt avait repéré une consommation anormale d’eau dans ces deux établissements. Il a prévenu son gestionnaire de réseau qui a fait le nécessaire. Le propriétaire des hangars a été entendu par les policiers avant d’être mis hors de cause.
Plusieurs perquisitions
Jeudi, vers 15h40, les enquêteurs de la police de la Basse-Meuse ont mené une série de perquisitions et ont interpellé deux individus sur les lieux. Un Oupéyen et un Albanais sans domicile connu ont été interpellés et privés de liberté. Les policiers ont mené une visite domiciliaire chez l’Oupéyen. Aucun des deux hommes ne possède d’antécédents judiciaires spécifiques hormis un dossier roulage pour l’habitant d’Oupeye.
Il fait peu de doute que les deux individus étaient bien occupés à gérer et à travailler dans la plantation de cannabis. Une plantation que plusieurs intervenants de ce dossier qualifient de très professionnelle aux allures de laboratoire avec du matériel high-tech.
Les enquêteurs de la Basse-Meuse sont restés sur les lieux durant une bonne partie de la nuit de jeudi à vendredi pour surveiller la marchandise mais également pour vérifier si un ou des complices se présentaient à l’adresse.
Dès vendredi matin, les hommes de la protection civile ont investi les lieux pour démanteler la plantation de cannabis. Les plants ont évidemment été saisis, tout comme le matériel installé dans les hangars. Le touts sera détruit.
L’Oupéyen et l’Albanais privés de liberté ont passé la nuit en cellule. Vendredi matin, ils ont été déférés au palais de justice de Liège. Le magistrat de garde a mis le dossier chez le juge d’instruction et a requis un mandat d’arrêt à leur encontre.
L’enquête se poursuit et elle tente désormais de vérifier si d’autres complices faisaient partie de l’entreprise délictueuse. (Arnaud Bisschop)
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