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Faits divers - Page 39

  • Lixhe: il frappe sa mère parce qu'elle "avait chuté et uriné sur lui"

     

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    Un individu de 34 ans a été déféré mercredi au parquet de Liège pour tentative de parricide commise la veille sur sa maman âgée de 65 ans et hébergée dans une résidence de Lixhe (Visé) accueillant les personnes isolées.

    Mardi vers 17h30, le directeur de l’institution, alerté par un résident qui avait découvert la victime dans son lit mais ensanglantée, s’est rendu à la police zone Basse-Meuse pour signaler qu’une des résidentes avait été grièvement frappée et que l’auteur pourrait être le fils.

    À leur arrivée, les policiers ont découvert la victime blessée à la tête, semi-consciente et souffrant d’un pneumothorax. Son état de santé suscitait de vives inquiétudes au moment de son hospitalisation.

    Le suspect, qui logeait également au même endroit avec l’accord de l’ASBL après deux cures réalisées à Welkenraedt pour lutter contre ses problèmes d’alcoolisme, était également présent dans la pièce. Il a déclaré aux agents que sa mère avait chuté et avait uriné sur elle. Cela l’avait mis hors de lui et il l’avait frappée, minimisant au passage la violence des coups.

    Il a été déféré au parquet de Liège et présenté à un juge d’instruction avec demande de mandat d’arrêt pour tentative de parricide. (Belga)

  • Visé: Philippe Graffart reste en prison à Singapour mais quitte l'aile psychiatrique

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    Début octobre, le Visétois Philippe Graffart (41 ans) a été inculpé de meurtre sur Keryan, son petit garçon de 5 ans. Après près de deux mois en prison, sa détention vient d’être prolongée d’une semaine supplémentaire. Il risque la mort par pendaison !

    Rédaction en ligne

    Depuis près de deux mois, Philippe Graffart croupit en prison. Le 6 octobre dernier, à 5h11 du matin, il a été découvert à l’extérieur d’un poste de police à Singapour. L’expatrié belge présentait des blessures qu’il s’était infligées lui-même. Une heure plus tard, les agents trouvaient Keryan (5 ans) dans l’appartement de son père, au 32 ème  étage d’un bloc d’immeubles à deux kilomètres de là.

    Le garçonnet gisait dans une chambre à coucher, inanimé. Sa mort a été constatée à 6h17 du matin par les services de secours. Le garçonnet a été étranglé. Des ecchymoses étaient présentes partout sur son cou.

    Hier, il a de nouveau comparu en présence de Ramesh Tiwary, son avocat.

    Le procureur de l'État et l'avocat ont convenu, lors de l’audience, que le Belge devait être maintenu en détention provisoire.

    «Ceci, pour que la police puisse poursuivre son enquête  », a déclaré à l'AFP Ramesh Tiwary.

    Jusqu’ici, Philippe Graffart se trouvait dans l’aile médicale de la prison de Changi. Il sera transféré à la division centrale de la police, située près de la cour du tribunal de première instance.

    Tous les détails de cette information sont à lire dans La Meuse Liège de ce jeudi 26 novembre.

     

     
     
     
     
  • Coup de gueule : "VOUS POUVEZ LA PUBLIER!"

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    Simon Casteran, journaliste toulousain, a perdu sa cousine, Madeleine, 30 ans, professeur de français, vendredi soir, morte au Bataclan à Paris. Sur son blog personnel, lessermonsdulundi.com, il adresse à Daech une lettre forte, intelligente et inspirée de la soif de vie de sa cousine.

    "Mon cher Daech,

    J'ai bien lu ton communiqué de presse victorieux. Comme on l'imagine, tu dois être heureux du succès de tes attaques menées vendredi soir à Paris. Massacrer des civils innocents qui ne demandaient qu'à jouir d'un bon match de foot, d'un concert de métal ou tout simplement d'un petit restau entre potes, ça défoule, pas vrai ? Alors certes, ça ne te change pas beaucoup des milliers d'exactions commises quotidiennement, depuis des années, en Irak et en Syrie. Mais en bonne multinationale des lâches et des peine-à-jouir que tu es, il te fallait t'imposer sur le marché occidental. Ce que tu as fait, dès janvier, avec l'attentat de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher. Toutes mes félicitations : grâce à tes happenings sordides et sanglants, la marque Daech est plus forte que jamais. Elle a même effacé jusqu'au souvenir d'Al-Qaeda qui, à côté de toi, semble désormais presque raisonnable.

    Donc, tu as tué. Oh bien sûr, pas par goût du sang et de la violence, mais au nom «d'Allah le Très Miséricordieux». Moi qui croyais que la «miséricorde» suppose la bonté et l'indulgence envers les autres, je ferais mieux de jeter mon dictionnaire. Et de m'acheter une Kalachnikov et des grenades, pour m'en aller distribuer à mon tour amour et compassion partout où vous vous trouvez. Avant de laisser, sur vos corps enfin bénis, la photo de ma cousine Madeleine, que votre miséricorde a lâchement assassinée vendredi au Bataclan.

    L'eussiez-vous connue, que vous l'auriez détestée immédiatement. C'était une femme libre et heureuse, pleine de cette lumière intérieure qui vous manque tant. Horreur suprême, c'était aussi une intellectuelle, qui aimait son métier de prof de lettres en collège. Car oui, chez nous, les femmes ont non seulement le droit d'être éduquées, mais aussi d'enseigner. Tout comme elles ont le droit d'aller où bon leur semble, d'écouter de la musique, de boire de l'alcool et d'aimer qui elles veulent. Sans burqa, ni violence. Bref, de jouir de cette liberté qui vous fait tant horreur. Et dont Paris, «la capitale des abominations et de la perversion», dis-tu, s'est fait depuis longtemps la représentante.

    Oui, chers sœurs et frères, n'en doutons pas : l'abomination et la perversion n'est pas à chercher dans le massacre d'innocents par des fanatiques sur-armés, qui travestissent le Coran en un manuel du parfait petit terroriste, mais dans cette vie païenne, faite de plaisirs et de joie. Cette «fête de la perversité» qui réunit, de semaine en semaine, des milliers «d'idolâtres» ; lesquels, au lieu d'adorer la Mort comme vous le faites en «(divorçant) de la vie d'ici-bas», préfèrent se rassembler pour communier ensemble, dans un instant de partage et d'adoration de l'existence.

    À ce titre, mon petit, ridicule, mesquin Daech, je te dois un aveu : moi aussi, je suis un pervers et un idolâtre. J'aime la vie, le métal, les restaus et, parfois même, regarder un match de foot. Mea culpa, mea maxima culpa. Je suis un Croisé, comme tu dis. Un Croisé de la liberté, de l'amour et de la convivialité ; à la différence, cependant, que contrairement à toi, j'ai évolué depuis le Moyen Âge. Ma religion n'est pas faite de fer et de sang, comme la tienne, mais de chair et d'espoir. Aussi, si tu veux un bon conseil, mon cher Daech, dépêche-toi : car l'Histoire est sur tes talons, et déjà les Lumières que tu veux éteindre menacent ton califat d'un autre âge.

    «Allah est le plus grand», écris-tu. «Or c'est à Allah qu'est la puissance ainsi qu'à Son messager et aux croyants. Mais les hypocrites ne le savent pas» (sourate 63, verset 8). Sur ce point, je ne peux que te donner raison. Qu'on l'appelle Dieu, Yahvé ou Allah, le Tout-puissant n'a guère besoin que l'on tue en son nom, ni que l'on pervertisse Ses lois. Alors, pourquoi continuer à tuer ? Ton Seigneur est-il si faible, dans ton esprit, qu'il ne puisse agir de lui-même ? Je ne peux le croire. Ce que je crois, en revanche, c'est que tu t'arranges bien de Son silence. Qu'en tuant au nom de ce même islam et des musulmans que tu prétends défendre, tout en les assassinant, c'est la Création divine que tu détruis. Ce qui fait de toi un impie, un pécheur, encore plus coupable que le croyant que tu exècres, ou les païens que nous sommes. Mais cela, les hypocrites ne le savent pas."

    Simon Casteran

     

  • France: fusillades dans le centre de Paris, 18 morts selon des sources policières

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    La première alerte a été rapportée vers 22h par plusieurs médias en ligne français. Une fusillade avait éclaté dans le 10ème arrondissement, dans le quartier du Bataclan, dans un restaurant, "Le Petit Cambodge", situé dans la rue Bichat.

    Des blessés, mais également plusieurs morts sont à déplorer. Les chiffres sur le nombre de victimes ne concordent pas encore.

    L'AFP, citant des sources policières parle d'un bilan de 18 morts, et de plusieurs blessés, précisant que des périmètres de sécurité ont été mis en place et que de nombreuses équipes de secours ont été déployées.

    Une prise d'otage serait en outre toujours en cours dans la salle de spectacle du Bataclan. 60 personnes y seraient enfermées.

    Parallèlement, des explosions ont été rapportées. Elles auraient eu lieu près du Stade de France, où l'équipe nationale française rencontrait l'équipe allemande.

    Le président français François Hollande a été exfiltré du stade, et se serait rendu au ministère de l'Intérieur pour faire le point sur la situation.

    Suivez les évènements en direct:

     Selon le tout premier bilan de la préfecture de police de Paris, trois personnes ont été tuées dans des explosions dans le secteur du stade de France où se déroulait un match amical France-Allemagne et 15 sont mortes dans la salle de spectacles du Bataclan, où se déroule une prise d'otage.
    Interrogée peu après 22H30, la préfecture de police dénombrait "au moins trois fusillades, peut-être quatre dans le secteur du Bataclan (XIe arrondissement) et rue de Charonne (Xe arrondissement)".
    Au cours de la soirée, trois explosions, dues vraisemblablement à des grenades, ont eu lieu près du Stade de France où se jouait le match amical de football France-Allemagne. François Hollande, présent dans la tribune officielle, a été évacué par son service de sécurité.
    Le président français s'est rendu aussitôt au ministère de l'Intérieur pour "faire le point sur la situation", selon son entourage. Une cellule de crise a été mise en place.

     

  • Cheratte : pris en flagrant délit, les voleurs prennent la fuite en voiture et percutent celle des policiers

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                                           Carrefour des rues Pétoumont et des Trixhes (Google)

    Il était aux environs de 15h cet après-midi lorsque la police de la zone Basse-Meuse a été avertie d'un cambriolage en cours allée du Barissa à Cheratte. Un véhicule banalisé de la BLR locale se trouvant à proximité, les policiers fièrent sur place. Ils arrivèrent au moment où les trois auteurs prenaient la fuite. Une brève poursuite s'ensuivit, qui se termina quelques centaines de mètres plus loin, rue des Trixhes, lorsque le véhicule des malfaiteurs percuta celui de la police.

    Bien que blessés, les deux policiers entamèrent une poursuite à pied à travers les jardins et interceptèrent un des auteurs, les deux autres prenant la fuite. Le butin fut retrouvé à bord de la Renault Clio volée utilisée par les malfrats. Selon nos renseignements, il pourrait s'agir d'une bande originaire de la région de Charleroi. Les deux policiers blessés ont dû être hospitalisés afin de subir des examens de contrôle.

    Une fois de plus, une belle intervention des policiers de la Basse-Meuse