Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Visé-infos - Page 77

  • La salle des Tréteaux vous propose

    A85AD0FD-B1B6-4D40-9C42-035903504FED.jpeg

  • La rénovation de la N608 entre Visé et Berneau démarre ce 28 novembre

    DC203A54-F204-4FDF-A5D6-BE53604E6500.jpeg

    Attention si vous avez l’habitude de relier Dalhem à Visé en passant par la N608. Celle-ci sera, enfin, en travaux dès ce 28 novembre. Avec une circulation limitée à un seul sens. Le chantier doit s’achever l’été prochain

    Les ornières et les bosses de la N608, entre Visé et la rue de Battice à Dalhem, seront bientôt de l’histoire ancienne. Annoncée initialement ce 14 novembre, repoussée à ce 28 novembre, le SPW-Routes va en effet lancer la rénovation de la pire voirie de Dalhem. Régulièrement, et bien que la voirie ne lui appartienne pas, Dalhem doit y jeter des déchets de raclages pour reboucher quelque peu les trous qui jalonnent la Nationale. Alors dire que les autorités communales se réjouissent de voir ce chantier enfin débuter est un euphémisme. Un chantier qui devrait durer 130 jours ouvrables, hors intempéries, ce qui nous amène à l’été prochain.

    Durant les travaux, la circulation sera fortement impactée dans le sens Dalhem/Visé, puisqu’il sera impossible d’emprunter la voirie. Les ouvriers vont en effet travailler par demi-voirie ce qui va permettre de maintenir ouvert le sens de circulation Visé/Dalhem. Dans l’autre sens, des déviations seront mises en place via Mouland ou Dalhem et la rue de Visé. « Néanmoins, durant certaines phases du chantier, lorsqu’on refera le pont ou lors de la pose du tarmac, la route sera totalement fermée à la circulation », nous précise Arnaud Dewez, bourgmestre de Dalhem.

    Ce projet, inscrit dans le dernier plan infrastructures wallon, ne s’arrête pas à une simple rénovation de voirie. À elle s’ajoute en effet la création d’une piste cyclable à droite de la route lorsqu’on vient de Visé. Large de 2,2 à 2,5 m et souhaitée par Visé et Dalhem, elle va permettre aux piétons et cyclistes d’enfin relier les deux entités en toute sécurité, entre la station-service de la rue de Berneau et le pont de la Berwinne. Mieux, si on ajoute les aménagements réalisés voici quelques années sur la N608 mais à Warsage cette fois, ce sont 5 à 6 km de pistes qui s’offrent aux modes doux. En plus de la réhabilitation de la voirie, de la création de la piste cyclable et de la rénovation du pont, Dalhem va profiter des travaux pour refaire des trottoirs et réaménager la placette. Le montant des travaux est estimé à 2,1 millions d’euros hors TVA. 677.000 euros HTVA seront financés par Dalhem, 526.000 euros HTVA par Visé, 861.000 euros HTVA par le SPW et 34.000 euros HTVA par Proximus.

  • La Société Royale Archéo-Historique nous invite

    28B3F8B6-4FE7-4CC8-A379-707C0A9E6150.jpeg

    MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022 À 20:00

    Conférence: "Pourquoi Visé a-t-il été détruit en août 1914?"

    Les Tréteaux Visé
    Francis Balace, né à Liège le 22 juillet 1944, est un historien belge, professeur ordinaire honoraire à l'université de Liège. Il est un spécialiste de l'époque contemporaine et des affaires royales.
     
    La destruction systématique de Visé, la déportation ou l'exécution sommaire de ses habitants doivent être comptées parmi les crimes de guerre délibérés et inexcusables. En effet, au contraire d’exactions commises dans les villages du plateau de Herve par les brigades ayant raté le « Handstreich » sur Liège dans la nuit du 5 au 6 août et subi de fortes pertes attribuées à la mythique action de « francs-tireurs », la destruction de Visé s'opéra une dizaine de jours après l'entrée des troupes allemandes au cœur de la ville de Liège et alors que les deux derniers des douze forts de la PFL allaient cesser un combat devenu inutile. L'incendie fut délibéré et confié à une unité spécialisée de « Pioniere » n'appartenant pas à la « Maasarmee » et venue dans ce but de la lointaine Prusse. Nous pensons pouvoir établir que la décision de destruction de Visé fut provoquée par l'addition de trois facteurs :
    1. Les récits fantaisistes de reporters de la presse Maastricht (« Limburgsche Koerier »), opérant depuis Eijsden, relayés ensuite par les correspondants de la grande presse néerlandais, décrivant par le menu les combats des civils de Visé contre les Allemands et les mesures de répression dès le 5 août 1914. Ces récits furent ensuite traduits dans la presse allemande, qui ne parla de francs-tireurs qu'après le 8 août, et « contaminèrent » les grosses unités des 1ère et 2e Armées restées sur le sol allemand en attendant la chute de Liège.
    2. Les rapports, tout aussi fantaisistes, de Charles Troupin, agent de renseignements du Ministère de la Guerre belge, qui ignorait qu'il s'agissait d'un ex sous-officier renvoyé de l'armée pour aliénation mentale. Ses premiers rapports, datés du 5 août, décrivaient complaisamment l'incendie de Visé et la décimation de ses habitants… qui n'eurent lieu que dix jours plus tard. On communiqua l'information à Koblukowski, Ministre de France à Bruxelles, qui la transmettra à son tour au Quai d'Orsay et à la presse française. Les combats entre civils belges et troupes allemandes à Visé sont ainsi accrédités à tort vers le 7-8 août et peuvent avoir influencé la décision de « châtier » la ville.
    3. En traversant la Meuse au gué de Lixhe, le Corps de Cavalerie von der Marwitz aurait écorné de quelques mètres le territoire des Pays-Bas neutres. Pour ôter au gouvernement de La Haye toute idée de protester, l'incendie de Visé, visible depuis Maastricht, pouvait servir d'avertissement.
    PAF: 3€ pour les membres S.R.A.H.V. / 5€ pour les non-membres
    Merci de réserver, soit pour la matinée au 04 374 85 63 (heures de bureau) ou par mail : info@mahvi.be 
     
  • Gardes médicales des 19 et 20 novembre 2022 pour la Basse-Meuse et la vallée du Geer

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. (Uniquement le week-end, pas de garde en semaine)

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le samedi 19 novembre 2022 :  Pharmacie BISQUERET, rue de Visé 389 à Souverain-Wandre

       Tél : 04/362.69.90                                                    

     

    - le dimanche 20 novembre 2022 : Pharmacie RIGA, place Ste Gertude 20 à Blegny   

         Tél : 04/387.68.10   

     

  • Quatre ponts surplombant le canal Albert seront rehaussés en 2024

    Lanaye, Lixhe, Haccourt, Hermalle: quatre ponts vont être rehaussés au-dessus du canal Albert dès 2024

    C’est un nouveau chantier titanesque qui attend la Basse-Meuse entre 2024 et 2026. Quatre ponts qui passent au-dessus du canal Albert vont être rehaussés de 0,4 à 1,7 m. Des travaux nécessaires pour permettre le passage de péniches plus chargées.

    EXCLUSIVITÉ LA MEUSE

    5565D626-51E7-4908-8277-67B14454F82D.jpeg

     

    Favoriser la voie d’eau pour le transport de marchandises est devenu un enjeu majeur de ces prochaines années. Il doit permettre la décongestion du trafic routier mais aussi la réduction de la pollution.

    Le transport fluvial permet, en effet, de diminuer de 3 à 6 fois les émissions de CO2 par rapport à un transport par camions. Les instances belges et européennes ont donc fait du développement du transport fluvial une priorité. Et notamment entre Rotterdam et Liège.

    « Les travaux réalisés sur la Maasroute aux Pays-Bas, sur le canal Albert en Région flamande, les nouvelles écluses de grand gabarit à Lanaye, à Ivoz-Ramet et celles en cours de construction à Ampsin-Neuville ainsi que les travaux de développement portuaire réalisés, tels que le Trilogiport, ou programmés sur le canal Albert, la Meuse et la Sambre, créent les conditions d’un accroissement important du transport fluvial dans les années à venir », expliquait, en mars 2020, Philippe Henry, ministre wallon en charge des Infrastructures, en réponse à une question parlementaire. « Le canal Albert est la voie navigable la plus importante de Belgique et de Wallonie. À ce titre, la Flandre réalise des travaux de suppression de goulet d’étranglement et de modernisation. Il apparaît essentiel de poursuivre cette liaison entre l’hinterland wallon (NDLR : la zone d’influence et d’attraction économique d’un port) et Anvers, deuxième port maritime européen après Rotterdam, au même gabarit. »

    Quatre ponts à rehausser

    Pour se faire, quatre ponts qui passent au-dessus du canal Albert vont devoir être rehaussés. Il s’agit des ponts de Lanaye, Lixhe, Haccourt et Hermalle. Cette rehausse sera respectivement de 0,40m, 1,60m, 1,80m et 1,70m. Elle permettra d’assurer une navigation avec une hauteur libre de 9,1m sur le canal Albert entre Anvers et Liège.

    Ainsi, des péniches chargées avec quatre couches de containers pourront naviguer sans problème d’un bout à l’autre du canal. Leur chargement pourra ensuite poursuivre leur route, au départ du Trilogiport, soit par train soit par route. Cette rehausse permettra donc de désengorger le trafic routier autour de Liège, Anvers, Bruxelles et Rotterdam puisque ce sont 150.000 conteneurs qui pourraient ainsi être transportés par bateau plutôt que via 75.000 poids lourds. En termes de pollution, on estime que ce sont de 10 à 14.000 tonnes de CO2 qui ne seraient pas rejetées chaque année dans l’atmosphère.

     

    Le pont de Hermalle-sous-Argenteau.                                Le pont de Hermalle-sous-Argenteau. - D.R.

     

    Deux ponts en même temps

    Estimé à 24,7 millions d’euros et financé dans le cadre du plan national pour la reprise et la résilience et du plan de relance wallon, ce projet est pour le moment au stade des études.

    À bonne source, certaines informations nous sont arrivées, confirmées en partie par la porte-parole du SPW Voies Hydrauliques. Le rehaussement de ces ponts intégrera, par exemple, des cheminements cyclo-pédestres.

    Pour le pont de Hermalle, sur lequel passe chaque jour 10.000 véhicules dont 20 % de camions, la vitesse sera limitée à 50 km/h. Cette limitation permettra de raidir un peu la rampe sans trop devoir l’allonger. Une vitesse qui doit aussi réduire les risques d’accidents à hauteur de la sortie de l’Aldi, située au pied de la rampe en rive droite. Les voiries de secours du Trilogiport qui débouchent au niveau de la rampe en rive droite devront être adaptées.

    Quant au phasage des travaux, réalisés entre 2024 et 2026, il a été déterminé par une étude de mobilité. Les ponts seront rehaussés deux par deux soit Lanaye et Haccourt et Hermalle et Lixhe. Ce qui permettra de ne pas trop paralyser le passage d’une rive à l’autre même si on s’attend déjà à une période plutôt compliquée.


    Qui dit rehausse d’un pont dit aussi modification des rampes d’accès. Et pour le pont de Haccourt, sur lequel passent 20.000 véhicules par jour, les choses ne sont pas simples.

    Pour des questions de sécurité routière, ces rampes d’accès ne peuvent, en effet, pas avoir une déclivité trop importante. Or, pour celle côté Devant-le-Pont, elle est déjà très raide et le rond-point aménagé voici une petite dizaine d’années est déjà hors-norme sécurité. On ne peut donc pas envisager de simplement la rehausser, il faut la redessiner pour lui donner une pente plus douce. Mais l’endroit manque d’espace pour pouvoir le faire facilement. Et pour le moment, le bureau d’études Greish planche sur plusieurs solutions.

    À bonne source, on nous a ainsi expliqué qu’une des pistes envisagées serait de déplacer le pont de 20 à 30 m vers le sud, ce qui permettrait de réaliser plus facilement l’aménagement des rampes. Mais même là cette solution ne semble pas optimale et les deux concessionnaires automobiles qui se trouvent Allée Verte pourraient être expropriés pour permettre l’allongement des rampes. Du côté du SPW, on n’a pas voulu nous confirmer ces informations.

    « La situation au niveau du pont de Haccourt est plus complexe vu le manque « d’espace libre » disponible et la proximité des habitations et des commerces. Plusieurs esquisses sont à l’étude et aucune décision n’est arrêtée ce jour. Comme pour les autres ponts, les options envisagées font l’objet d’une évaluation des incidences sur la sécurité routière. Lors de cette évaluation, les différentes parties prenantes (communes, Tec, SPW-Routes, SPW-VHL…) se réunissent afin d’obtenir un consensus sur le projet. La rampe en rive gauche devra être adaptée (côté Haccourt, ndlr), quelle que soit l’option choisie. »

    La solution retenue sera connue dans quelques mois.

    «En faire une opportunité pour les cyclistes»


    Et du côté de la commune, on planche déjà sur le plan de mobilité qui sera mis en place tant lors des travaux sur le pont de Haccourt que sur le pont de Hermalle. « Mais je pense aussi qu’on doit faire de ces travaux une opportunité. On a demandé qu’on en profite pour que des aménagements soient réalisés pour les modes doux. Ces ponts ont une quarantaine d’années et ont été conçus à une époque où le vélo n’avait pas la place qu’il a maintenant. Ces aménagements permettront enfin aux cyclistes de passer d’une rive à l’autre facilement. »

    La passerelle Saucy va être reconstruite

    3AF0C824-87EC-4D33-A799-858D771A4E3A.jpegLa passerelle Saucy qui enjambe la Meuse. - Isopix



    Si la rehausse éventuelle du pont des Arches ne fait pas encore l’objet d’une étude, la passerelle Saucy va elle être supprimée et reconstruite. Les piliers de la passerelle gênent, en effet, la navigation et surtout le croisement de deux péniches. Il a donc été décidé de supprimer la passerelle et, que les Liégeois se rassurent, en reconstruire une nouvelle. Elle restera accessible uniquement aux piétons et aux cyclistes. « Nous avons passé un appel d’offres pour désigner un auteur de projet. L’analyse des offres est en cours. Les travaux ne commenceront pas avant 2024 et seront financés en dehors du plan de relance », nous a-t-on précisé au SPW Voies hydrauliques.