Santé - Page 7
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Attention si vous avez fait vos courses : du Saint Nectaire retiré de la vente
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Les "urgences" de la Clinique André Renard sont fermées depuis hier
Le manque de personnel et la fatigue constituent les principaux motifs invoqués. « Depuis plus de 2 ans, l’ensemble du personnel hospitalier réalise la plus grosse part de l’effort que la lutte contre la Covid-19 exige », explique ainsi la clinique, qui poursuit : « On a épuisé toutes les ressources qui nous permettent d’assumer nos missions d’hôpital général, on arrive au bout de ce qui est humainement possible de supporter ».
Estimant que la situation devient critique, la clinique a ainsi pris la décision de « fermer les urgences ce jour à 14h00 jusqu’à ce lundi 13 décembre 8h00 afin de stopper l’afflux de nouveaux patients et de pouvoir offrir à ceux que nous avons pris en charge des soins de qualité ». Dans ce même créneau horaire, l’activité chirurgicale sera également réduite pour se limiter exclusivement aux interventions essentielles. « Nous sommes parfaitement conscients que cela ne va rien résoudre durablement », termine l’hôpital, qui pointe des mesures vexatoires à l’égard du personnel soignant : « Sans une revalorisation de la profession, la situation va s’aggraver dans les prochains mois, des mesures structurelles sont indispensables au plus vite », conclut la direction.
Le cabinet du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, qui dit déplorer cette situation a toutefois réagi fermement, jeudi soir. « Chaque fois que l’hôpital va refuser de prendre en charge un patient transmis par le 112, l’inspecteur d’hygiène du SPF Santé publique pourra établir un PV pour infraction à la loi de 1964 sur l’aide médicale urgente et l’envoyer au parquet ainsi qu’à la clinique André Renard », fait-il savoir. (La Meuse avec Belga)
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Ce qu'a décidé le codeco : décevant !
Photonews
Comité de concertation: voici toutes les nouvelles mesures décidées ce vendredi!
Quelques jours à peine après le xième Comité de concertation, nos responsables politiques se sont à nouveau réunis ce vendredi 3 décembre 2021. Ils devaient prendre de nouvelles mesures afin de freiner la propagation du coronavirus dans notre pays.
Des décisions importantes devaient être prises ce vendredi afin de soulager de secteur hospitalier. Comme à chaque Codeco, il s'agit d'un compromis entre responsables de divers secteurs économiques et de santé. Il ne s'agit donc pas, loin de là, des meilleurs mesures qu'il aurait déjà fallu prendre auparavant mais d'un melting-pot acceptable pour la majorité des intervenants, sans nécessairement tenir compte de l'avis des citoyens.
Ces mesures entrent en vigueur le samedi 4 décembre 2021.
Enseignement
➜ Comme préconisé par le GEMS, les écoles primaires et maternelles devront bel et bien faire une pause, mais elle ne sera pas de 10 jours, mais d’une semaine. Concrètement, les vacances de Noël débuteront le lundi 20 décembre et auront donc une durée de 3 semaines.
➜ Fermeture des classes à partir de 2 cas positifs ;
➜ Des détecteurs de CO2 doivent obligatoirement être déployés le plus vite possible dans chaque classe et local où se réunissent de nombreuses personnes. Dès que ces appareils indiqueront une concentration de CO2 supérieure à 900 ppm (particules par million), des actions devront être prises pour améliorer la qualité de l’air. Au-delà de 2.200 ppm, le local devra impérativement être quitté par ses occupants.
➜ Le masque sera obligatoire dès 6 ans, même à l’école : dès lundi !
➜ Interdiction de toutes les activités parascolaires ;
➜ La recommandation aux parents de réaliser un (auto)test de leurs enfants régulièrement.
➜ Pour l’enseignement secondaire, pas de fermeture, mais il sera organisé de manière hybride jusqu’à la période des examens (qui auront lieu en présentiel). Le retour de l’hybridation des cours n’entrera en application que le mercredi 8 décembre seulement. Les élèves qui n’ont pas accès à des outils numériques pourront bénéficier d’un enseignement à distance au sein de l’école.
➜ L’enseignement artistique à horaire réduit suit les mêmes règles que celles applicables à l’enseignement primaire et secondaire.
➜ Pour l’enseignement supérieur : contrairement à ce qui était annoncé, pas de retour en code orange pour l’enseignement supérieur. Les étudiants pourront bien continuer à se rendre en auditoire jusqu'à la fin du quadrimestre. Les bibliothèques resteront ouvertes pour les étudiant qui préparent leur session d'examens.
➜ Un enseignement en présentiel sera organisé pour les élèves les plus vulnérables – certainement dans l’enseignement spécialisé. Les ministres de l’Enseignement en détermineront les modalités.
Masque
➜ Le port du masque devient obligatoire dès 6 ans, partout où il était déjà en vigueur.
Vaccination
➜ La task force Vaccination progressera rapidement au niveau de la vaccination des enfants de moins de 12 ans, étant donné l’importance de la vaccination pour relever le défi épidémiologique au sein de l’enseignement.
Horeca
➜ On ne change rien : fermeture maintenue de 23 heures à 5 heures du matin, 6 personnes par table maximum, uniquement assis.
Contacts
➜ Il n’y aura pas de « bulle » ! Mais recommandation de limiter au maximum ses contacts et de les rencontrer de préférence à l’extérieur.
➜ L’utilisation d’autotests est également encouragée
Événements et rassemblements
> Événements publics en intérieur
➜ À partir du samedi 4 décembre, les événements rassemblant plus de 4.000 personnes ne peuvent plus avoir lieu.
➜ À partir du lundi 6 décembre, les événements avec plus de 200 personnes à l’intérieur sont interdits. Cela concerne, par exemple, les grands concerts.
➜ En ce qui concerne les petits événements, représentations culturelles et autres, ainsi que les congrès à l’intérieur, ils restent possibles à condition d’avoir maximum 200 participants. Le public doit être assis, avec masque obligatoire et Covid Safe Ticket (à partir de 50 visiteurs).
➜ Les cinémas peuvent accueillir maximum 200 personnes par salle, moyennant le respect d’une distance de 1,5 m entre chaque groupes.
> Événements publics en extérieur
➜ Le Comité rappelle que les organisateurs sont responsables de mesures de gestion de la foule. Le Comité demande aux autorités locales de contrôler strictement ces mesures. Si ces mesures ne peuvent être respectées, ces événements doivent être annulés.
> Rassemblements privés à l’intérieur
➜ Tous les regroupements et activités privés à l’intérieur sont provisoirement interdits, en ce compris les activités organisées, sauf…
➜ Une exception est prévue pour :
– les réunions privées qui se déroulent à domicile ou dans un hébergement touristique de petite taille (15p) ;
– les réunions privées qui se déroulent dans le cadre d’un mariage ou de funérailles ;
– l’exercice du sport à l’intérieur ;
– les entraînements sportifs ;
– l’exercice professionnel d’activités (p.ex. les professionnels du sport, de la musique) ;
– les réunions avec publics vulnérables (AA, alphabétisation…).
Compétitions sportives
➜ Le public lors des événements sportifs à l’extérieur reste autorisé.
➜ La présence de public est interdite lors des compétitions sportives organisées à l’intérieur. Les participants mineurs peuvent être accompagnés par deux adultes.
Travail
➜ Rien ne change pour le télétravail : obligatoire 4 jours par semaine (donc maximum 1 jour de présence sur le lieu de travail par semaine).
➜ Teambuildings et fêtes d’entreprises sont interdits.
Ces mesures entrent en vigueur le samedi 4 décembre 2021.
➜ Le Comité de concertation réévaluera la situation épidémiologique au cours de la semaine du 20 décembre.
➜ Le Comité de concertation attire l’attention sur le fait que les bourgmestres ont, à tout moment, la responsabilité d’annuler les événements qui présenteraient un risque épidémiologique, après concertation avec les instances sanitaires compétentes.
(Source La Meuse)
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Attention à ces citrons vendus au Colruyt
Vous avez fait vos courses chez Colruyt? Attention, le produit de la marque Everyday est retiré des rayons!
En concertation avec l’AFSCA, Colruyt et OKay ont donc décidé de retirer le produit concerné de la vente.
Les clients qui ont acheté ce produit sont invités à ne pas le consommer et à le ramener en magasin, où il leur sera remboursé. Entre-temps, tous les magasins ont retiré les produits concernés des rayons.
Description du produitEveryday citrons 1 kg
Dates de durabilité minimale (DDM) : 19/11/2021, 22/11/2021, 23/11/2021 et 24/11/2021
Période de vente : du 05/11/2021 au 19/11/2021 inclus
Numéro d’article : 28486
Ce produit a été proposé à la vente en Belgique dans les magasins Colruyt, OKay et OKay Compact.
(Communiqué)
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Pr Defraigne (CHU): «les non-vaccinés mettent en péril la vie d’autres patients»
Face à ce nouveau déferlement de patients et à l’occupation des lits en soins intensifs, le débat sur la priorité à accorder aux patients covid non-vaccinés sur les autres types de maladies graves refait surface.
« Vu que la société n’est plus en confinement et que de nombreux patients attendent d’être opérés, je peux vous dire que le débat fait rage en ce moment parmi les médecins », nous confirme-t-on au CHC.
« Tous les jours, nous tenons des réunions de coordination entre les urgences, les soins intensifs et le bloc opératoire pour voir si les opérations programmées avec des patients qui doivent ensuite repasser 24 à 48h par les soins intensifs pourront se tenir, poursuit le porte-parole du CHR. C’est un véritable jeu de « tetris » pour voir quel patient peut quitter les soins intensifs en toute sécurité et ainsi libérer un lit pour un autre. »
Question légitime
Quant au CHU, certains vont même plus loin. Jean-Olivier Defraigne est le responsable de la chirurgie cardiaque et il vient d’apprendre que 40 % des opérations du cœur prévues dans son service vont devoir être déprogrammées dès mardi.
« Vous savez, moi j’ai perdu des patients lors des vagues précédentes parce que leur opération avait été reportée et, faute d’avoir été opérés à temps, ils sont décédés. Alors oui, je trouve qu’il est légitime de se poser la question : est-ce que les personnes qui refusent de se faire vacciner alors qu’elles ne souffrent d’aucune contre indication médicale ont-elles conscience qu’elles mettent en péril la vie d’autres personnes ? »
On lui demande aujourd’hui de faire le tri de ses futurs opérés du cœur entre les urgents et les non-urgents, « mais c’est très difficile à faire. Ce sont des pathologies lourdes et elles peuvent dégénérer rapidement. »
Et de poser aussi la question de savoir si tous les patients covid qui ne sont pas sous respirateur artificiel doivent absolument être gardés en soins intensifs, bloquant ainsi des places pour d’autres patients plus urgents.
La question de la priorité accordée par le gouvernement aux patients covid, indistinctement vacciné ou non, devient donc de plus en plus prégnante.