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  • Dany Salme expose ses oeuvres à la chapelle des Sépulcrines

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    Ouverte hier à 14 hr, l'exposition des oeuvres de Dany sera accessible à partir de 14 h jusqu'au 3 juillets inclus. Après l'abbaye du Val-Dieu, c'est dans la Cité de l'Oie que l'Artiste a choisi de présenter son travail. Et c'est tant mieux !

    Dany est de la promotion 1987 à Saint-Luc, à Liège. Il travaille à l'Échevinat de la Culture de Visé et anime également un atelier de peinture.

    Il peint des portraits, des animaux, des nus... Ses peintures ressemblent à s'y méprendre à des photographies, mais en mieux. Non seulement l'artiste fait de ses modèles une parfaite reproduction tout en leur offrant un regard, une vie qu'une photo ne saurait probablement pas rendre Il y a dans ses tableaux, un relief, un velouté que, personnellement, je n'avais jamais vu! Dany n'est pas seulement un peintre, c'est un véritable Artiste! 

    Alors, n'hésitez surtout pas, lorsque vous passez devant le centre culturel, entrez ! Et si vous venez à Visé dans le but de découvrir les oeuvres d'un artiste, vous ne serez pas déçus.

    (P. Neufcour)

     

  • Un torrent d’eau s’est abattu à Visé: plusieurs commerces inondés et fermés

     

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    Par Aurélie Drion

    C’est véritablement un torrent d’eau qui s’est abattu sur le centre de Visé, dans la nuit de jeudi à vendredi.

    Alors que vers minuit, les terrasses des cafés étaient encore bien remplies de clients qui profitaient de la douceur de la nuit, elles ont rapidement été vidées. Un violent orage s’est en effet abattu sur le coeur de la Cité de l’Oie. En quelques minutes, des dizaines de litres d’eau par mètre carré sont tombées, transformant les rues Haute, du Collège et Souvré en un torrent d’eau. « Dans la rue Souvré, le point le plus bas de la Ville, l’eau est montée au moins jusqu’aux essieux des voitures et la rue a été remplie d’eau », nous explique Francis Theunissen, échevin en charge des Travaux.

     

    Pierre Neufcour

     

    Pierre Neufcour

     

    Dans les rues Haute et du Collège, les deux rues les plus commerçantes de Visé les dégâts ont été importants. Au moins trois établissements ont été touchés. Au restaurant 1930 d’abord dont la cave a été remplie d’eau. Frigos et congélateurs sont perdus. Fort heureusement, le restaurant en lui-même n’a pas été trop impacté et il a pu ouvrir normalement ce vendredi.

    La catastrophe chez Philovins

    Mais c’est chez Philovins que les dégâts ont été les plus importants. Une véritable tuile pour ce bar à vin qui venait de fêter son premier anniversaire et qui ne désemplissait pas. « C’est une catastrophe », explique, la voix dépitée, Philippe Jonlet, le patron. « On a eu au moins 20 cm d’eau. Les caves ont été inondées. On a aussi eu de l’eau dans le bar. L’eau s’est aussi infiltrée par les plateformes arrière et le plafond au-dessus du bar est gorgé d’eau et gondolé de partout. Les pompiers m’ont interdit d’ouvrir tant que ce n’était pas réparé parce qu’il y a évidemment un risque d’effondrement. Tous les frigos ont pété, les portes sont abîmées… On va devoir tout ouvrir pour réparer. On n’est vraiment pas près de pouvoir à nouveau accueillir des clients. »

     

    A.D.
    Pierre Neufcour

    À cause des travaux d’égouttage ?

    Depuis quelques semaines, des travaux d’égouttage sont en cours dans le centre de Visé. Et certains se demandent s’il n’y a pas un lien de cause à effet. « Absolument pas. C’est l’intensité exceptionnelle et très localisée de l’orage qui est en cause », poursuit Francis Theunissen. « L’égouttage n’a pas réussi à suivre. C’est d’ailleurs principalement à cause de ça qu’il y a eu des caves inondées. L’eau est remontée par les sterfputs. Mais avec les travaux en cours, qui ont pour but de remplacer le vieil égouttage qui est devenu vétuste et inadapté, on espère qu’on ne connaîtra plus jamais ça. »

     

    Pierre Neufcour

     

     

    Pierre Neufcour

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    John Halleux

    Au total, les pompiers ont dû intervenir une trentaine de fois sur Visé pour pomper des caves ou tronçonner des arbres qui sont tombés sur la chaussée ou comme aux Étangs de la Julienne, sur une voiture en stationnement. Personne n’a été blessé.

  • Colruyt avertit : attention si vous avez acheté ces pâtes

    Plusieurs salades de pâtes vendues par la chaîne Colruyt ont une date de péremption erronée. C’est Colruyt qui le rapporte ce mardi, en concertation avec l’AFSCA. Il est demandé de ne pas consommer les produits concernés après le 29 juin.

    L’erreur d’étiquetage concerne les produits « Farfalle à la tomate et au paprika » (400 grammes) et « Farfalle au poulet et au paprika » (400 grammes), tous deux de la marque maison Boni Selection.

    Le problème se pose également avec la « Salade de pâtes » (500 grammes) de la boucherie Colruyt.

    Les trois produits peuvent être consommés en toute sécurité jusqu’au 29 juin et non jusqu’au 29/7/2022 comme indiqué sur l’emballage.

    Les clients qui ont acheté ces produits ne doivent pas s’inquiéter de leur qualité, mais bien prêter attention à leur date de péremption.

    Les clients qui auraient encore l’un de ces produits après le 29/6/2022 ne doivent pas les consommer et peuvent les ramener dans leur magasin où ils seront remboursés.

    Description des produits :

    > Farfalle aux tomates et poivrons (400 g) de la marque Boni Selection

    > Farfalle au poulet et aux poivrons (400 g) de la marque Boni Selection

    > Salade de pâtes (500 g) de la boucherie

    Date limite de consommation (DLC) erronée sur l’emballage : 29/7/2022

    Date limite de consommation (DLC) correcte : 29/6/2022

    Période de vente : du 17/6/2022 au 20/6/2022 inclus

    Numéros d’articles : 22846, 15147 et 10554

    Ces produits ont été proposés à la vente dans les magasins Colruyt.

    Infos pour le consommateur :

    Pour plus d’informations, les clients peuvent contacter le Service Clientèle de Colruyt Group au 0800 99 124.

     

  • Il y a 400 ans, naissait à Visé un célèbre mathématicien

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    Il y a 400 ANS naissait dans la rue des Récollets un mathématicien illustre, René François de Sluse.

    Imaginez-vous, à quelques mètres de la toute nouvelle maison de ville (terminée en 1613), une maison à encorbellements et à pans de bois (encore visible plus de 4 siècles plus tard), à l’étage une femme Catherine Plorar dit Waltéri met au monde un premier garçon, que le père Renaud (1591-1672) nommera René-François. Nous étions le samedi 2 juillet 1622 ; Cette famille venue de Sluizen (entre Glons et Tongres) fit fortune en exploitant à Souvré les schistes alunifères. L’alun qui en ressortait était, à cette époque où les éléments de la nature jouaient un rôle majeur, un fixatif pour colorants sur des tissus, mais le schiste lors de sa transformation provoquait une pollution considérable. La famille était richissime et put donner à ses enfants mâles une très bonne éducation : à Visé, puis à Maestricht et enfin à Louvain . Il y eut encore Jean-Gaultier (1628-1687) qui devint cardinal et pas n’importe où à Rome puis le petit frère Pierre-Louis qui fut baron et une sœur Hélène (1625). De nombreux autres de Sluse eurent d’importantes charges comme bourgmestre de Visé ou de Liège, chanoines, châtelains….

    Le frère de la mère, Jean Walteri de Castro était un personnage important à Rome. Les deux frères y furent envoyés pour parfaire leurs formations dont son doctorat (1643). Il est indéniable que l’oncle eut une préférence pour le cadet qu’il éleva au rang de cardinal et qui lui succéda en 1669 dans la fonction de secrétaire des brefs. (ministre des affaires diplomatiques du Pape Clément X puis d’Innocent XI). Sa mort aurait-elle été causée par un empoisonnement ? Sa tombe somptueuse est visible dans l’église Santa Maria dell’Anima à Rome.

    René-François aurait pu avoir une belle place dans une institution florentine mais les manigances de son oncle l’obligèrent à revenir dans la principauté de Liège. Il fut chanoine de plusieurs collégiales, à Visé bien entendu, à la cathédrale de Liège dès 1650 puis en devint le vice-prévôt (1676) sous le prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière et aussi à Amay, comme abbé de la collégiale Ste Ode et St Georges (1673). On peut encore y voir un jubé monumental en marbre noir. A Liège, il occupa un hôtel dans la rue des Aveugles (emplacement actuel des Galeries St Lambert de Liège). Tant Liège que Visé ont rendu hommage à ce savant par le nom d’une rue.

    Ce qui le rend célèbre encore de nos jours n’est pas ses fonctions ecclésiastiques qui lui prenait beaucoup de temps mais ses recherches dans divers domaines et spécialement en mathématique. Sa grande réussite fut dénommée le MESOLABUM (aux équations algébriques des 3e et 4e degrés qu'il cherche à résoudre en les ramenant à l'intersection de deux coniques ainsi qu'aux courbes planes, genèse du calcul différentiel, édicté en 1659). A l’époque, ce qui permettait le développement des connaissances sont les correspondances qu’il ne cessa d’entretenir avec plusieurs savants et grands penseurs de son époque : Pierre de Fermat (1607-65), Michelangelo Ricci (1619-82), John Wallis (1616-1703), Blaise Pascal (1623-62), Robert Boyle (1627-91), Christiaan Huygens (1629-95), James Gregory (1638-75). En 1674, il est élu membre de la Royal Society de Londres. Cet esprit très ouvert se consacra aussi à l’hagiographie (étude des vies de saints) comme saint Lambert (1679) et de saint Servais (1684), à l’histoire naturelle (Ne remarqua-t-il pas le caractère unique de la Montagne Saint-Pierre ?), à la médecine (Ne pensa-t-il pas qu’une transfusion de sang entre un animal domestique et un humain pouvait réussir , mais ce pragmatisme ne fonctionna pas comme vous pouvez en douter) ou encore à l’astronomie ou la physique (thermomètres) . Comme beaucoup de chercheurs, il s’essaya à l’alchimie avec l’essai de transformation du plomb en or. Bref, au milieu du 17e s., un personnage qui s’intéressa à de multiples domaines loin de ses préoccupations théologiques et qui eut des contacts multiples que des dizaines de lettres conservées témoignent.

    A la fin de sa vie, il voulut rendre hommage à ses parents en faisant ériger un monument funéraire constitué e.a. d’une statue en marbre de saint Martin évêque donnant un élément de son vêtement à un pauvre hère. Vous ne pourrez plus voir ces deux éléments car ils furent volés et puis détruits par un antiquaire limbourgeois. A côté de l’emplacement original du monument funéraire une stèle fut placée à l’occasion des 300 ans de sa mort (19 mars 1685) en 1985. La toute première exposition dans une chapelle des Sépulcrines rénovée pour l’occasion se tient en mars de la même année avec une organisation de la ville, du musée régional de Visé et du comité Sluse. Peu de temps avant, furent légués par Etienne Michaux, le 2e secrétaire de la vénérable institution (la société archéo-historique) (mort en 1981), les portraits des deux frères dont l’aîné René-François, due aux pinceaux du liégeois Lambertin trône dans la grande salle des patrimoines du musée et le cadet dans la salle de mariages de l’hôtel de ville de Visé. La monographie de Sluse (112 pages) est toujours disponible au musée régional au prix de 10 €

     

    Jean-Pierre Lensen

  • Les Petits Producteurs et la braderie de Visé

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    De jeudi à dimanche, la Braderie de Visé fait son grand retour