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  • Les grands projets à Visé: place Reine Astrid, piscine et salle Braham

    En préambule au conseil communal de Visé, Jean-Pierre Henquet de Lixhe, représentant de l’association « Défendons nos villages », a interpellé le collège sur la centrale biomasse qui pourrait s’implanter sur le site de la cimenterie CBR à Lixhe. L’association s’y oppose, tout comme Visons Demain. Le collège doit se prononcer d’ici le 28 janvier mais il attend toujours l’avis des fonctionnaires technique et de l’Urbanisme.

    IPP et PRI stables

    Le budget 2022 de la Ville de Visé a été adopté majorité contre opposition par 14 voix contre 9. « Un budget en équilibre, d’environ 30 millions avec un boni global de 960.000 €, comme en 2021, ce qui indique que nous maîtrisons bien les dépenses et en outre nous avons des projets. Il n’y a pas de nouvelles taxes. L’IPP reste à 8,8 % et les centimes additionnels à 2.600 », précisent en chœur la bourgmestre MR, Viviane Dessart et le chef de groupe du PS, Gil Simon.

    Le problème des pensions

    « Ce qui est très inquiétant, c’est l’explosion des cotisations de responsabilisation. Nous étions à 50.000 € en 2018, 167.000 € en 2019, 370.000 € en 2020 et 500.000 € en 2021. En 2027, ce sera un montant de 1,35 million ! Les autorités supérieures devront intervenir sans quoi… C’est un paramètre extérieur à la gestion communale tout comme les charges énergétiques qui ne cessent d’augmenter », prévient Gil Simon.

    « En attendant, la nouvelle majorité MR-PS ne détricote pas ce qui a déjà été prévu dans le passé », rappelle Viviane Dessart. « Et l’ambiance dans la majorité reste excellente », insiste-t-elle. « Un budget de 40.000 € est prévu pour la relance, en fonction des demandes »

     

    Les grands projets

    Dans le budget extraordinaire, sont prévus l’aménagement de la place Reine Astrid pour le second semestre 2022, la reconstruction de la piscine qui devrait être achevée en septembre 2022, la salle Braham à Cheratte-Hauteur, le réaménagement du club de tennis qui est en cours et l’aménagement de l’ancien charbonnage de Cheratte avec la SPI et Matexi.

    Il y a aussi de nombreux projets de mobilité avec les liaisons cyclo-pédestres Berneau-Visé, Argenteau-Cheratte et Visé-Richelle notamment, en plus des projets de « Wallonie cyclable » avec 500.000 € de subsides de la Région.

    Il y aura encore l’assainissement des étangs de la Julienne en septembre (515.000 €) et un projet de valorisation du patrimoine historique pour Dartagnan avec les communes voisines de Blegny, Oupeye et Dalhem.

    « Nous souhaitons aussi accentuer le potentiel touristique environnemental de la Montagne Saint-Pierre avec la frayère, la quatrième écluse de Lanaye et la ferme de Caster », ajoute Viviane Dessart.

    Les subsides octroyés aux associations et clubs ont été adoptés à l’unanimité tout comme le plan d’investissement « Wallonie cyclable » et le lancement du marché pour la liaison cyclable entre Visé et Berneau.

    (Marc Gerardy pour Sudinfo)

  • La caserne de Saive désormais prête pour loger les familles sinistrées de Trooz

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    Des logements ont été aménagés dans la caserne pour les sinistrés. - L.H.

    A terme, 48 logements vont y être créés, avec sanitaires et cuisines équipées à neuf. En Depuis ce 24 décembre, les douze premières unités de logements, dix studios et deux appartements, sont fonctionnelles et prêtes à recevoir leurs occupants dès la semaine prochaine.

    « Ces chambres ont été réaménagées dans un temps record pour un montant record, à peu près de 60.000 à 65.000 euros par unités de logement », a ainsi précisé vendredi le bourgmestre de Blegny Marc Bolland (PS). « Merci à celles et ceux qui ont permis de réaliser cela dans un délai olympique », a-t-il ajouté.

    Marc Bolland.
    Marc Bolland. - DR

    Le reste des appartements devrait être rendu accessible d’ici la fin du mois de janvier 2022.

    C’est la commune de Trooz qui avait sollicité l’aide des autorités communales de Blegny, à la suite du manque de logements à disposition sur son territoire après les inondations. « J’avais rencontré Marc Bolland pour exprimer notre problématique en matière de relogement, très vite s’est posée la question de l’endroit », a ainsi indiqué le bourgmestre, Fabien Beltran (PS). « La réponse a fusé tout aussi vite : la caserne », abandonnée par l’armée et rachetée en 2014 par commune de Blegny.

    « Un modèle d’efficacité »

    Dans la foulée, avec l’aide de la Région, les budgets se sont mis en place et les marchés ont été lancés. « On arrive maintenant à l’aboutissement », s’est réjoui le maïeur, impressionné par la vitesse de réalisation du projet. Les sinistrés qui bénéficieront des lieux garderont leur adresse à Trooz et c’est le centre public d’action sociale (CPAS) qui gèrera l’immeuble.

    « Le relogement est un défi colossal », a rappelé le ministre de tutelle, Christophe Collignon (PS), qui avait lors d’une première visite à la fin de l’été souligné tout le potentiel des lieux, se montrant d’ailleurs surpris du bon état de la caserne.

    « Je ne vois que des points positifs de cette opération : on répond à un besoin social très urgent, on crée des synergies entre les communes, ce projet est un modèle d’efficacité de gestion publique et c’est aussi du durable », a notamment commenté M. Collignon.

    L’investissement total tourne autour de 3,5 millions d’euros. (Source Sudinfo)

     

  • Sur les traces des GALLO-ROMAINS A VOIR CE MARDI 28 DECEMBRE

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    Une émission sur France 2 évoquera ce prochain mardi 28 décembre les traces des Gallo-Romains en France, l’occasion de nous pencher sur cette nouvelle civilisation qui a perduré plus de cinq siècles dans nos régions.

    Après la conquête de César, la civilisation gauloise s’est muée en civilisation gallo-romaine. Dans notre région liégeoise avant la conquête romaine dans les années – 52 avant notre ère vivait la tribu des Eburons, le peuple de l’If. Malgré la résistance opiniâtre d’Ambiorix, qui extermina deux légions romaines, César ne put jamais capturer le valeureux chef mais ravagea toute la région et asservit ces Eburons. Ce fut un génocide. L’empire romain exerça sa toute puissance romanisant ces Gaulois, leur faisant adapter leur mode vie même si maints héritages anciens subsistèrent : les anciens chemins devinrent des chaussées pavées, les fermes modestes se modernisèrent devenant de grands établissements (les villas) comme celui de Haccourt fouillé par le Service des Fouilles alors toujours national, ou à Lanaye par le musée de Visé et dans maints endroits comme à Berneau (pas moins de 3 fermes) par Jean Polmans, Annie Gadisseur et Jean-Pierre Lensen……

    Un hameau s’établit au passage de la Meuse à VIOSATIUM (qui signifie relais sur la voie) l’actuel Visé) et on peut estimer que ce petit vicus sur la route allant vers Berneau et Aix-la-Chapelle en rive droite et allant vers Tongres en rive gauche serait limité entre la rue Raskinroy – rue St Hadelin dans l’axe sud-nord et de la Meuse à la montée de la rue de la Trairie dans l’axe ouest-est. Ces quelques maisons (notamment découvertes en 1960 par Messieurs Jean Massin et John Knaepen) ont été découvertes dans l’espace du centre culturel de Visé (rue de la Chinstrée et cour des tréteaux). Parmi les centaines de documents découverts et présentés au musée de Visé (en vitrine), signalons un vase funéraire, une grille de soupirail quasi unique en Belgique, des céramiques communes ou plus luxueuses, des bijoux et des traces de thermes privés…….

    De plus deux villes des morts (des cimetières à incinération) s’établirent en dehors du hameau, à l’est (Lorette) et au nord (rue de Sluse). Le Grand Curtius a fait un dépôt de ces découvertes au musée régional de Visé, non sans conserver la plus belle pièce, une rarissime bouteille de parfum en verre originaire de Rome qualifiée de Fiole Evhodia. Y eut-il un temple dédié à Mars, à l’emplacement de cette colline où se dresse l’actuelle Collégiale de Visé. Il reste beaucoup de points d’interrogation dans la cité mosane maintes fois reconstruites.

    Mais les bourgs principaux de notre région étaient à cette époque Jupille face à Herstal au sud et au nord, Maestricht (Mosae Trajectum). On découvrit aussi lors des travaux d’autoroute face à la Collégiale des pieux de pont datés de la fin de l’Empire. D’autres furent trouvés dans la Meuse à Amay au sud et au nord à Maestricht, ville faisant la liaison entre notre capitale d’alors, Tongres et Cologne, le long du Rhin.

    Signalons aussi la présence d’une monumentale tombe à incinération (Tumulus) à Lanaye-Emael, la probable dernière demeure du propriétaire de l’établissement rural fouillé par Nicolas Peuskens puis par la société archéo-historique de Visé au lieu-dit proche «Lanaye Voie d’Emael ». A Herstal, le même type de tombe offrit un mobilier exceptionnel, conservé au musée du Cinquantenaire à Bruxelles. La civilisation de ces gaulois romanisés a encore beaucoup à offrir aux archéologues. La base de la civilisation occidentale !

    Jean-Pierre Lensen (pour la SRAHV)

  • Gardes médicales des 25 et 26 décembre 2021 pour la Basse-Meuse et la vallée du Geer

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. 

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le samedi 25 décembre  2021 :  Pharmacie BERNARD, place Molitor 2 à Hermalle

    Tél : 04/379.17.24

                                                                                                             

    - le dimanche  26 décembre 2021 : Pharmacie MATHY,   rue des Récollets 27 à Visé la Croix 13 à Lixhe

    Tél : 04/379.11.54

                                                             

  • VOUS NE SAVEZ PAS QUOI ALLER VOIR EN CETTE FIN D’ANNEE, LES TAPISSERIES DE SAUMUR VOUS INVITENT AU TRESOR DE LA CATHEDRALE DE LIEGE

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    A côté du village de Noël, place de la Cathédrale, vous poussez la porte (une œuvre d’art) de cet édifice récemment restauré, la Cathédrale Saint-Paul. Dans la nef latérale droite, on se dirige vers le cloître. Le trésor de la Cathédrale s’ouvre à vous. Pour l’instant, une éblouissante exposition (une première fois reportée à cause de la Covid) présente depuis le 8 décembre 2021, du mardi au samedi de 10 h. à 17 h. et ce jusqu’au 6 mars 2022. Trente tapisseries de différentes dimensions. Ce n’est pas fini car 6 autres tapisseries sont présentées à l’Archéoforum de Liège, place saint-Lambert (le ticket d’entrée est commun).

    Vous avez dit TAPISSERIES ? Ces parures de fêtes proviennent de SAUMUR (en Val de Loire). Ce patrimoine mondial de l’Unesco conserve ces parures commandées au 16e et 17e s. pour des églises et des abbayes par des particuliers, donc des pièces uniques. A côté de ces tapisseries ecclésiastiques, s’ajoutent d’autres chefs d’œuvre des 15e et 18e s. Ces productions sont rarement locales et proviennent d’ateliers parisiens, des Flandres (Malines, Bruxelles) ou des Marches. Au total, 58 tapisseries qui tournent régulièrement dans des expositions internationales. 36 sont donc visibles à Liège. Une monographie-catalogue fastueuse (336 p.) est à saisir. On y découvre aussi la manière d’avoir restauré une partie de ces documents et la technique bien particulière des tapisseries européennes (pour les distinguer des tapisseries sarrazines) : une série de corps de métier travaille à sa réalisation depuis le carton jusqu’aux listels à parachever. Nous avons été éblouis par certaines d’entre elles car à y regarder de près, les costumes, les attitudes, les décors intriguent : les Sauvages et leur combat contre les chevaliers, l’imbroglio de la vengeance de Notre-Seigneur avec le siège d’une ville. L’histoire sainte n’est pas en reste comme les anges porteurs des instruments de la Passion dans les tons rouges et bleus ou la Nativité de Jésus provenant de l’église de Nantilly. Huit événements de la vie de Marie, la mère de Jésus sont présentés de manière plus aérée (1670).

    Autre saga, qu’il faut suivre en 8 pièces, celle de la vie de Saint Florian (Florent), provenant des ateliers de Paris en 1524. Ce saint ainsi biographié vécut à l’époque de St Martin. Ces bandes dessinées textiles comprennent des commentaires, des décors fleuris parfois exubérants, des personnages aux costumes actualisés. La plus récente est la tapisserie d’Aubusson (1959) due à Jean Lurçat et présentant une jungle. Bref, une magnificence qui vaut le détour.

    J.P.Lensen (SRAHV-Musée Régional)