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Visé-infos - Page 922

  • Les titres du jour

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    - Vingt ans après Julie et Mélissa, le juge Connerotte sort du silence

    - La carte des contrôles BOB dans vos communes

    - VLM quitte Liège Airport après un mois

    - Noyade à Visé : le policier a plongé au secours du suicidé. Le décès de M.Klinkenberg n'aura pas de gros impact sur sa société

    - Une pétition des Vottemois qui se sentent les "oubliés" de Herstal

    - Axel Witsel : "Il est temps de quitter le Zenit"

    - Quel exploit! Van Uytvanck en quart

    - Le curé a refusé de baptiser notre fils

    - Délinquance juvénile à Liège : ça commence à environ 14 ans

    - Liège et Seraing : perquisitions, 27 personnes arrêtées pour trafic de stupéfiants

    - Liège et Blegny-Mine : c'est la fête à l'Italie toute cette semaine

    - Les deux paires de lunettes qui font le buzz à Liège

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    - Météo : Trente degrés vendredi... et ce n'est pas une blague

    - Le sac plastique bientôt interdit

    - En mai, plus de 430.000 visiteurs sur sudinfo.be!

    - Sortir le chien, ça rapporte

    - Etc, etc...

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  • L'homme qui s'est noyé hier matin à Visé était le patron de l'entreprise d'électricité Klinkenberg. Rencontre avec le policier qui a tout fait pour le sauver

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                                          (Photo archives P.Neufcour)

    Il était 07h01 hier matin lorsqu’un appel est arrivé au dispatching de la police de la Basse-Meuse à Hermalle : un témoin venait de voir une voiture qui flottait dans la Meuse à hauteur du quai des Fermettes.

    Immédiatement la patrouille composée des inspecteurs Benoît Leenders et Yves Destordeur se rend sur les lieux. A cette heure matinale, pas de circulation. En chemin, un appel radio signale qu’une personne serait en train de se débattre au milieu du fleuve. L'équipe met moins de quatre minutes pour arriver sur place. L’inspecteur Leenders nous raconte la suite :

    «A notre arrivée un homme, choqué, nous explique difficilement ce qu’il se passe. Il y a quelques instants encore il voyait une personne qui tentait de surnager au milieu du fleuve. A ce moment, je n’hésite pas, pas le temps d’attendre l’arrivée des hommes grenouilles si on veut avoir la moindre chance de sauver une vie. Je me dévêts et c’est en slip que je me jette à l’eau. Je nage vers l’endroit où j’ai cru apercevoir «quelque chose» qui flottait. La BMW X5, elle, continue de flotter et dérive avec vers le barrage. Je me rends compte que le courant me fait dériver moi aussi, je corrige ma trajectoire et aperçois de nouveau quelque chose qui flotte. Je nage vers ce point. A cet endroit, je constate qu’il s’agit du dos d’un homme. Il a la tête complètement immergée. Je le retourne, il est inconscient, les lèvres bleuies. Comme on nous l’a enseigné lors de notre formation, je lui passe un bras autour du cou, pour lui maintenir la tête hors de l’eau, et me redirige vers la berge. C’est difficile, l’homme est lourd, le courant est fort, l’eau est froide, mais je suis persuadé qu’il y a moyen de ramener cette personne à la vie. Je bois «quelques tasses», mais j’arrive enfin au bord du quai. Une seconde équipe est arrivée, les inspecteurs Graeven et Beckers. Mes trois collègues hissent l’homme hors de l’eau, puis m’aident à en sortir. Immédiatement l’inspecteur David Graeven, qui a une formation d’infirmier, entreprend de réanimer la victime. Il pratiquera le massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des pompiers qui prendront la relève. Malheureusement, tout ce qui a été entrepris sera vain, et on ne pourra que constater le décès de l’homme sur place. Au moment où j’ai plongé, ce n’est pas le policier qui a agi, mais l’homme qui voulait tout faire pour sauver une vie. Un collègue m'a immédiatement ramené à le permanence où je me suis réchauffé sous une douche chaude. Mes vêtements étaient secs. Je me suis rhabillé et ai continué mon service jusqu'à la fin, c'est à dire jusqu'à 15h00»

     

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    L'inspecteur est un peu gêné par les éloges qui lui sont adressés. Pour lui, il a agi comme tout citoyen qui le peut devrait le faire. Il insiste sur le fait que ce n'est pas un policier qui a sauté à l'eau, mais simplement un homme.

    L'enquête déterminera que la victime est monsieur Michel Klinkenberg, âgé de 67 ans et patron de la société d'installations électrique bien connue qui porte son nom. A ce stade de l'enquête, l'hypohèse d'un acte prémédité n'est pas éliminée.

     

    DSC_0269.jpgMais qui est ce policier qui a risqué sa vie hier matin en sautant dans la Meuse?

    Benoît Leenders a 23 ans. Il y a aujourd’hui trois ans qu’il intégrait l’Académie de Police. Un an plus tard, il en sortait avec le grade d’inspecteur. Benoît est originaire de Haccourt et habite Hermée. A l’issue de sa formation à l’école de police, il est venu 9 mois comme stagiaire dans la zone de la Basse-Meuse, puis est reparti trois mois à Namur. Ayant réussi les examens de "mobilité", il postule pour revenir dans la Basse-Meuse où il intègre le service intervention début juillet 2014. Cela va faire un an qu’il travaille avec l’inspecteur Yves Destordeur. «Nous formons une véritable équipe, précise-t-il, nous travaillons vraiment en symbiose et savons à l’avance comment l’autre va réagir»

    L’inspecteur Leenders est un sportif, il court plusieurs fois par semaine, fait du VTT, et a pratiqué la natation de compétition pendant une dizaine d’années... Il connaît ses limites et a estimé que celà valait la peine de se jeter à l’eau, de prendre un risque. Il a reçu les félicitations de tous ses collègues. Le chef de corps, le commissaire divisionnaire Alain Lambert nous a d’ailleurs rapporté «qu’il était fier d’avoir un homme de cette trempe dans son équipe». Les félicitations officielles suivront. Bravo pour votre geste inspecteur!

     

  • Le billet du C.A.L. Basse-Meuse

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    Bonne fête des pères

     

    Ce n’est pas seulement une fête commerciale ! La fête des pères est le moment privilégié pour dire merci à tous ces papas qui s’investissent pour donner du bonheur à leurs enfants.

    Depuis longtemps les mentalités changent et les pères n’ont plus comme seul objectif de ramener de l’argent à la maison pour nourrir leur famille. Ils ont aussi envie de s’occuper personnellement de leurs chers petits. 

    Une fois de plus ils vont être remerciés au moyen de beaux dessins et de bricolages effectués à l’école ; les pauvres institutrices doivent regorger d’imagination pour trouver d’autres sujets et ce n’est guère facile, mais ce qui compte avant tout c’est l’émotion et la joie sur les petits visages quand ils offrent leur cadeau à leur cher papa. 

    Joignons- nous à eux et disons ensemble bonne fête à tous les papas.

     

    C.Dethioux pour Culture et Action Laïque de la Basse-Meuse

     

  • Les nouvelles du week-end

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    - 20 ans après la disparition de Julie et Mélissa - Jean-Denis, ce qu'il n'a jamais dit

    - Visé et Ougrée : deux conducteurs retrouvés noyés

    - Namur : 90% de musulmanes dans la piscine réservée aux femmes

    - ULg : pourquoi la fac vétérinaire est envahie par les étudiants français

    - Exceptionnel : 2 clubs wallons en Coupe d'Europe

    - Diables rouges : 7 pages spéciales

    - Original : Emmanuel Pecqueux, avocat devenu ...libraire!

    - Record de visites pour le Musée de la Vie wallonne

    - Mario Gotto : restaurateur et écrivain

    - Visé : du logement en conteneur

    - "Le cdH garde une capacité d'attraction"

    - La Louvière : un jeune basketteur perd un oeil suite à un coup en plein match

    - SNCB : 71 millions  d'amendes impayées en un an

    - Les fraudes à l'identité en hausse

    - Communes wallonnes au bord de la faillite

    - Avec le Belgica dans la tempête

    - Etc, etc...

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  • Expérimental à Visé : rue de la Wade, des logements sociaux dans conteneurs maritimes déclassés!

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    Pari réussi pour la Régionale Visétoise d'Habitations, très bientôt quatre nouveaux logements vont accueillir leurs locataires, et pas n'importe quels logements...

    Un des objectifs poursuivis par la Société Wallonne du logement était de mettre en oeuvre un projet expérimental, comprenant de nouvelles techniques de construction, en utilisant des matériaux faciles à trouver, recyclables, et à un coût abordable. Philippe Vincent, le directeur technique de la société de logement, avait déjà en tête la possibilité d'édifier des logements à partir de conteneurs maritimes déclassés, comme cela se fait déjà aux Pays-Bas, afin de les aménager et les transformer en habitations sociales. Immédiatement, le conseil d'administration de la Régionale marqua tout son intérêt pour ce projet novateur chez nous. L'appel à un projet expérimental lancé par le Gouvernement Wallon était l'occasion de faire aboutir le concept. 

     

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    Philippe Vincent et Marie-Ève Pirson, architecte, se lancèrent alors dans l'étude de faisabilité du projet. Le bureau d'architectes OKube de Fexhe-Slins fut contacté, et ce fut Jean-Claude Embrecht, un des trois architectes du bureau d'étude qui prit plus particulièrement le projet en main. Les concepteurs firent appel à une société de construction liégeoise, installée rue de Colonster. BSP Construction possède en effet toute la maîtrise technique pour réaliser de telles constructions métalliques.

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     Une fois le projet finalisé, il fallut convaincre la ville de Visé, mais aussi le service d'urbanisme et la Société Wallonne du logement. La récompense arriva lorsque la Société Wallnne du logement retint ce projet.

    Ce dimanche, nous avons donc pu visiter le chantier, où seules quelques finitions restent à terminer.

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    Implanté au bout de la rue de la Wade, nous découvrons un immeuble à façades métallique, tout à fait moderne. Quatre appartements le composent, neuf conteneurs ont été utilisés. Au rez-de-chaussée, nous découvrons un appartement à une chambre (composé de 2 conteneurs) et un à deux chambres. Pour ce dernier, trois conteneurs ont été nécessaires, et il est destiné à loger des personnes à mobilité réduite. Il a été conçu dans ce sens, portes élargies, surface de la salle de bain supérieure, possilité d'accéder au lit en fauteuil roulant, etc. L'autre, lui, pourra être aménagé ultérieurement pour abriter également quelqu'un de moins valide. Les deux appartements du premier étage sont composés eux aussi d'un living avec coin cuisine, d'une chambre, d'une petite buanderie, d'une salle de bain/douche et d'un petit débarras. Copie conforme de celui du rez-de chaussée. La superficie de ces appartements est de 62m2, tandis que celle de l'appartement destiné à quelqu'un de moins valide en fait 84. Un dernier petit conteneur, vert, est destiné à abriter pour moitié les poubelles des occupants et pour l'autre, les compteurs d'énergie, etc.

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    Comme nous l'explique l'architecte d'OKube présent sur les lieux, "la difficulté principale a été de respecter toutes les normes édictées par les différents organismes : sociétés de logement sociaux, urbanisme, Société Wallonne du logement, tant en matière de protection d'incendie que d'isolation... Tout en gardant pour but principal l'économie d'énergie."

    C'est ainsi que les murs intérieurs sont recouverts de plaques de plâtre Knauff, tandis que le bardage extérieur est constitué de panneaux sandwiches de 12 cm de polyuréthane recouvert d'un bardage métallique. Les appartements sont dotés d'une chaudière à gaz à récupération et basse température. Chaque logement est équipé, en plus, d'un système de ventilation mécanique automatique. Il se met en marche lorsqu'un certain taux d'humidité est détecté. C'est ainsi que les concepteurs ont arrivés à obtenir un coefficient d'isolation de K20.

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    On arrive donc à la fin de ce chantier expérimental pour tous, qui se sera étendu sur sept mois. Les premiers locataires seraient attendus début juillet. Petite note d'originalité cependant : à la demande de monsieur Philippe Vincent, dans chacun des appartements, une superficie d'environ 1,5 m2 n'a pas été recouverte dans le living, rappelant ainsi la structure originelle du conteneur.

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    Un beau challenge donc relevé par tous les intervenants, à l'initiative de "la Régionale Visétoise" qui ne craint pas d'investir et d'innover pour le bien-être de ses locataires.

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