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Police - Page 7

  • Lanaye : les Hollandais refoulés à la frontière

     

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    La Belgique a décidé de fermer ses frontières avec les Pays-Bas en raison de sa politique sanitaire dans le cadre du Covid19. Nos voisins bataves ont pris des mesures diamétralement opposées à celles mises en place par la Belgique et la plupart de ses voisins. La politique choisie par les Pays-Bas peut se résumer en quelques mots : laisser faire le coronavirus afin de permettre le développement d’une immunité collective.

    À l’heure actuelle, avec près de 80 décès, on ne peut pas affirmer que ces mesures constituent la panacée face à la pandémie. Dans cette optique, la Belgique, qui elle a opté pour un confinement quasiment total, décrétait la fermeture de ses frontières avec les Pays-Bas : les routes secondaires autour de Kanne, de Mouland, de Fourons dans la province du Limbourg et de Lanaye et Berneau (Dalhem) en province de Liège sont désormais surveillées de très près. Idem pour le trafic sur la E42 entre Visé et les Pays-Bas. Il est analysé avec minutie avec, à la clé, des interceptions de véhicules.

     

    Chacun chez soi

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    Politique sanitaire oblige, la consigne est simple : refouler les Hollandais qui s’aventurent sur notre territoire.

    Alain Lambert, le chef de la zone de la Basse-Meuse nous dresse un topo de la situation pour le passage entre Lanaye (Visé) et les Pays-Bas.

    "La frontière est « virtuellement » fermée car il n’y a pas d’obstacle naturel ou de barrière. Des contrôles policiers sont mis en place, principalement sur l’autoroute E42 (NDLR : à hauteur de la sortie nº 1 Fourons) par nos confrères de la police fédérale et de leur section police des autoroutes (WPR). Quant à la zone de police de la Basse-Meuse, elle a reçu le soutien du corps d’intervention de la police fédérale (CIK) afin de procéder aux contrôles sur les axes secondaires."

    La politique scientifique en place aux Pays-Bas est de laisser se propager le virus pour essayer d’obtenir une immunité collective, tout le contraire de ce que la Belgique, elle, a instauré. Les Hollandais continuent à circuler et à vivre « normalement » et donc, ils franchissent la frontière pour se rendre dans les campings, dans les résidences secondaires ou pour rouler à vélo le long de la Meuse, côté belge. En circulant ainsi chez nous, ils vont à l’encontre des mesures sanitaires prises en Belgique et ils risquent de propager le virus. »

    Dès que les policiers croisent des groupes de cyclotouristes ou des rassemblements de personnes, qu’ils soient belges ou hollandais, ils les contrôlent. « S’il s’agit de ressortissants belges, ils sont verbalisés », précise encore Alain Lambert, le chef de zone de la police de la Basse-Meuse. « Si ce sont des Hollandais, ils sont refoulés de l’autre côté de la frontière car nous ne nous sommes pas encore penchés sur un cadre légal pour les verbaliser. Une directive pourrait être prise dans ce sens si nous constations un afflux massif de Hollandais sur notre territoire lors des prochains jours mais nous n’en sommes pas encore là. » (Arnaud Bisschop)

    Lien permanent Catégories : Police, Santé
  • De faux billets circulent actuellement à Visé

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    Attention, de faux billets circulent actuellement.

    Depuis quelques mois, les forces de police de plusieurs pays européens, alertent la population sur la prolifération de fausses coupures en euro destinées, en théorie, à être utilisées comme accessoires lors de tournage pour le cinéma ou la télévision. Mais ces billets baptisés "MovieMoney" ont franchi la ligne séparant la fiction de la réalité pour se retrouver dans nos poches et porte-monnaie.
    Certains d'entre eux circulent à Visé. Soyez vigilants

    (Source : Le Commerce visétois)

  • Police : plan zonal de sécurité, les priorités pour les cinq prochaines années

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    Le plan zonal de sécurité est une sorte de feuille de route, regroupant les missions et objectifs prioritaires au sein d’une zone de police.

    Pour « Mosa » les quatre priorités sont la lutte contre les vols dans les habitations, l’insécurité routière et les stupéfiants ainsi que l’amélioration du cadre de vie. Et dans ce domaine, on a aussi constaté une augmentation des faits. Les procès-verbaux pour tapage nocturne passent de 406 à 528. Le nombre de dépôts clandestins a lui aussi augmenté. On parle ici de dépôts conséquents dont le PV est envoyé au parquet. Il y en a eu 40 en 2018 contre 35 l’année précédente. Enfin, les dégradations constatées sont elles en diminution passant de 463 en 2017 à 433.

  • Basse-Meuse : cinq personnes ont perdu la vie sur les routes en 2018

     

    Photo d'archives P. Neufcour

    Le nombre d'accidents de roulage est relativement stable au sein de Mosa. Il y en a eu 864 en 2017 et 828 en 2018. Et les lieux les plus accidentogènes au sein de la zone de police sont la chaussée de Tongres à Juprelle et la rue du Long Fossé à Oupeye.

    Parmi tous ces accidents, on peut dénombrer, en 2018, 202 accidents avec lésions corporelles contre 190 en 2017. Le nombre de tués de la route est, fort heureusement, toujours très bas. Même s'il y en a eu une nette hausse entre 2017 et 2018, on passe de 1 à 5 morts. « Et on en avait déjà eu 5 morts en 2015 et 2016. Pour nous, d'année en année, ce sont des chiffres qui finalement restent super stables » signale Alain Lambert, le chef de zone. Ce n'est pas pour autant que la zone de police ne veut pas agir pour faire baisser ces chiffres. Au contraire. Puisque la vitesse excessive est souvent la première cause des accidents, huit boîtiers pouvant accueillir des radars répressifs vont être installés prochainement. Il y en aura un à Bassenge, Blegny, Dalhem et Juprelle et deux à Oupeye et Visé.

    (Info Sudpresse)

  • La police de la Basse-Meuse saisit 1 kg de cannabis et une importante somme d'argent

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    Photo d'illustration

    Il était environ 22h30 hier lorsqu'une patrouille anti-banditisme de la police de la Basse-Meuse circulant à Hermée a eu l'attention attirée par un rassemblement de plusieurs jeunes autour de plusieurs véhicules.

    Un de ces véhicules avait le coffre ouvert et les inspecteurs ont ainsi découvert 1 kg de cannabis qui y était entreposé. Une somme d'environ 1.000 € a été découverte à bord. Le propriétaire, un Oupéen âgé de 27  ans, a reconnu qu'il venait d'acheter la drogue pour 5.000 € derrière les halles des foires de Coronmeuse. Selon lui, les stupéfiants étaient destinés à son usage personnel, tout en avouant en revendre un peu...

    L'individu n'est pas connu pour des faits de drogue. Le magistrat de garde, averti, l'a privé de sa liberté et il a été déféré au Parquet. Un juge d'instruction a été saisi et l'enquête se poursuit par les auditions des autres personnes qui se trouvaient sur place au moment de l'intervention des policiers. (P. Neufcour)