Suite à ce qu'il est convenu d'appeler "l'affaire Dexia", nombreux sont les Visétois à s'interroger sur la situation financière de la ville et les risques encourrus pour ses finances. Madame Isabelle Allaer, Receveur communal, a accepté de nous éclairer sur ce sujet.

"Tout d'abord la ville de Visé n'est en rien concernée par les placements dits "toxiques". Nous pouvons déjà être rassurés sur ce point" nous dit-elle d'emblée. "Cependant, continue-t-elle, en décembre 2009 la ville a participé à la recapitalisation de la banque à concurence d'une somme de 120.000 €. Un rendement de 13 % nous avait été promis, et ce pour une durée de 10 ans. Nous avons touché ces intérêts en 2010, mais cette année, nous ne percevrons rien. Si on fait les comptes, on peut estimer la perte de rentrées à environ 22.800 €. Au stade actuel, les additionnels ne changent pas, et aucune nouvelle taxe n'est prévue. La situation est donc inchangée pour les Visétois"  

Il est vrai qu'un an avant les élections communales, il serait "suicidaire", pour nos élus, d'annoncer une hausse des additionnels ou la création d'un nouvel impôt.  Et après les élections, me direz-vous ? Eh bien, selon la formule consacrée : "Qui vivra, verra ..."  

C'est dans les installations du club de football visétois que la ville de Visé à présenté son nouveau logo à la presse.

La ville de Visé est fière de son patrimoine historique, culturel et environnemental. Capitale de la Basse-Meuse, elle se révèle, en province de Liège un pôle attractif pour de nombreux touristes. En 2004, la création de la Maison du Tourisme à contribué à promouvoir Visé et les autres communes Bassis Mosanes. Cependant, l'Echevinat du Tourisme et la Maison du Tourisme de la Basse Meuse déplorent de ne pouvoir répondre totalement aux attentes des visiteurs en matière de documentation sur les points les plus attractifs et les curiosités locales.

Suite à ce constat, sous l'impulsion de madame Viviane Dessart, Echevin du Commerce et du Tourisme et et de l'Agence de Développement Local il s'est révélé nécessaire d'établir un diagnostic en matière d'infrasctructures touristiques.

La société Martine Constant et Partners a donc été chargée de réaliser un audit. Des enquêtes ont donc été réalisées en envoyant des "touristes mystères" sur le terrain. Respectant des scenarii préétablis, ces enquêteurs se sont alors lancés, par exemple, à la recherche d'un logement pour une dizaine de personnes, à la recherche de renseignements sur les attractions touristiques, sur les évènements folkloriques et culturels, etc. Cette large enquête a abouti au le résultat suivant :

- points positifs :  l'accueil et les compétences du personnel de la Maison du Tourisme,

                          le professionalisme des guides,

                          nombreux commerces attractifs,

                          secteur horeca très développé,

                          attractivité des sites,

                          propreté de la ville,

                          bancs et poubelles en suffisance,

                          disponibilité de folders en plusieurs langues,

                          site de la Julienne,

                          sécurité.

- points négatifs  : mise en valeur du potentiel touristique,

                           l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (principalement la gare SNCB),

                           absence de toilettes publiques,

                           musées fermés le dimanche et accessibles uniquement sur rendez-vous,

                           aménagement et entretien de l'île Robinson,

                           entretien de la Mongtagne St Pierre,

                           signalétique touristique non uniformisée,

                           tourisme de groupe non prévu,

                           parking insuffisant. 

Il est à noter que 90 % des Visétois interrogés estiment que Visé est une ville où il fait bon vivre, ils qualifient leur ville de "commerçante", "conviviale" et "agréable". Il faut signaler que certains points repris sont déjà à l'étude ou en voie de réalisation : l'aménagement du rond point place de Marché, le nouveau parking à Navagne, et l'étude sur l'utilisation de l'île Robinson dans le cadre de la promotion du tourisme fluvial.

Url : http://www.martineconstant.com

Le nouveau logo

La société 2/3.com, dirigée par madame Florence De Thier a été chargée de réaliser les supports papiers pour la promotion touristique de la ville de Visé, ainsi que de la réalisation du nouveau logo.

Ce logo a été crée en s'inspirant du patrimoine historique et culturel. Le choix s'est porté sur l'Oie, emblème de la ville. La trace du Perron, blason de la ville, a été conservée suite à la volonté du collège communal. L'oie en vol, la tête dirigée vers la droite, symbolisant l'avenir, a fait l'unanimité. La couleur bleue, qui est celle de la ville, a également été conservée. Le jaune du point amène une tache colorée se mariant particulièrement bien avec le bleu du reste du graphisme.

La ville de Visé désire moderniser son image et évoluer avec son temps. A l'avenir, le nouveau logo remplacera l'ancien au fur et à mesure de l'arrivée de nouveaux supports de promotion de la commune et du tourisme. Visé réaffirme son rôle de capitale de la Basse Meuse, mais aussi de pôle touristique et commercial au sein de l'Euregio.  

Depuis jeudi, les facteurs de Visé sont en grève. Mécontentement suite à la réorganisation, charge de travail trop importante ? Au centre de tri visétois nous n'avons pu rencontrer personne pour obtenir des explications. Selon les renseignements glânés ci et là, il s'agirait d'un mouvement au finish. Une réunion doit avoir lieu cet après-midi pour tenter de débloquer la situation. Les postes de Blegny et Soumagne suivraient le mouvement. A noter : les bureaux sont ouverts, le mécontentement ne touche que les agents distributeurs de courrier. Comme dirait une de mes connaissances : "Habie don m'fi j'attends une lette importante sé tu moi !". Nous en saurons probablement plus demain matin.  Les véhicules, eux, se reposent sur les parkings.

L'école de Devant le Pont en tête des projets à réaliser avec l'aide du C.R.A.C

S'il est bien un domaine de l'enseignement qui a fait couler beaucoup d'encre, ce sont les bâtiments scolaires.Le ministre Nollet, qui a cette compétence dans ses attributions, nous avait proposé de fournir des explications à la presse à l'école de Devant-le-Pont même et d'expliquer comment les bâtiments scolaires sortent quelque peu de l'ornière où ils étaient enlisés depuis plus de 25 ans. 

C'était en même temps pour nous, gestionnaires de la Ville de Visé, d'expliquer le cas particulier de Visé. Voici la synthèse de ces explications. 

1. L'école de Devant-le-Pont doit être dotée de nouveaux bâtiments depuis longtemps : le nombre d'élèves est en progression constante. Par ailleurs, il se développe encore suite à la réalisation du lotissement thermo-efficace "La Pléiade".

Malheureusement, depuis Val Duchesse et surtout la 2e phase de la communautarisation de l'enseignement (1988), les fonds des bâtiments scolaires ont été rabotés. Rappelons que les bâtiments scolaires sont subsidiés à 60% (fonds des bâtiments scolaires subventionnés) et que le Fonds de garantie ramène les intérêts de la partie non subventionnée à 1,25%.

La diminution des crédits octroyés à ces fonds par la Communauté française a provoqué un "embouteillage". La liste des écoles à subventionner est longue. Même si dès 1998, monsieur Van Cauwenbergh avait accordé une promesse de principe, les ministres suivants, monsieur Dupuis et madame Arena, n'ont jamais octroyé une promesse ferme. Pire, madame Arena nous a forcé de recourir à un système qu'elle avait élaboré, le P.P.P. (Partenariat Public Privé) qui s'est, au bout de plusieurs années perdues, avéré impraticable en raison de son coût. 

Monsieur Nollet, en collaboration avec le Conseil de l'Enseignements des Communes et des Provinces, que j'ai la chance de présider, a mis sur pied un autre projet. C'est le CRAC (Conseil Régional d'Aide aux Communes) qui est l'organisme emprunteur. Trente-cinq écoles qui auraient dû recourir au P.P.P bénéficieront de ce système à la fois plus rapide et moins onéreux pour la Communauté française(devenue entretamps Fédération Wallonie-Bruxelles).

L'école de Devant-le-Pont était le projet le plus avancé de ces 35 dossiers. L'ouverture des soumissions est fixée le 28 novembre et on peut raisonnablement attendre le début du chantier au printemps prochain.

2. La réalisation d'une salle de gymnastique valable avait cependant été retirée du projet et versée dans un autre système de subventionnement, le P.P.T (Programme Prioritaire de Travaux) limité à des travaux relativement peu importants mais ayant l'avantage de la rapidité et d'une subvention très élevée (88%). Cette salle devait être d'une superficie de 320 m2. 

Mais nous avons toujours pensé que les salles d'éducation physique des écoles devait être des salles de sport le week-end et en soirée. Ainsi avons-nous sollicité de porter les dimensions de cette salle à 704 m2 (32m X 22m) par un subside de la Région wallonne destiné aux infrastructures sportives (75%). C'est la première fois qu'une commune obtoient de coupler deux subsides pour une seule réalisation. Cette salle est pratiquement terminée et sera inaugurée le 28 octobre.

Elle sera donc à la fois salle de gymnastique de l'école mais avec des dimensions permettant une initiation plus valable aux sports ou éventuellement l'utilisation par deux classes simultanément, et hall omnisports.

3. Les architectes, les techniciens de la Ville et l'entrepreneur, monsieur Gillard, nous ont fait remarquer qu'il était possible, pour un coût très modique, de créer au-dessus des vestiaires quatre classes supplémantaires qui nous permettront de supprimer quatre des modules achetés pour pallier l'insuffisance des locaux. Ces modules ont le gros désavantage de consommer beaucoup d'énergie. Leur suppression permettra de financer une bonne partie des nouveaux locaux. De plus, même lorsque l'école sera terminée, ceux-ci seront bien nécessaires en raison de l'augmentation de la population du quartier (maisons thermo efficaces).

                                                                           Le Bourgmestre,

                                                                           Marcel NEVEN.

Il ne nous reste que quelques jour pour profiter  du "village" installé ce mois d'août sur l'île Robinson. Bien sur, la plaine de jeu rénovée reste acessible gratuitement.