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Santé - Page 6

  • Campagne de sensibilisation au cancer du col de l'uterus

     

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    Ce 4 mars 2022, à l’occasion de la journée internationale de sensibilisation contre le papillomavirus, un consortium d’hôpitaux wallons et l’ASBL O’YES lancent la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du col de l’utérus en régions Wallonne et Bruxelles-Capitale ! 
    Cette campagne est initiée et soutenue par les Ministres de la santé Christie Morreale et Barbara Trachte.
    Les chiffres en Belgique
    • En Belgique, le cancer du col utérin touche 650 femmes* par an. Seulement 60% d’entre elles survivront à leur maladie.
    • Chez les jeunes femmes* de 25 à 44 ans, c’est toutefois le 4e cancer le plus important.
    • Chacun de ces cancers est évitable et est un échec au système de dépistage tel que pratiqué actuellement. Le frottis de dépistage pratiqué régulièrement chez plus de 80% des femmes permet une réduction de 90% de l’incidence et de la mortalité liées à ce cancer. Mais seulement 50% des femmes* belges s’y soumettent régulièrement.
     
    Les Human Papillomavirus
    L’une des causes de ce cancer sont les Human Papillomavirus (HPV). En effet, on peut observer que les HPV sont responsables de 99% des cancers du col de l’utérus. Les maladies induites par ce virus touchent 25.000 patientes et patients par an en Belgique et représentent dès lors un problème de santé publique. Les maladies les plus graves vont jusqu’au cancer.
     
     
    Importance du dépistage
    "Le cancer du col de l’utérus tue chaque année 200 femmes* belges, pour la plupart à un âge jeune. Les traitements sont lourds et touchent systématiquement leur fertilité et leur sexualité”, explique le Professeur Frédéric Kridelka, directeur du Département de gynécologie-obstétrique du CHU de Liège, porte-parole du projet. Et d’ajouter : “Près de 90% de ces cancers pourraient néanmoins être évités grâce à un dépistage régulier” par frottis cervico-vaginal. En effet, ce type de cancer se développe progressivement à partir de lésions dites précancéreuses. Les frottis systématiques, remboursés tous les 3 ans, chez un·e médecin traitant ou un·e gynécologue permettraient de découvrir et de traiter précocement les lésions suspectes, et ce, de manière extrêmement efficace.
    Notre première mission est de motiver les personnes porteuses d’un utérus à prendre mieux soin de leur santé. Le frottis du col de l’utérus réalisé régulièrement est un acte simple, indolore, remboursé tous les 3 ans et qui a la capacité de réduire de manière majeure le nombre de cas de cancers du col utérin ou de les identifier à un moment où ils sont encore guérissables.
    Dans un souci de cohérence régionale, le consortium d’hôpitaux wallons chargé de la mise en œuvre d’un programme de dépistage organisé en Wallonie, et l’ASBL O’YES, mandatée par la Région Wallonne et la COCOF, se sont ainsi rassemblé·es pour lancer une grande campagne de sensibilisation à destination des personnes de 25 à 64 ans ayant un utérus.
    L’objectif de cette campagne est double :
    • d’une part, augmenter le nombre de personnes qui se font dépister
    • d’autre part, réduire l’incidence et, de ce fait, la mortalité du cancer du col de l’utérus.
     
     
    La campagne de sensibilisation
    Ce 4 mars 2022, le grand public sera dès lors sensibilisé de plusieurs manières :
    • via une campagne d’affichage dans les transports en commun et dans les salles d’attente des professionnel·les de santé
    • via une campagne d’affichage digitale dans les groupements de pharmacies situées en Région Wallonne
    • via des informations diffusées sur les réseaux sociaux de O'YES et ceux des hôpitaux du consortium
    • via le site internet www.depistagecoluterus.be qui informe le grand public sur le dépistage du col de l’utérus
    • via un flyer explicatif mis à disposition dans les salles d’attente des professionnel·les de santé
     
    Pour en savoir plus :
    Pour toute demande d’interview avec le Professeur Kridelka (porte-parole de la campagne), merci de contacter Delphine Gilman, porte-parole du CHU de Liège dgilman@chuliege.be - 0494 54 96 32
    ASBL O’YES : https://www.o-yes.be/
    Pour toute demande d’interview, vous pouvez contacter :
    Cécilia Goodman, chargée de projet cecilia@o-yes.be - 0493/58.76.16
    Valérie-Anne Duyck, chargée de communication - val@o-yes.be - 0476/77.69.02
     
  • Attention gros avertissement de Colruyt suite à des contrôles microbiologiques: les produits retirés des rayons

    Prolaidis Export rappelle ses fromages de chèvre « Le Sapin Blanc » en raison de la présence de listeria monocytogenes, indique vendredi le groupe Colruyt, qui vend le produit dans ses magasins. La décision a été prise de retirer le fromage de la vente à la suite de contrôles microbiologiques.

    Le produit pèse 80 grammes et affiche les dates limites de consommation (DLC) suivantes : 20 février 2022 et 3 mars 2022. Il a été vendu entre le 25 janvier et le 18 février inclus, et il porte le numéro d’article 22567 ainsi que le numéro de lot 15012221.

  • Rappel de l'AFSCA : Produit : Pâte à tartiner aux noisettes de la marque Delhaize BIO. Problématique : Présence d’huiles minérales.

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    Delhaize demande à ses clients de ne pas consommer et de ramener au magasin le produit ci-dessous.

    En collaboration avec l’AFSCA, Delhaize a décidé de retirer ce produit du marché et de le rappeler auprès des consommateurs en raison de présence d’huiles minérales.


    Info produit :

    Nom : Pâte à tartiner aux noisettes 400g
    Marque : Delhaize Bio
    Code EAN : 5400113657767
    Date de péremption (DDM - A consommer de préférence avant le) : 23/01/2023
    Période de commercialisation : du 24/11/2021 au 18/01/2022 inclus


    Chaque jour, Delhaize effectue des centaines de contrôles de qualité en interne afin de garantir à tout moment la qualité et la sécurité alimentaire de ses produits.

    Entre-temps, Delhaize a déjà retiré des rayons tous les produits concernés et renforcé les contrôles vis-à-vis du produit et du fournisseur. Il est demandé aux clients qui ont acheté ce produit de ne pas le consommer. Les clients ont la possibilité de rapporter le produit en question au point de vente où ils l’ont acheté. Le remboursement de chaque article concerné est garanti.

    Les autres produits du même assortiment ne sont pas concernés et peuvent donc être consommés en toute sécurité. Delhaize tient à s’excuser pour les désagréments occasionnés.


    Conseils et informations destinés aux consommateurs :

    Que faire si vous avez déjà acheté le produit ?

    Ne consommez pas le produit et ramenez-le à votre magasin Delhaize. Les produits vous seront remboursés.


    Pour de plus amples informations, les clients peuvent s'adresser à notre service Clients au numéro gratuit  0800/95 713

  • L’Union professionnelle des chirurgiens belges dénonce le report des interventions

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    Isopix

    Ne pas pouvoir opérer un patient au moment idéal de sa pathologie entraîne souvent une majoration du risque pour celui-ci, pointe-t-elle.

    Les reports d’interventions sont justifiés par la saturation des hôpitaux qui tentent de contenir l’afflux des patients Covid. « Cette affirmation n’est que partiellement juste », soutient l’UPCB, pour qui « les soins intensifs ne peuvent plus fonctionner à pleine capacité en raison d’un manque de personnel ». Selon elle, ce manque d’effectifs résulte du nombre de cas de Covid-19 parmi les soignants mais aussi du burn-out auquel certaines et certains sont confrontés. L’union professionnelle évoque aussi un problème de garde d’enfants. Elle dénonce enfin l’occupation précaire du personnel dans les hôpitaux en partie en raison du financement actuel des hôpitaux.

    L’UPCB demande aux instances dirigeantes de prendre en considération le travail de l’ensemble du personnel soignant, avec une revalorisation à la clé, et d’éviter de se focaliser sur le report des soins pour réserver des places hypothétiques aux patients Covid, au détriment de soins programmés. Elle plaide également pour la vaccination obligatoire pour l’ensemble de la population. « Les formes graves de Covid se manifestent majoritairement chez les patients non vaccinés. La vaccination est donc efficace et a ainsi été imposée au personnel soignant », souligne-t-elle. « L’UPCB pense que la vaccination devrait être rendue obligatoire pour tous afin d’enrayer cette pandémie. »

    L’union professionnelle demande par ailleurs des mesures compensatoires pour les disciplines chirurgicales. « En raison des restrictions d’effectifs, des transferts nécessaires du personnel des blocs opératoires et des services de chirurgie vers les unités Covid, et de la réduction de la capacité des soins intensifs », les chirurgiens n’ont pas pu, lors de cette quatrième vague de la pandémie, « valoriser leurs activités professionnelles et leurs efforts chirurgicaux », explique l’UPCB. Or, « les structures de coûts fixes de la profession par rapport aux médecins spécialistes en formation et aux hôpitaux, restent en place », conclut-elle.

    (Source Sudinfo)

     
  • Coup de théâtre: la Clinique André Renard «contrainte» de rouvrir ses Urgences

     

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    Belga
     

    Jeudi, en début d’après-midi, la clinique André Renard, a pris la décision de fermer ses urgences. La raison de cette fermeture, la situation du personnel à bout de souffle. Un acte qui faisait craindre aux autres hôpitaux de la région, et en particulier la clinique Notre-Dame de Hermalle, une surcharge de travail. Une pression sur les autres établissements qui aura finalement été de courte durée puisque dès ce samedi les Urgences seront à nouveau accessibles.

    Menace de sanctions

    En effet, cette action était initialement prévue pour durer quatre jours, mais le service se voit finalement contraint de rouvrir ce samedi. Une décision forcée qui fait suite à un courrier adressé à la clinique par l’inspecteur d’hygiène dans lequel il ordonnait la réouverture des Urgences « sous peine de dresser un procès-verbal de constat d’infraction menaçant d’entraîner des sanctions pénales : des peines d’amendes et/ou d’emprisonnement à l’encontre de la direction générale, de la direction médicale, de la direction nursing et de l’infirmier en chef des urgences », a indiqué la Clinique André Renard par voie de communiqué.

    En prenant la décision lourde de fermer les urgences, la Clinique André Renard espérait faire en quelque sorte bouger les choses et montrer que son personnel ne pouvait plus assumer la charge de travail. « Le personnel soignant n’en peut plus physiquement et moralement », explique Thierry Lemineur, directeur médical et médecin-chef des soins intensifs. « Il essaye de continuer à donner le meilleur de lui-même. Mais chez nous, nous sommes remplis tant au niveau des hospitalisations que des soins intensifs dont 7 des 8 lits sont occupés. Et nous ne parvenons pas à faire diminuer la pression, avec le risque de ne plus offrir le niveau de soin que les patients méritent. »

    En fermant les urgences, cela permettait d’éviter de potentielles nouvelles hospitalisations, ainsi que la saturation complète. Thierry Lemineur espérait également secouer le cocotier et faire comprendre au Fédéral qu’il faut réagir. « Tous les hôpitaux du pays sont dans le même cas que nous », indique-t-il.

    « Contraints de plier à ces menaces, nous déplorons que notre appel à l’aide n’ait engendré en retour que des menaces, sanctions et mesures stériles. La réouverture de nos urgences entraînera inévitablement une fermeture d’unités de soins et/ou de lits, privant ainsi d’autres patients, d’autres malades de soins appropriés. En nous imposant cette réouverture, on obtient donc l’effet inverse de l’intérêt prétendument défendu : on ne résout rien… on déplace un problème ailleurs ! », clôture la Clinique.