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Justice - Page 7

  • Adam, 3 ans, un petit garçon tiraillé entre Visé et l'Algérie

     

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                                                                          Photo D.R.

    Depuis bientôt un an, Benasser, un Algérien de 58 ans, multiplie les tentatives pour récupérer son fils. Adam vit désormais à Visé avec sa maman et le nouvel époux de celle-ci. Malgré deux jugements en sa défaveur, elle affirme vouloir le protéger. Le papa a mis la machine judiciaire en branle pour le récupérer.

    L’histoire d’amour entre Samra et Benasser commence en 2011. Lui, vit en France depuis plus de 20 ans. Elle, réside en Algérie. Pendant les vacances, Benasser vient rendre visite à sa famille restée au pays. Il y rencontre Samra, actuellement âgée de 32 ans. Le couple tombe amoureux, la suite, on la connaît.

    Un an plus tard, alors qu’ils vivent en France, Benasser et son épouse retournent en Algérie pour affaires. «  Cela n’arrangeait pas mon épouse  », affirme-t-il.

    Malgré ces quelques dissensions, en 2012, le couple accueille Adam. Mais leur mariage bat de l’aile. Deux ans plus tard, c’est le divorce. «  La même année, alors qu’elle a pourtant la garde d’Adam, elle fuit vers la Belgique pour rejoindre un homme qu’elle a rencontré sur les réseaux sociaux. » L’expérience n’est pas concluante et quelques mois plus tard, la maman du petit garçon rencontre à nouveau quelqu’un, un Visétois cette fois-ci, qui deviendra son futur mari.

    Et depuis le 27 août, Benasser ne voit plus son fils. Ce jour-là, Samra prend un avion vers l’aéroport français de Paris-Orly, avec le jeune Adam. «  J’ai alors entamé une procédure judiciaire pour kidnapping et non-présentation de mon enfant. J’ai aussi lancé un avis de recherche sur Facebook. Quatre heures plus tard, une dame me confirme la présence de mon fils à Visé, où il vit depuis avec sa mère, remariée avec ce monsieur.   Je reste persuadé qu’elle a fui pour des papiers. Elle a ainsi sacrifié notre fils pour l’acquisition de la nationalité belge. L’épanouissement de mon enfant m’inquiète énormément, il a été brutalement coupé de la présence de son père.  »

    Une version avec laquelle Samra n’est évidemment pas d’accord. Selon elle, elle n’a pas kidnappé son fils mais elle dit le protéger. «  Mon ex-mari voulait une femme soumise alors que j’ai un Bac+6. Je n’étais pas bien traitée à ses côtés, mon fils non plus, j’ai été séquestrée et menacée de mort. J’ai d’ailleurs également déposé plainte à son encontre et l’affaire est entre les mains de la justice. Je ne voulais pas que mon fils vive dans son environnement. Il travaille dans le monde de la nuit.»

    Samra a d’ailleurs un avocat, en Belgique, qui se charge de son dossier.

    Benasser, lui aussi, a mis la machine judiciaire en branle. Samra, qui avait la garde exclusive (avec un droit de visite du papa), la perd dans un jugement rendu le 17 janvier dernier par le tribunal d’Oran. Dans ses attendus, le tribunal précise que Samra a «  privé le demandeur (Benasser) d’exercer son droit de visite et privé en même temps l’enfant de vivre sous l’auspice de ses parents. » Quelques jours plus tard, un autre jugement a été rendu, qui condamne la maman à une peine de prison d’un an ferme avec mandat d’arrêt.

    Des jugements en défaveur de la Visétoise, «  car je n’ai pas pu me présenter et l’avocat qui me représentait à l’époque a pris mes dossiers à la légère. Mon avocat en Belgique va voir ce qu’il peut faire mais ces jugements n’ont aucune valeur en Belgique.  »

     

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  • Milmort: Patrice Bleus placé sous mandat d'arrêt pour tentative d'assassinat sur Thierry Horrion

     

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                                                                              Photo DR/SP

    Samedi, Patrice Bleus, 45 ans, de Seraing, a été déféré au palais de justice de Liège. Il a été présenté à la juge d’instruction qui l’a placé sous mandat d’arrêt pour tentative d’assassinat sur la personne de Thierry Horrion.

    Bleus avait ouvert le feu, à trois reprises, sur le commerçant herstalien de 46 ans. La juge d’instruction a donc retenu la préméditation du geste, ce que conteste, avec force, Patrice Bleus, l’auteur des coups de feu.

    Bleus avait été arrêté par la police de Herstal quelques minutes seulement après avoir ouvert le feu sur Thierry Horrion, un Herstalien avec qui il venait de s’installer à la terrasse du café de la Gare à Milmort. Trois balles tirées. Au moins une a terminé dans le thorax. Bleus a ensuite matraqué sa victime, grièvement blessée à la tête, à coups de crosse.

    Après avoir essuyé les tirs, Thierry s’était effondré au pied de sa Porsche Boxster stationnée sur le petit parking jouxtant le café. (A.B.)

  • Le manifestant qui a agressé le commissaire Vandersmissen a été libéré: "J'ai réagi sous l'effet de l'alcool"

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    Le manifestant qui a agressé le commissaire Vandersmissen lors de la manifestation nationale, mardi, a reconnu les faits, a indiqué jeudi le parquet de Bruxelles. Il nous a livré sa version des faits après avoir été libéré.

    Tanguy F, l'agresseur du commissaire Vandermissen lors de la manifestation de mardi, dit regretter son geste. Il s’était présenté spontanément ce mercredi après l’avis de recherche diffusé par la police: "J'étais sous l'effet de l'alcool. Je n'en voulais pas à cette personne en particulier », a-t-il expliqué.

    L’homme explique ensuite qu'il a vu deux collègues être "gazés". "J'ai trouvé qu'ils y allaient fort mais, dans un premier temps, je me suis retiré. Puis finalement, je me suis rapproché et j'en suis venu aux mains. Si je n'avais pas bu, je n'aurais jamais réagi de la sorte."

    Il a été libéré.

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  • Homicide de Jeff Nyssen à Haccourt: Fred l'a poignardé à la gorge, mais il ne serait pas le seul

     

    301303314_B978468199Z.1_20160422231244_000_G2H6L8OAQ.1-0.jpgOn commence à y voir un peu plus clair dans l’homicide de Jean-François Nyssen, ce Hutois mortellement poignardé à Haccourt, le 26 décembre 2015 dans le cadre d’un règlement de compte entre motards. Un des inculpés a avoué avoir poignardé Jeff à la gorge, tout en précisant qu’une autre personne a porté des coups de couteau au cœur.

    Il y a bientôt 4 mois que Jean-François Nyssen, 52 ans, a été arraché à son épouse et à ses enfants. Quatre mois que l’homme a été porté en terre par ses « frères », dans le cimetière du Rhées à Herstal. Quelques jours avant, l’homme, passionné par la moto et membre des Hells Angels, avait festoyé avec quelques amis, son épouse et leur fille de 13 ans, au local des Kurgans, un club de motards de Haccourt. En allant soulager un besoin pressant, il avait été pris à partie par une dizaine de gars, venus pour une sombre raison. Le quinquagénaire de Tihange a été poignardé à la gorge et au cœur. Depuis ce funeste 26 décembre 2015, l’enquête progresse et les auditions se succèdent. Celui vers qui les premiers soupçons se sont portés, a avoué avoir poignardé Jeff.

    Frédéric Decleir, un quadragénaire de Waremme, précise qu’il l’a fait pour protéger un « frère ». Dans son émission Indices, RTL TVI – qui a consacré au dossier un reportage de 22 minutes le 13 avril dernier – a diffusé cette information et la retranscription de cette audition. «  La personne qui est couchée sur le sol, le bras levé avec un pistolet dans la main droite, est la future victime. Alex plonge sur le pistolet et là, j’ai voulu défendre mon frère qui allait certainement prendre une balle. J’arrivais à une main, la droite, je lui mets des coups de couteau à la gorge. Je ne savais pas que c’était Jeff. Il y avait une autre personne qui portait des coups de couteau.  »

     

  • Le dossier du triple homicide de Visé bientôt jugé aux Assises

                                                                                                    Photo S.Kip

    Amedeo Troiano, suspecté d’avoir commis un triple assassinat à Visé le 18 avril 2014, a comparu vendredi devant la chambre du conseil de Liège dans le cadre de la prise de corps et d’un réquisitoire de renvoi devant la cour d’assises de Liège. Son procès devrait s’y dérouler avant la fin de l’année 2016. La procédure doit encore être avalisée par la chambre de mises en accusation.

    Amedeo Troiano est suspecté d’être celui qui avait commis les exécutions de Benoît Philippens, le gérant visétois d’une agence de banque âgé de 36 ans, de son épouse Carol Haid âgée de 38 ans et de leur neveu Esteban, âgé de 8 ans. Les faits s’étaient déroulés le 18 avril 2014 à Visé au domicile du couple.

    Après deux années d’instruction, l’enquête est arrivée à terme et Amedeo Troiano est le seul suspect des faits. Il était en conflit commercial avec le banquier mais il conteste son implication. L’affaire a été examinée une dernière fois vendredi par la chambre du conseil, où le parquet représenté par l’avocat général Pascale Schils a dressé un réquisitoire de renvoi devant la cour d’assises. A ce stade de la procédure, personne ne conteste ce réquisitoire. La défense d’Amedeo Troiano estime elle-même que c’est devant la cour d’assises que doit se dérouler le procès.

    « Notre client vit très mal son incarcération et espère démontrer son innocence. Il souhaite que le procès soit organisé le plus rapidement et ne fera pas obstacle aux procédure de renvoi devant la cour d’assises », ont indiqué Me Zevenne et Me Wilmotte.

    Le procès pourrait se tenir avant la fin de cette année. (Rédaction en ligne)

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