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Justice - Page 10

  • Exclusif: deux autres personnes sous mandat d'arrêt dans le dossier de l'assassinat de Michaël Ernotte à Cheratte

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    Mercredi, deux jeunes d’une vingtaine d’années ont été placés sous mandat d’arrêt au palais de justice de Liège pour l’assassinat de Michaël Ernotte, un Visétois de 36 ans, qui venait de quitter la terrasse du café Braham à Cheratte-Hauteurs. Les deux suspects, un originaire de Cheratte et l’autre de Tchétchénie, sont en aveux d’avoir été présents sur les lieux du drame mais ils nient être impliqués dans la scène de coup de feu mortel de la nuit du lundi 11 au mardi 12 mai.

    En moins d’une semaine, l’enquête concernant l’assassinat de Michaël Ernotte a extrêmement bien avancé. Selon nos informations, après les deux mandats d’arrêt délivrés mercredi, la section homicides de la police judiciaire fédérale de Liège aurait interpellé deux autres suspects dans ce dossier.

    Ces nouvelles arrestations sont intervenues dans la nuit de mercredi à jeudi et ces deux suspects seront déférés, dans le courant de la journée de jeudi, au palais de justice de Liège où ils seront présentés au juge d’instruction en charge du dossier.

    Après le coup de feu mortel, les quatre agresseurs avaient repris leur voiture avant de disparaître dans la nature. Grâce, notamment, à la plaque d’immatriculation relevée sur place, les enquêteurs ont pu remonter jusqu’au propriétaire du véhicule, un prénommé Adam originaire de Cheratte. Interpellé mercredi, il reconnu avoir véhiculé des personnes sur les lieux sans savoir ce qui allait se passer. C’est en tout cas ce qu’il affirme. (Arnaud Bisschop)

  • Visé: le quinquagénaire avait foncé dans l'auto-radar qui venait de le flasher!

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                                                                                              (Photo archives P.Nf)

    Un Visétois de 52 ans avait paniqué après avoir été flashé en rentrant chez lui. Il avait fait demi-tour et avait percuté violemment la voiture-radar ! Il soutient qu’il voulait juste demander au policier à combien il roulait. Il risque un an de prison. (LWS)

     Le Visétois avait paniqué lorsqu’il s’était rendu compte qu’il venait d’être flashé à plus de 70 km/h alors qu’il circulait sur une voirie où la circulation est limitée à 50 km/h. Craignant qu’on lui retire son permis, ce qui allait mettre à mal sa nouvelle orientation professionnelle, il a décidé de faire demi-tour. «  Je voulais demander au policier à combien j’avais été flashé  », a-t-il expliqué à la juge.

    A lire en entier dans La Meuse

    Lien permanent Catégories : Justice
  • Un an après le triple crime de Visé, Amedeo Troiano a encore menti trois fois

     

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    Ce 18 avril, il y a un an, jour pour jour, qu’un triple crime était perpétré à Visé, sur les hauteurs de Liège. Un couple de banquiers, Benoît Philippens (36 ans) et Carol Haid (38 ans), était abattu par un tireur isolé. Le filleul de Carol, Esteban Counet (8 ans) qui les accompagnait, était la victime collatérale de ce qui avait tout l’air d’être une véritable exécution. Depuis huit mois, un suspect est incarcéré mais il crie son innocence. Pourtant, de nouveaux éléments l’accablent.

    Il s’appelle Amédéo Troiano (32 ans). Il s’agit d’un Verviétois qui avait eu affaire avec le couple de banquiers pour l’obtention d’un prêt afin d’ouvrir un salon de coiffure avec sa femme. Malheureusement, au dernier moment, la banque Fortis lui avait refusé et il en avait nourri une fameuse rancœur vis-à-vis du couple.

    Au point de vouloir les assassiner tous les deux, avec leur petit filleul ? On a de la peine à le croire. Mais de nombreux éléments d’enquête l’accablent. Dont ces trois derniers que nous venons d’apprendre.

    1. Il a menti à propos de son voyage en Allemagne 

    Amédéo a toujours dit qu’au moment des faits (un vendredi vers 22 heures), il était sur le chemin de l’Allemagne pour aller passer le week-end avec des amis. Fort opportunément, il avait oublié d’emporter son téléphone portable. Du coup, il n’a pas été possible de le tracer avec les pylônes GSM. Mais la commission rogatoire chargée de vérifier son trajet et les personnes qu’il aurait rencontrées en Allemagne vient de revenir. Et elle a constaté de nombreux mensonges dans sa version des faits. Il aurait donc très bien pu se trouver sur les lieux du crime.

    2. Il a menti à propos des microtraces de poudre retrouvées sur ses vêtements 

    Des microparticules de poudre ont été retrouvées sur deux de ses vestes. Il a donné pour explication qu’il avait manipulé un feu d’artifice. Or, les analyses plus poussées de la poudre ont fait apparaître qu’il ne s’agissait pas de poudre de feu d’artifice, qui est différente de la poudre de cartouches.

    3. Il a menti sur sa possession d’armes 

    Amédéo et son épouse ont toujours dit qu’ils ne possédaient (et n’avaient jamais possédé) d’armes à feu. Or, l’enquête a pu démontrer l’inverse. L'article complet dans La Meuse de ce jour.

    (Luc Gochel)

     

  • 4 ans de prison pour six tentatives d'assassinats perpétrées à Cheratte

     

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    Le café "Braham" à Cheratte (photo S.Kip)

    Un Liégeois de 27 ans a écopé ce vendredi, devant le tribunal correctionnel de Liège, d’une peine de 4 ans de prison pour pas moins de 6 tentatives d’assassinat. Le 26 janvier 2011, Sébastien B. avait tiré dans la vitrine du café «Le Braham », à Cheratte, pour se venger d’un groupe de personnes qui venaient de le rosser. Un Stavelotain alors âgé de 55 ans avait été touché à l’abdomen et les balles avaient frôlé 5 autres personnes.

    Un Liégeois de 27 ans a écopé ce vendredi, devant le tribunal correctionnel de Liège, d’une peine de 4 ans de prison pour pas moins de 6 tentatives d’assassinat. Le 26 janvier 2011, Sébastien B. avait tiré dans la vitrine du café «Le Braham », à Cheratte, pour se venger d’un groupe de personnes qui venaient de le rosser. Un Stavelotain alors âgé de 55 ans avait été touché à l’abdomen et les balles avaient frôlé 5 autres personnes.

    Juste avant la fusillade, un Visétois de 34 et 36 ans et un Herstalien de 22 ans avaient suspecté Sébastien d’avoir cambriolé l’un d’eux, qui détenait des armes. Ils lui avaient alors tendu un piège, se rendant jusqu’à chez lui et présentant devant sa caméra de surveillance celui d’entre eux en lequel Sébastien avait confiance. Il avait ouvert la porte, mais avait directement été frappé… C’est le père de Sébastien qui avait fini par mettre les agresseurs en fuite en utilisant une batte de baseball.

    Le jeune homme agressé à une heure du matin avait vite retrouvé de l’énergie pour partir à la recherche de ses agresseurs : à 1h27, la police était appelée au café pour des tirs qui avaient touché un homme. Un des témoins avait vu Sébastien partir en voiture et s’arrêter devant le café avant de tirer. « Il ne s’agissait pas de tirs au hasard, mais bien de tirs ciblés», constate le jugement prononcé, qui souligne «l’absence totale de prise de conscience de la gravité des faits ».

    En plus des 4 ans de réclusion, le Liégeois a écopé d’un an de prison pour des faits de détention d’armes (6 pistolets retrouvés chez lui) et de 6 mois pour recel. Il est détenu pour autre cause, mais son arrestation immédiate a pourtant été prononcée. (Laurence Wauters)

  • Basse-Meuse: ils avaient dérobé 50.000€ cachés dans un matelas à un commerçant ambulant

     

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                                                                              (Photo d'illustration)

    Des jeunes gens de Visé et Blegny, âgés de 18 à 20 ans, ont comparu devant la chambre du conseil de Liège ce mercredi pour des faits de vol opérés chez un commerçant ambulant en janvier dernier. La victime tient une friterie qui sillonne les foires et autres festivités dans la région, notamment en Basse-Meuse. Les jeunes auraient eu connaissance de l’endroit où ce forain économe cachait son argent…

     Les faits s’étaient déroulés le 12 janvier, mais les auteurs présumés viennent d’être interceptés. Ce soir-là, les 5 jeunes auraient guetté la caravane dans laquelle vit le forain, attendant l’occasion d’y pénétrer discrètement. Quatre d’entre eux auraient déjà travaillé, « en job d’étudiant », pour le commerçant. C’est ainsi que cet homme, sans doute trop confiant, leur avait expliqué qu’il cachait ses sous dans son matelas. Ils connaissaient les chiens de garde de leur victime, et ceux-ci n’ont donc pas bronché à leur arrivée… Le matelas du forain a été délesté de 45 à 50.000 euros.

    Les auteurs n’avaient pas été identifiés de suite, mais ce sont deux d’entre eux, des jumeaux, qui avaient « perdu » un sac rempli d’argent –en l’occurrence une partie de leur butin. Refusant de faire une croix sur cette somme, ils n’avaient rien trouvé de mieux que de se rendre à la police pour déclarer cette « perte » et la réclamer. Les policiers n’avaient pas été dupes et les avaient longuement interrogés. L’enquête avait facilement permis de remonter jusqu’à leurs 3 complices. La majorité d’entre eux sont sans antécédents judiciaires. La chambre du conseil avait confirmé le mandat d’arrêt des jumeaux ce lundi ; elle vient d’en faire de même pour les 3 autres.

    (Laurence Wauters)