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Commerces - Page 22

  • Visé : Marc Wagelmans, un passionné de gestion

    Avec quelque 500 mètres carrés installés en plein centre de Visé, avenue du Pont, la librairie-papeterie Wagelmans est emblématique de la Cité de l’Oie.

    Et pour cause, puisqu’elle a été créée en 1910 par Simon Wagelmans et son épouse Chantal Cerfontaine. Marc Wagelmans représente la troisième génération. Agé de 70 ans, il travaille désormais avec ses deux fils, Marcel et Brice. Il raconte : « En fait, je n’ai pas le moindre souvenir de mes grands-parents paternels. Et pour cause, mon grand-père est décédé en 1933, alors que mon père n’avait que quatorze ans. Et ma grand-mère est morte l’année suivante. Mon père, qui était le plus jeune des trois frères Wagelmans – l’aîné est devenu prêtre, et le deuxième a créé une imprimerie – a donc repris le magasin familial à l’âge de 15 ans ! » Un magasin qui n’était pas du tout semblable à ce qu’il est aujourd’hui. D’abord, il faut préciser que la première papeterie, où Simon Wagelmans vendait aussi et réparait des chaussures, tout en vendant… des cigarillos, avait été détruite en 1914 lors de l’invasion de la Belgique par les Allemands. Ensuite, après la guerre, l’avenue du Pont a été déplacée et remodelée.

     

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    Pendant la durée des travaux, le magasin, qui s’appelait La bonne presse, s’est installé sur la Grand’Place, l’actuelle place Reine-Astrid. Puis il a retrouvé l’avenue du Pont.

    Avec ses deux fils

    Marc Wagelmans : « Mon père, Albert Wagelmans, a développé le magasin en compagnie de ma mère, Germaine Swennen. Il a même créé une imprimerie dans cette maison, et il est aussi à la base de la création de Visé-Magazine. En 1973, la surface du magasin a été carrément doublée avec l’achat de la maison voisine. Personnellement, j’ai fait des études de sciences économiques, puis de gestion, à l’Université catholique de Louvain. Après mes études, j’ai travaillé pendant cinq ans à l’imprimerie familiale qui, entre-temps, avait déménagé un peu plus loin. Et puis, en 1979, j’ai rejoint mes parents au magasin.»

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    Cela fait donc près de 40 ans que Marc Wagelmans s’est impliqué dans la librairie-papeterie familiale. « Mon père est décédé en 1983, à l’âge de 64 ans. Ma mère, elle, a continué à travailler au magasin pendant de nombreuses années. Elle est décédée en 2010. Aujourd’hui, j’ai passé l’âge de la retraite, mais je travaille toujours. Désormais avec mes deux fils, Marcel et Brice. Mais je ne les y ai jamais poussés : s’ils veulent poursuivre l’entreprise, ce sera à eux de le décider. Personnellement, ce qui me motive, c’est la gestion, faire tourner une société. Ici, par exemple, nous avons une équipe de 6 à 7 personnes. Avec la nécessaire présence de trois personnes au moins dans le magasin. »

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    Marc Wagelmans a longtemps été le président des commerçants visétois et, à l’âge de 70 ans, il est toujours aussi actif, y compris sur Facebook : « Je ne peux pas m’empêcher de donner mon avis », conclut-il en souriant.

     

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    La librairie-papeterie Wagelmans est installée avenue du Pont, à Visé. Elle est ouverte le lundi de 13h30 à 18h, et du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h.

    (Texte Ch. Ledent - Photos Th. Van Ass)

  • Visé - Quel avenir pour l'hôtel du Pont ?

     

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    Photo : LEM
     
    Appartenant à la famille Galère, l'ancien hôtel est en cours de réfection depuis plusieurs mois. Le 30 mars verra l'ouverture de la "Brasserie de Léa", au rez-de-chaussée. Les deux premiers étages seront occupés par 6 appartements de standing d'une et deux chambres tandis que le 3è étage et les combles se verront transformés en un loft de deux chambres.
     
    Aux fourneaux on retrouvera Sylvain Galère, un cuisinier qui a plus de 20 ans de métier. Oie à l'instar et cuisine du terroir seront au menu ainsi que nos "boulets" à la liégeoise et bien sûr d'autres plats classiques. Quotidiennement des suggestions seront proposées selon les les saisons, le tout à des prix démocratiques.
     
    Nouvelle cuisine, nouveau comptoir, nouveau plafond, dans une salle réaménagée.
    L'établissement sera ouvert tous les jours de 11h00 à 23h00, excepté le samedi à midi. Entre les heures de repas, la brasserie pourra vous servir des cocktails, softs et autres bières spéciales accompagnés d'une planche de fromage, de charcuterie ou de saumon fumé dans une salle pouvant accueillir une quarantaine de convives.
     
    N'oublions pas la terrasse qui sera complètement rénovée pour l'été et qui pourra recevoir 90 personnes. Véronique Dupont, visétoise d'origine et  Sylvain Boniver, les nouveaux patrons, engageront trois cuisiniers et trois membres du personnel de salle. (P. Neufcour)
     
  • YESSSSS! Le Pain Se Sent Rire est réouvert !

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    Enfin, l'équipe de la boulangerie bio de Visé a pu reprendre le travail.

    La nouvelle demande d'agréation a été traitée en "express" par l'Afsca et à l'issue de ce contrôle la boulangerie a pu se remettre au boulot. Notons que les médias et de nombreux internautes avaient manifesté leur étonnement devant la célérité mise par l'agence fédérale pour contraindre un petit commerce à cesser ses activités alors que les pratiques de l'atelier de Bastogne étaient dénoncées et connues depuis près de deux ans. Evidemment, il est plus facile de faire frôler la faillite à un petit commerce local que s'attaquer à un "géant" de l'industrie de la viande qui occupe à lui seul près de 30 % du marché belge...

    Le blog de Visé tient à manifester son soutien et sa solidarité avec "Le Pain Se Sent Rire" (P. Neufcour)

  • Visé : Ecolo dépose une motion pour le prochain Conseil Communal

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    Suite à la fermeture de la boulangerie bio de Visé, nombreux sont les consommateurs à se mobiliser et à désapprouver la décision prise par l'Afsca, d'autant, semblerait-il, que la raison invoquée ne soit administrative et ne soit en rien motivée par des infractions relatives à l'hygiène ou la santé publique.

     
    L'espoir est grand que suite aux pressions subies, y compris de la part des Ministres de l'agriculture, le Pain se sent rire puisse réouvrir très bientôt.
    Mais le temps presse et le Conseil communal de Visé est directement concerné par la menace qui pèse sur la seule boulangerie bio de la ville.
    Les faits ne peuvent en aucun cas justifier les mesures de fermeture prises et encore moins le maintien de la fermeture qui causerait à brève échéance 
    la faillite de l'entreprise qui fait vivre plusieurs personnes ce qui en outre pénaliserait ses fournisseurs bio locaux, sans parler de la perte du stock de matières premières. 
    Vouloir le développement des circuits courts, c'est aussi soutenir les petits opérateurs confrontés aux excès d'une machine administrative pourtant incapable de juguler les dérives de l'agro-industrie comme l'indique le communiqué Ecolo exige une profonde réforme de l'AFSCA.

    Motion demandant la levée des mesures de fermeture de la boulangerie Le Pain se sent rire prises par l’AFSCA

    Considérant que la boulangerie Le Pain se sent rire est la seule boulangerie bio de Visé et qu’elle privilégie les produits locaux et équitables.

    Considérant que ses produits sont appréciés par une clientèle fidèle et que la qualité de ses produits a été remarquée tant par plusieurs prix du meilleur pain que par des échos élogieux dans la presse.

    Considérant que plusieurs personnes vivent de cette activité.

    Considérant que suite à un contrôle qui n’a pu aboutir le 20 février, l’AFSCA est revenue le 28 février accompagnée par la police et a ordonné la fermeture de la boulangerie avec retrait d’agrément et apposition des scellés sur les stocks et les outils de production.

    Considérant qu’entre l'inspection du 20 février et la pose de scellés le 28, il n'y a eu ni audition contradictoire, ni information des responsables du Pain se sent rire quand à la menace d'une fermeture qui est pourtant la sanction la plus grave possible et que depuis la fermeture aucune possibilité de recours interne n'a été proposée à l'entreprise.

    Considérant que l’AFSCA a refusé d’effectuer le contrôle lors de son intervention du 28 février, que  dés lors, elle ne dispose d’aucun élément pouvant établir l’existence d’un éventuel risque sanitaire qui justifierait une fermeture immédiate, que du reste la boulangerie a été autorisée à continuer à vendre les produits qui se trouvaient à ce moment en magasin.

    Considérant que l’AFSCA a considéré unilatéralement que la demande du boulanger de retarder le contrôle d’une heure de façon à ce qu’il puisse être présent - sachant qu’il était à un rendez-vous médical - était un refus de contrôle, ce qu’il conteste.

    Considérant que cette demande était légitime et qu’il est habituel que les contrôles se déroulent de façon contradictoire en présence d’un responsable de l’entreprise, que si un éventuel énervement – du reste contesté - a pu avoir lieu, il ne peut être pris en compte pour justifier la fermeture d’un commerce.

    Considérant qu’à supposer même qu’il y ait eu refus de contrôle et menace, ce qui n’est pas le cas, une fermeture décidée 8 jours plus tard et perdurant sans délai ne peut qu’être abusive.

    Considérant que cette fermeture condamne l’entreprise à la faillite et qu’un telle conséquence ne peut être admise dans de telles circonstances.

    A l’unanimité, le Conseil communal de Visé demande à l’AFSCA de restituer sans délai son agrément au Pain se sent rire et de libérer les stocks et équipements de l’entreprise des scellés afin de permette la réouverture de la boulangerie sans autres conditions."

    (NDLR) Le citoyen lambda est effectivement en droit de se demander si il n'y a pas deux poids et deux mesures dans les mesures prises par cet organisme dit "de sécurité alimentaire". Durant environ 2 ans, malgré les nombreux contrôles (improductifs) Veviba a pu continuer à commercialiser des produits semblant avariés ou impropres à la consommation humaine, alors que dans le cas du Pain se sent rire, l'atelier est directement fermé parce que le patron a demandé un délai d'une heure afin d'être présent. Si ce n'était si triste, on en rirait presque. Ubu où es-tu?

    (P. Neufcour)

  • Bonne nouvelle à Visé : le Pampam a été racheté

     

    La Ville de Visé respire. Une de ses plus grandes institutions, le glacier « Le Pam Pam  », situé avenue du Pont, déclaré en faillite début janvier 2018, a été racheté par trois Visétois.

    « Les accords sont conclus. J’ai racheté le bâtiment, à titre personnel, avec deux amis d’enfance qui sont eux aussi des Visétois. Nous allons garder le bâtiment et y effectuer les quelques travaux de rénovation nécessaires », indique le repreneur.

    > «Nous avons déjà reçu quelques propositions», précise l’un des repreneurs.

    (Source : Marc Gérardy pour Sudinfo)