Le corps d'Edwige repose à l'abri des regards.
Ce matin vers 07h30, en venant travailler sur le marché, Madame Demonceau a eu un malaise et s'est effondrée au sol. Très rapidement, police, ambulance et SMUR sont arrivés sur place et ont tout fait, mais en vain pour la réanimer. Elle est malheureusement décédée sur place d'un problème cardiaque. Madame Demonceau, c'est Edwige. Qui ne la connaissait pas ? Depuis de nombreuses années, elle travaillait chez Jean-Luc, le boucher ambulant. Toujours souriante, Edwige connaissait les noms, parfois les prénoms de ses clients. Elle avait un mot gentil pour tous, s'enquerrant de leur santé, prenait des nouvelles des enfants. Edwige, c'était la femme de Gérard, un boucher, la maman de Benoît, boucher lui aussi. Je la connaissais depuis plus de 35 ans, nous avions été voisins quelques années, son mari et moi sommes Saint-Rémois d'origine. Sur les lieux, Philippe Renard, le patron de la boucherie "Les Renards" avait les larmes aux yeux : "c'est chez eux que j'ai appris mon métier, Benoît et moi travaillions très souvent en collaboration, je suis encore passé le week-end dernier chez eux" nous a-t-il confié.
"Elle avait déja eu un petit malaise samedi passé, termine son mari, je lui avais conseillé de lever un peu le pied, de prendre un peu de repos. Elle ne voulait pas, elle aimait trop son travail. Maintenant, voilà..." Elle avait 58 ans.
Mon épouse et moi présentons nos plus sincères condoléances à toute la famille. Au revoir Edwige.