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Médecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00.
Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.
Attention : un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34.
- Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste.
PHARMACIES DE GARDE
Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be
Pour toutes gardes entre 22h et 9h :
Appeler le 0903/99.000
- le samedi 08 janvier 2022 : Pharmacie GERARD, rue Vieille)-Voie 2 à Cheratte
Tél : 04/370.21.13
- le dimanche 09 janvier 2022 : Pharmacie POLAIN, rue P. Michaux 70 à Vivegnis
Tél : 04/264.22.18
Qu’allait-il donc faire dans cette galère, aurait-pu dire Molière (dont on fêtera bientôt les 400 ans de sa naissance) pour être retrouvé mort le crâne fendu et nu, une joue rongée par les loups, au siège de Nancy.
Je vous le présente Charles le Hardi plus connu chez nous comme Charles le Téméraire (né à Dijon en 1433) et 4ème duc de Bourgogne de la maison des Valois. Son règne comme duc de Bourgogne ne sera pas très long. Il servit pendant longtemps son père, Philippe le Bon (né en 1396), qui mourut en 1467. Soit moins de dix ans de règne. Se considérant comme un souverain de plein droit, son règne est marqué par un affrontement constant avec son cousin le roi de France, Louis XI, qui revendique la suzeraineté sur une partie de ses terres, censée relever du royaume de France.
Dans le même temps, il se rapproche de l'empereur Frédéric III et du roi d'Angleterre Édouard IV d'York, dont il épouse la sœur. Comme son père avant lui, il est l'un des princes les plus puissants de la chrétienté, grâce notamment à la richesse de ses territoires et au prestige de sa cour. Voulut-il faire renaître l’ancienne Lotharingie en réunissant le nord (Flandre, Brabant,Namur…..) au sud (Bourgogne) par l’annexion de la Haute-Alsace et de la Lorraine. Mais une coalition des Lorrains, Alsaciens et des redoutables confédérés Suisses s’y opposa fermement. Et entre les deux territoires une principauté épiscopale soit disant neutre, Liège, qui n’eut de cesse de protéger son indépendance.
La révolte liégeoise suscitée par le roi de France Louis XI fut réprimée dans une extrême violence avec le baroud d’honneur des 600 Franchimontois.(28 octobre 1468) suivi de la destruction des hauts-fourneaux theutois et de l’incendie de la Cité Ardente. Le perron liégeois fut même « déporté » à Bruges.
ET VISE DANS CE CONTEXTE
En août 1466, les troupes saccagèrent Dinant et la Meuse fut rougie du sang de plusieurs centaines victimes, jetées ligotées deux par deux. D’autres bonnes villes principautaires furent aussi prises d’assaut. La petite ville de Visé eut à souffrir des déprédations des troupes bourguignonnes en décembre 1467. Nous pensons que les Visétois l’avaient un peu cherché. N’avaient-ils pas fait une incursion chez nos voisins à Bombaye, et mis le feu à l’église abritant alors les habitants qui s’y étaient réfugiés. Le seul problème était que les Bombayens ressortaient des territoires bourguignons. La vengeance fut terrible : Visé, quoique défendu par quelques arbalétriers ne put guère faire face à Guy de Brimeu, lieutenant du tout nouveau duc. Incendie, destructions des remparts e.a bget rapines. Les braves chanoines de la collégiale ne purent s’opposer à la prise d’un butin hors prix, la châsse de St-Hadelin déposée au château d’Argenteau. Mais ce Guy de Brimeu (1433), seigneur d’Humbercourt n’eut pas une fin des plus honorables car en 1477, les Gantois le jugèrent avec d’autres membres du conseil de Bourgogne pour trahison et il fut décapité en avril malgré les supplications de l’héritière, Marie de Bourgogne (1457-1492). Le salut de cette jeune dame vint de son mariage en août de la même année avec l’archiduc Maximilien d’Autriche, première étape de la rivalité centenaire entre la France et les Habsbourg. Un règne de 5 ans.
L’historien visétois John Knaepen résuma assez bien la situation d’alors dans son livre : les Années terribles. Une autre chercheuse Geneviève Xhayet (ULiège) s’est penché dans son T.F.E.sur le rôle de Guy de Brimeu et a livré un article paru dans les Nouvelles Notices Visétoisés.
Pour le MAHVI, J.P.Lensen (5/1/2022)
Photo d'illustration D.R.
-Flémalle, 7 janvier 2021-
Le mouvement citoyen Dégaze/Tegengas a déposé aujourd'hui un recours auprès du Conseil d'État pour annuler le permis unique pour une centrale électrique à gaz fossile aux Awirs (Flémalle). Avec cette procédure d'appel, ajouté à celui de la centrale de Vilvorde deux projets importants d'Engie-Electrabel sont désormais remis en question. En novembre, Engie a encore remporté près d'un milliard d'Euros de subventions fédérales pour ses deux centrales à gaz fossile.
Avec les riverains, Dégaze fait appel contre l'impact négatif sur le climat et la pollution environnementale locale, comme l'émission d'oxydes d'azote (NOx) et d'ammoniac, de la centrale prévue aux Awirs (Flémalle). En novembre 2021, des riverains ont déjà engagé une procédure similaire contre le projet Luminus de construire une telle centrale au Val Saint-Lambert (Seraing) voisin. "Il existe plus qu'assez de sources d'énergie propres pour produire de l'électricité. Les habitants de la vallée de la Meuse liégeoise refusent de revenir à la pollution atmosphérique de l'époque de l'acier et du charbon", a déclaré Léo Tubbax, un Sérésien."Les ravages climatiques de l'été dernier se réparent encore dans la province de Liège, et pourtant nos gouvernements facilitent la construction de nouvelles centrales électriques à combustibles fossiles dans la région. Notre maison brûle et nos gouvernements versent de l'essence sur le feu. En tant que citoyens, nous prenons maintenant les choses en main en mettant des bâtons juridiques dans les roues de ces décisions gouvernementales irresponsables", déclare Gert-Jan Vanaken, porte-parole de Dégaze/Tegengas.
Toutefois, comme Dégaze l'a déjà souligné, leur opposition aux centrales au gaz n'implique en aucun cas qu'ils soient favorables à la prolongation de l'exploitation de deux réacteurs nucléaires. "La centrale nucléaire de Tihange n'est qu'à un jet de pierre de Flémalle et Seraing. À l'époque du charbon et du nucléaire, notre région supportait déjà les risques d'une production électrique dangereuse et nuisible. Il est urgent de mettre fin à cette situation. Depuis l'adoption de la loi sur la sortie du nucléaire de 2003, Engie-Electrabel et nos autorités auraient dû s'engager pleinement dans le déploiement des énergies renouvelables", ajoute M. Tubbax.
Avec cette nouvelle démarche juridique de Dégaze, tous les permis des grandes centrales à gaz prévues en Belgique sont actuellement mis en difficulté. Pour les centrales prévues à Manage et à Seraing, les riverains avaient déjà déposé un recours auprès du Conseil d'État. En décembre, Dégaze/Tegengas a introduit un recours auprès du Conseil flamand des litiges relatifs aux permis contre le permis accordé à Luminus pour l'extension de la centrale électrique à Wondelgem (Gand). Les permis pour les centrales de Dilsen-Stokkem, Tessenderlo et Vilvorde ont été refusés. (Communiqué)