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Visé-infos - Page 439

  • Dramatique incendie à Lanaye : une octogénaire perd la vie dans le sinistre

    DSC_3846.JPGIl était environ 21h30 ce jeudi soir lorsqu'un violent incendie s'est déclaré au n° 7 de la rue des Battes à Lanaye. Très vite, les soldats du feu furent sur place avec les grands moyens :

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    trois autopompes, deux citernes, une échelle, deux véhicules de commandement et une trentaine d'hommes provenant tant du poste avancé de Hermalle que de la caserne de la rue Rensonnet.

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    A leur arrivée sur place, le feu avait déjà transpercé la toiture. Madame Paula Charpentier a pu s'échapper du brasier tandis que sa maman, n'a pu échapper aux flammes et est restée bloquée un une pièce donnant sur la cour arrière.

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    C'est là que les secours ont découvert son corps.

    Fortement abattue par le drame, madame Charpentier, qui est veuve depuis peu, a été recueillie dans la famille. Le logement est inutilisable. Viviane Dessart bourgmestre de Visé et Nadine Lach, présidente du CPAS sont venues sur les lieux ainsi que le service d'aide aux victimes de la police de la Basse-Meuse.

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    Vers minuit, une équipe des pompiers était toujours sur place en train d'arroser les décombres fumants.

    L'enquête devra déterminer la cause du sinistre, mais sur place il était fait état d'une bougie allumée qui serait à l'origine du sinistre

    © Texte et photos P. Neufcour

  • Le Canard Richell'Oie n° 76 est sorti

     

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    L'asbl Les Rendez-Vous de Richelle
    a le plaisir de vous proposer son nouveau bimestriel

    Le Canard Richell'Oie

    distribué en toutes-boites et via cette messagerie.
    _______________________________________

    1994-2019 : Les Rendez-Vous de Richelle fête cette année ses 25 ans
    avec plusieurs activités complémentaires !

    Par ailleurs, été comme hiver, vous pouvez compter sur des associations
    et des particuliers qui contribuent au dynamisme du village. Bravo à eux !
    Retrouvez tous les détails dans ce numéro.

    Au plaisir de vous rencontrer à Richelle !

  • Visé : Premier vernissage de l'année à la chapelle des Sépulcrines et premier vernissage pour le nouvel échevin de la culture

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    Mathieu Ulrici, échevin de la culture, entouré des deux artistes

    Du 9 au 20 janvier, la chapelle des Sépulcrines accueille deux artistes visétois :  Bernard Breuhleid et Elena Alexeenko.

    DSC_3830.JPGBernard est délégué médical, mais a suivi les cours de dessin à St-Luc. Depuis 25 ans il a développé une technique qui peut paraître toute simple : un crayon blanc sur du papier noir. "J'ai toujours aimé dessiner mais je n'en ai pas fait mon métier. Pour moi, c'est un hobby, un dérivatif " nous explique-t-il.

    Bernard ne représente que du vivant, modèles, danseuses, animaux. De prime abord, en voyant ses oeuvres on croit voir des photos noir en blanc. Il faut s'approcher pour se rendre compte qu'il s'agit de dessins. Précision du trait, minutie des détails... Surprenant et superbe! 

     

    Elena - ESSY - est infirmière indépendante et totalement autodidacte en peinture.DSC_3829.JPG

    ESSY est passionnée par la peinture, ses associations, opposition, mélanges... Elle travaille les couleurs vives, sans règles, sans obligations. Elle peint comme l'envie du moment lui vient, l'envie de créer. Essy aime la toile, la transparence du plexiglass, l'aspect de la résine, le relief, une technique totalement différente de celle de Bernard. "J'ai toujours aimé dessiner, depuis toute petite, je peignais déjà sur le tapis à la maison, au grand dam de ma maman" confesse-t-elle en souriant.

    Travail tout d'abord étonnant que ces grandes taches de teintes vives qui s'entremêlent, se chevauchent. Ses visages sont vivants, criants, magnifiques.

    L'exposition est accessible : le vendredi 11 de 18h à 22h

                                             le samedi 12 de 11h à 18h

                                             le dimanche 13 de 11h à 18h

                                             le mercredi 16 de 10h à 18h 

                                             le vendredi 18 de 18h à 22h

                                             le samedi 19 de 11h à 18h

                                             le dimanche 20 de 11h à 18h

    En marge droite, quelques photos des oeuvres exposées. 

     © P. Neufcour texte et photos

     

  • Les directeurs du réseau libre se rebiffent contre le "décret catastrophe"

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    Le caliquot qu'a fait afficher Eddy Bonten, directeur de l'Institut du Sacré Coeur de Visé 

    Calicots sur les écoles, lettre aux parents : des directeurs du réseau libre passent à l’offensive  

    Les directeurs des établissement d'enseignement du réseau libre l'avaient promis. C'est chose faite depuis hier. A Visé comme ailleurs, les calicots exprimant leur colère contre le "Décret catastrophe - Des élèves sans profs".

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    Celui qu'à fait afficher Sabrina Russo, la directrice du Collège Saint-Hadelin de Visé

    Une lettre dont nous reproduisons le contenu intégral ci-dessous a été remise aux parents, expliquant les raisons pour lesquelles leur enfant n'a pas cours.

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    Selon Patrick Dekelever, le président de l'Association des directeurs de l'enseignement secondaire catholique (Bruxelles et Brabant), nombreux sont les établissements scolaires à participer à cette action.
     
    Contacté, Eddy Bonten, le directeur de l'Institut du Sacré Coeur de Visé ne mâche pas ses mots : "Ce décret est une véritable catastrophe! La surcharge administrative qu'entraîne la recherche d'un remplaçant est lourde. Les conditions à remplir sont telles qu'il nous est quasiment impossible de rencontrer tous les critères pour pouvoir faire appel à un enseignant remplaçant. De ce fait, nous préférons nous en priver et tenter de nous débrouiller en interne"
     
     
    Milliers d’heures perdues
     
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     © P. Neufcour
    La ministre Schyns avait promis des assouplissements à ce décret, mais les directions d'école les attentend toujours. Des milliers d'heures de cours ont déjà été perdues depuis la rentrée, faute de pouvoir faire appel à un enseignant remplaçant tant les conditions à respecter sont strictes.Les directeurs souhaitent plus de liberté d'agir.
     
    Les syndicats, eux, ne verraient pas d'un bon oeil ces assouplissement car "le décret apporte énormément de clarté et de progrès dans la nomination des enseignants." Ils freineraient donc des quatre fers, arguant du fait que le réseau libre recruterait "de façon peu orthodoxe."
     
    Dans leur lettre aux parents, les directeurs du réseau libre insistent sur le nombre d'heures de cours qui n'ont pu être données parce qu'un enseignant n'a pu être engagé. Ils mettent également en évidence le fait qu'un jeune professeur doit parfois circuler entre trois ou quatre établissements afin d'obtenir un horaire complet, perdant ainsi un temps précieux qui pourrait être utilisé au mieux en participant à la vie d'une école et en s'investissant dans son projet pédagogique.
     
     (Texte et photos © P. Neufcour)
     
  • Cem Arslan, un Visétois, poursuit le voleur d'une personne âgée et le maintient en attendant la policr

    Cem Arslan, 27 ans, travaille pour le compte d’un sous-traitant de la société Voo. Ce lundi, il était à bord de son véhicule quand il a aperçu, à Herstal, au beau milieu d’une route du côté de La Préalle, un homme qui cherchait de l’aide. «  Il m’a fait signe de m’arrêter, ce que j’ai fait », explique Cem. «  Régulièrement, des gens aperçoivent ma camionnette et m’arrêtent pour me demander un renseignement. J’ai pensé qu’ici, c’était le cas. »

    Mais le jeune garçon, lui, cherchait plutôt un taxi. « Il m’a demandé si je pouvais l’emmener près de l’IPES de Herstal, car sa maman était malade et il devait aller la voir. Mais je ne peux prendre personne dans mon véhicule de service et j’ai refusé. »

    C’est précisément à cet instant qu’une camionnette bleue surgit et percute légèrement le garçon, qui est projeté contre le véhicule de Cem. « Une personne âgée est sortie et semblait très fâchée. J’ai demandé ce qui se passait, et le monsieur m’a raconté qu’il venait de se faire dépouiller. »

    La police a pris le relais

    Cem n’a alors écouté que son courage… « Le monsieur m’a fait de la peine et puis, j’avais quand même une bosse dans la portière, que je devais justifier auprès de mon employeur. J’ai donc couru après le garçon qui prenait la fuite. En chemin, je perdais mes outils mais j’ai continué à courir. Finalement, je l’ai rattrapé et maîtrisé. Ensuite, la police est arrivée et a pris le relais. »

    Cem Arslan sort de cette aventure avec le sentiment du devoir accompli : «  La police m’a remerciée et le monsieur âgé aussi. Il m’a dit mille fois merci », sourit le technicien.

    Le jeune homme qui a demandé à Cem de le conduire à l’IPES aurait donc, quelques minutes auparavant, commis un vol crapuleux chez ce monsieur, un fermier du coin, qui vend sa production dans son petit magasin.

    Le voleur présumé serait entré dans le commerce pour demander un verre d’eau. Quand le fermier est passé dans la pièce voisine pour aller lui chercher de quoi se désaltérer, l’homme s’est emparé du contenu de la caisse avant de prendre la fuite. Voyant que sa caisse avait été délestée de son contenu, le fermier a grimpé dans sa camionnette et s’est mis en quête de l’indélicat. La suite, on la connaît. « La police a embarqué le voleur. C’est une histoire digne d’un film », sourit encore Cem, pas peu fier du geste accompli. (La Meuse)