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Santé - Page 6

  • Rappel de l'AFSCA : Produit : Pâte à tartiner aux noisettes de la marque Delhaize BIO. Problématique : Présence d’huiles minérales.

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    Delhaize demande à ses clients de ne pas consommer et de ramener au magasin le produit ci-dessous.

    En collaboration avec l’AFSCA, Delhaize a décidé de retirer ce produit du marché et de le rappeler auprès des consommateurs en raison de présence d’huiles minérales.


    Info produit :

    Nom : Pâte à tartiner aux noisettes 400g
    Marque : Delhaize Bio
    Code EAN : 5400113657767
    Date de péremption (DDM - A consommer de préférence avant le) : 23/01/2023
    Période de commercialisation : du 24/11/2021 au 18/01/2022 inclus


    Chaque jour, Delhaize effectue des centaines de contrôles de qualité en interne afin de garantir à tout moment la qualité et la sécurité alimentaire de ses produits.

    Entre-temps, Delhaize a déjà retiré des rayons tous les produits concernés et renforcé les contrôles vis-à-vis du produit et du fournisseur. Il est demandé aux clients qui ont acheté ce produit de ne pas le consommer. Les clients ont la possibilité de rapporter le produit en question au point de vente où ils l’ont acheté. Le remboursement de chaque article concerné est garanti.

    Les autres produits du même assortiment ne sont pas concernés et peuvent donc être consommés en toute sécurité. Delhaize tient à s’excuser pour les désagréments occasionnés.


    Conseils et informations destinés aux consommateurs :

    Que faire si vous avez déjà acheté le produit ?

    Ne consommez pas le produit et ramenez-le à votre magasin Delhaize. Les produits vous seront remboursés.


    Pour de plus amples informations, les clients peuvent s'adresser à notre service Clients au numéro gratuit  0800/95 713

  • L’Union professionnelle des chirurgiens belges dénonce le report des interventions

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    Isopix

    Ne pas pouvoir opérer un patient au moment idéal de sa pathologie entraîne souvent une majoration du risque pour celui-ci, pointe-t-elle.

    Les reports d’interventions sont justifiés par la saturation des hôpitaux qui tentent de contenir l’afflux des patients Covid. « Cette affirmation n’est que partiellement juste », soutient l’UPCB, pour qui « les soins intensifs ne peuvent plus fonctionner à pleine capacité en raison d’un manque de personnel ». Selon elle, ce manque d’effectifs résulte du nombre de cas de Covid-19 parmi les soignants mais aussi du burn-out auquel certaines et certains sont confrontés. L’union professionnelle évoque aussi un problème de garde d’enfants. Elle dénonce enfin l’occupation précaire du personnel dans les hôpitaux en partie en raison du financement actuel des hôpitaux.

    L’UPCB demande aux instances dirigeantes de prendre en considération le travail de l’ensemble du personnel soignant, avec une revalorisation à la clé, et d’éviter de se focaliser sur le report des soins pour réserver des places hypothétiques aux patients Covid, au détriment de soins programmés. Elle plaide également pour la vaccination obligatoire pour l’ensemble de la population. « Les formes graves de Covid se manifestent majoritairement chez les patients non vaccinés. La vaccination est donc efficace et a ainsi été imposée au personnel soignant », souligne-t-elle. « L’UPCB pense que la vaccination devrait être rendue obligatoire pour tous afin d’enrayer cette pandémie. »

    L’union professionnelle demande par ailleurs des mesures compensatoires pour les disciplines chirurgicales. « En raison des restrictions d’effectifs, des transferts nécessaires du personnel des blocs opératoires et des services de chirurgie vers les unités Covid, et de la réduction de la capacité des soins intensifs », les chirurgiens n’ont pas pu, lors de cette quatrième vague de la pandémie, « valoriser leurs activités professionnelles et leurs efforts chirurgicaux », explique l’UPCB. Or, « les structures de coûts fixes de la profession par rapport aux médecins spécialistes en formation et aux hôpitaux, restent en place », conclut-elle.

    (Source Sudinfo)

     
  • Coup de théâtre: la Clinique André Renard «contrainte» de rouvrir ses Urgences

     

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    Belga
     

    Jeudi, en début d’après-midi, la clinique André Renard, a pris la décision de fermer ses urgences. La raison de cette fermeture, la situation du personnel à bout de souffle. Un acte qui faisait craindre aux autres hôpitaux de la région, et en particulier la clinique Notre-Dame de Hermalle, une surcharge de travail. Une pression sur les autres établissements qui aura finalement été de courte durée puisque dès ce samedi les Urgences seront à nouveau accessibles.

    Menace de sanctions

    En effet, cette action était initialement prévue pour durer quatre jours, mais le service se voit finalement contraint de rouvrir ce samedi. Une décision forcée qui fait suite à un courrier adressé à la clinique par l’inspecteur d’hygiène dans lequel il ordonnait la réouverture des Urgences « sous peine de dresser un procès-verbal de constat d’infraction menaçant d’entraîner des sanctions pénales : des peines d’amendes et/ou d’emprisonnement à l’encontre de la direction générale, de la direction médicale, de la direction nursing et de l’infirmier en chef des urgences », a indiqué la Clinique André Renard par voie de communiqué.

    En prenant la décision lourde de fermer les urgences, la Clinique André Renard espérait faire en quelque sorte bouger les choses et montrer que son personnel ne pouvait plus assumer la charge de travail. « Le personnel soignant n’en peut plus physiquement et moralement », explique Thierry Lemineur, directeur médical et médecin-chef des soins intensifs. « Il essaye de continuer à donner le meilleur de lui-même. Mais chez nous, nous sommes remplis tant au niveau des hospitalisations que des soins intensifs dont 7 des 8 lits sont occupés. Et nous ne parvenons pas à faire diminuer la pression, avec le risque de ne plus offrir le niveau de soin que les patients méritent. »

    En fermant les urgences, cela permettait d’éviter de potentielles nouvelles hospitalisations, ainsi que la saturation complète. Thierry Lemineur espérait également secouer le cocotier et faire comprendre au Fédéral qu’il faut réagir. « Tous les hôpitaux du pays sont dans le même cas que nous », indique-t-il.

    « Contraints de plier à ces menaces, nous déplorons que notre appel à l’aide n’ait engendré en retour que des menaces, sanctions et mesures stériles. La réouverture de nos urgences entraînera inévitablement une fermeture d’unités de soins et/ou de lits, privant ainsi d’autres patients, d’autres malades de soins appropriés. En nous imposant cette réouverture, on obtient donc l’effet inverse de l’intérêt prétendument défendu : on ne résout rien… on déplace un problème ailleurs ! », clôture la Clinique.

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  • Les "urgences" de la Clinique André Renard sont fermées depuis hier

    Le manque de personnel et la fatigue constituent les principaux motifs invoqués. « Depuis plus de 2 ans, l’ensemble du personnel hospitalier réalise la plus grosse part de l’effort que la lutte contre la Covid-19 exige », explique ainsi la clinique, qui poursuit : « On a épuisé toutes les ressources qui nous permettent d’assumer nos missions d’hôpital général, on arrive au bout de ce qui est humainement possible de supporter ».

    Estimant que la situation devient critique, la clinique a ainsi pris la décision de « fermer les urgences ce jour à 14h00 jusqu’à ce lundi 13 décembre 8h00 afin de stopper l’afflux de nouveaux patients et de pouvoir offrir à ceux que nous avons pris en charge des soins de qualité ». Dans ce même créneau horaire, l’activité chirurgicale sera également réduite pour se limiter exclusivement aux interventions essentielles. « Nous sommes parfaitement conscients que cela ne va rien résoudre durablement », termine l’hôpital, qui pointe des mesures vexatoires à l’égard du personnel soignant : « Sans une revalorisation de la profession, la situation va s’aggraver dans les prochains mois, des mesures structurelles sont indispensables au plus vite », conclut la direction.

    Le cabinet du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, qui dit déplorer cette situation a toutefois réagi fermement, jeudi soir. « Chaque fois que l’hôpital va refuser de prendre en charge un patient transmis par le 112, l’inspecteur d’hygiène du SPF Santé publique pourra établir un PV pour infraction à la loi de 1964 sur l’aide médicale urgente et l’envoyer au parquet ainsi qu’à la clinique André Renard », fait-il savoir. (La Meuse avec Belga)