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Politique - Page 20

  • Visé : 55.000€ pour lutter contre le radicalisme à Cheratte

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    Quatre projets sur dix-huit ont été retenus, dont celui de Cheratte. Une bonne nouvelle pour les acteurs de terrain.

    En décembre 2017, la ville de Visé avait répondu à l'appel à projet "Prévention de la radicalisation violente". Dix-sept autres projets avaient également été rentrés. Parmi les projets introduits, Valérie De Bue, la ministre des Pouvoirs Locaux a retenu celui de Visé. Une somme de 55.000 € vient donc d'être attribuée à la Cité de l'oie.

    D'après Patrick Willems, l'échevin de la famille et de la Citoyenneté " le travail a commencé il y a deux ans avec le ministre Furlan. Certains acteurs de terrain, des enseignants, des travailleurs sociaux ont constaté un certain repli sur soi dans le chef de certains jeunes. La Ville a réagi et grâce au Ministre Furlan nous avons pu engager une éducatrice à plein temps et un éducateur à mi-temps. Ils avaient pour mission d'effectuer un travail de rue pour ramener les jeunes vers les structures et associations existantes".

    Cheratte compte déjà de nombreuses associations : écoles, mosquées, Maison de quartier, Maison des jeunes, l'AMO. Il faut encore ajouter les ASBL "Cheratte quartier de vie", "Cheratte 2017", les Compagnons de la Belle-Fleur, le club de boxe GMG, l'atelier de couture...

    "Tous travaillent au quotidien, mais chacun dans son coin, ajoute encore Patrick Willems. L'éducatrice a bien travaillé mais son contrat a malheureusement pris fin le 30 novembre 2017".

    Le nouveau projet lancé a donc été accepté par la Ministre De Bue fin mars et l'éducatrice a pu ainsi être réengagée quelques mois plus tard. Elle aura pour mission d'assurer la formation des acteurs de terrain à la détection des signes de radicalisation, d'assurer un suivi personnalisé avec certaines familles ou jeunes, mettre en place des formations à la critique des médias, à lutter contre les discriminations, etc...

    Des jeunes Cherattois ont suivi la formation European Peer Training Organisation, organisation européenne de formation de ses pairs. Ils deviendront à leur tout formateurs pour d'autres jeunes de Cheratte mais aussi de Richelle. 

    "Je dois saluer une belle avancée, termine l'échevin, dont le fait d'arriver à avoir des garçons et des filles qui participent ensemble aux mêmes activités, dont des excursions. Et cela, c'est un fameux progrès". (P. Neufcour)

     

  • Visé : les comptes 2017 en boni

    «  Un boni obtenu grâce à des dépenses de fonctionnement et de transferts non réalisées  », indique l’Echevin des Finances, Stéphane Kariger.

    Gil Simon (PS) et Martial Mullenders (Ecolo) ont dénoncé l’équilibre précaire du budget. «  En tant que conservateur des chiffres et de mes notes, je rappelle que le poids de la fiscalité était de 737€ par habitant en 2012. En 2017, il est passé à 847€ par habitant, ce qui représente une augmentation de 110€ par habitant. Avec une population de 17.000 habitants, cela constitue une augmentation de recettes de près d’1,9 million d’euros et on n’a pas su profiter de cet argent  », regrettait Gil Simon. «  S’il y a des recettes en plus, il y a aussi des dépenses en plus. Et la taxe sur les déchets augmente chaque année comme l’impose la Région wallonne pour le coût-vérité  », rétorque Stéphane Kariger.

    Compte du CPAS : bon aussi

    Le compte 2017 du CPAS présente un résultat à l’exercice propre un mali de 86.242, 74€.

    «  Or, la dernière modification budgétaire de l’exercice 2017 prévoyait un mali de 422.644€. Cela démontre, si besoin est, la prudence avec laquelle le budget 2017 a été élaboré  », précise Bernard Aussems, président du CPAS de Visé. En ce qui concerne le résultat global, un boni de 405.351€ a été dégagé.

    «  La comparaison entre les comptes depuis 2012 à aujourd’hui démontre une énième fois la pertinence de la gestion actuelle du CPAS et des mesures prises depuis le début de cette mandature  », insiste Bernard Aussems.

    Le conseiller communal socialiste, Michel Hofman, a regretté la diminution de la dotation de la Ville au CPAS et l’unique conseiller communal Ecolo, Martial Mullenders, a dénoncé l’absence de nouvelles initiatives au point de vue social. PS et Ecolo ont voté contre la première modification budgétaire du CPAS pour 2018.

    (Source : La Meuse)

  • Visé rend hommage à Marcel Levaux, dernier bourgmestre de Cheratte. Un square porte désormais son nom

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    La plaque commémorative dévoilée ce 30 avril au "Square Marcel Levaux", situé au pied de la belle-feur rue du Petoumont, en face de l'arboretum de Cheratte Hauteurs.

    100 % naturel

    Marcel Levaux est né dans une famille modeste le 19 juillet 1926. Comme il le disait sous forme de plaisanterie, il n'était pas artificiel, lui, puisque sa carte d'identité mentionnait "enfant naturel"

    Né dans une famille catholique mais très modeste, son enfance sera dénuée de confort. Sa grand-mère se chargea tout d'abord de son éducation, à Wandre, puis sa maman et une tante prirent le relais à Hoignée, un quartier de Cheratte-Hauteur.

    A l'issue de ses études primaires, Marcel suit les cours de l'école technique de Herstal durant 3 ans. Malgré ses aptitudes intellectuelles, son envie d'apprendre et sa soif de culture, il doit abandonner sa scolarité pour aller travailler au chantier naval sur l'île Monsin.

    Marcel à 14 ans lorsque la guerre éclate. L'année suivante, en 1941, il rejoint la cellule communiste clandestine du son lieu de travail et il entre dans la résistance. Il y mènera des missions d'espionnage au profit des britanniques, diffusera la presse clandestine, mais participa également à des actes de sabotage.

    Episodes marquants de son adolescence

    - En 1943, alors qu'il est occupé à faire le guet lors d'une réunion de la résistance à Herstal avec Serge Krawczyk, son ami de toujours, la police allemande fait une descente. Dénoncé par des "collabos", Serge est arrêté, emmené à la Citadelle et y est fusillé par l'occupant. Son corps repose toujours dans "L'Enclos des Fusillés" 

    - Marcel, accompagné de Nicolas Dossin et de deux autres résistants attaquent le bureau de poste de Visé. Le but n'était pas tellement l'argent, mais il leur fallait se procurer des timbres de ravitaillement afin de pouvoir nourrir ceux qui avaient pris le maquis. Les Allemands arrivent très vite sur place. Nicolas Dossin, qui travaille au studio photo de Nic Nélissen, s'y réfugie avec Marcel.  Les Allemands fouillent toutes les maisons. Afin de leur sauver la vie, monsieur Nelissen assied alors Marcel sur le siège destiné aux clients tandis que Nicolas prend place derrière la grosse chambre photo. Les Allemands n'y verront que du feu! Les deux autres participants à ce "Hold-up" furent abattus par les "Boches"

    - Le 30 avril 1944, en soirée, en compagnie de Jacques Dortu, responsable local du Front de l'Indépendance et de deux autres Cherattois, Gérard Spit et Noël Gillon (dit "Maïtou"), ils hissent un drapeau belge et un drapeau soviétique au dessus de la belle-fleur du Petoumont. Drapeau soviétique, en l'honneur des prisonniers russes "esclaves" de  l'occupant dans le charbonnage du Hasard et drapeau belge, flotteront ainsi toute la journée du 1er mai, visibles dans toute la vallée. 

    - A la Libération, avec d’anciens résistants, il décide d’aller "réquisitionner" des vaches en Allemagne pour dédommager les paysans Cherattois. Arrêté par les Américains sur la route d’Aix la Chapelle, il est à deux doigts d’être exécuté comme pillard.

     - En février 1945, il se porte volontaire pour poursuivre la lutte contre le nazisme en Allemagne et sa conduite lui vaut une série de décorations.

    Sa vocation politique

    A l'issue du conflit, Marcel Levaux, alors âgé de 19 ans, reprend le travail au chantier naval. Là, il se lancera dans le syndicalisme et partira travailler à la FN. En 1949 la Fabrique Nationale d'Armes de Guerre le licencie à cause de son engagement dans la cause communiste. 

    Deux ans plus tard, devenu permanent au Parti Communiste, il épouse Maria Krawczyk, la soeur de son ami fusillé. En 1954, naîtra Jocelyne, leur fille.

    Durant les armées 60, Marcel fut particulièrement actif en soutenant la lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Il rencontre également Patrice Lumumba avec qui il se lia d'amitié et entretiendra une correspondance soutenue en vue de la décolonisil eut un rôle particulièrement actif en soutenant la lutte pour l’indépendance en Algérie.

    Il rencontre ensuite Patrice Lumumba avec qui il entretiendra une amitié et une correspondance suivie en vue de l’indépendance du Congo. Patrice Lumumba fut plus tard assassiné avec la complicité des services occidentaux.

    Après avoir participé activement au soutien des ouvriers lors de la grève de 1960, il remplit diverses fonctions au sein du PCB, il sera même durant une période directeur du journal "Le Drapeau Rouge" puis député de 1968 à 1981.

    A la Chambre, il dépose régulièrement des amendements, des résolutions, des propositions de loi qui font écho aux revendications de la classe ouvrière : pension à 60 ans, semaine des 36 heures, droit de vote et éligibilité des immigrés aux élections communales. Marcel propose également la suppression de la loi salique...

    En 1970, après bien des palabres, il devient le bourgmestre de SA commune, Cheratte. Il le restera jusqu'à la fusion, en 1976.

    Sa proximité avec les habitants, son insatiable goût pour le travail, sa diplomatie, le rendront extrêmement populaire à Cheratte, dont il restera à jamais le dernier Bourgmestre.

     

    A partir de cette date, il sera Conseiller communal au sein d’une liste de gauche défendant les intérêts wallons en compagnie de Jean Leclercq, le médecin vétérinaire,  et où, dans l’opposition, il adoptera toujours une attitude constructive appréciée par la plupart des membres du Collège et du Conseil communal.

     

    En 1994, Marcel incite Francis Theunissen, son "fils spirituel en politique", à lui succéder au sein du Conseil et, grâce à ses précieux conseils et sa sagesse,  lemandat de Francis se prolonge encore aujourd’hui. 

    Ses qualités les plus marquantes

    - Celle d’un homme qui tenait tout d’abord compte des qualités de ses interlocuteurs plutôt que de ne voir et de ne considérer que leurs défauts, et cela y compris chez ses adversaires politiques.

    - Celle d’un homme qui savait analyser et reconnaître les erreurs du passé afin d’aborder l’avenir d’une autre manière.

    - Celle d’un autodidacte à l’esprit ouvert, féru de culture, et qui savait mettre les hommes de son entourage en valeur tels que Jean Donnay, Marcelle Martin, Jeanne Houbard, Mittéï, François Walthéry, les frères Van Linthout, Abel Braham, Pierre Verjans …

    Le Député Bourgmestre de Visé, Marcel Neven, avait employé les mots de « communiste humaniste » lors du décès de Marcel Levaux. Cela exprimait bien la façon dont il était perçu, y compris dans le milieu libéral. (Source C. Lensen MAHVi)

    NDLR Mon grand'père, Jean "Tatenne", le boulanger, avait bien connu Marcel lorsqu'il était jeune, Marcel avait le même âge que ma maman. Ils étaient dans la Résistance tous les deux depuis 1941, mais dans des "groupes" différents. Je me souviens de mon grand'père disant de Marcel "Twè, hin m'fi t'åreus d'vou t'fér curé! È t'as div'nou communisse parèt!"  (photos P. Neufcour)

    (Un pêle-mêle de photos prises lors de l'inauguration est disponible en marge droite)
  • Visé - Visons DeMAIN dévoile ses 8 candidats stratégiques

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    Depuis l’automne 2017, des citoyen(ne)s et des écologistes se réunissent pour réfléchir à l’avenir de Visé et de ses villages. Ils ont élaboré et adopté une déclaration reprenant les valeurs et les objectifs qu’ils portent et des principes d’organisation garantissant un fonctionnement démocratique et participatif. Chacun(e) peut adhérer à ce mouvement citoyen  www.visonsdemain.net.

    Ils présenteront une liste aux élections communales à Visé. Lors de la précédente assemblée, les adhérents de Visons DeMAIN ont décidé que les 6 premières places et les 2 dernières étaient stratégiques et seraient mises en avant durant la campagne. Un appel à candidatures a alors été lancé.

    Rassemblés ce mardi 24 lors d'une assemblée de poll, ils ont voté successivement pour les candidat(e)s à ces 8 places stratégiques. Ce moment de démocratie a permis de construire un casting solide avec 5 femmes et 3 hommes, 4 citoyen(n)es et 4 écolos, réparti(e)s du sud au nord de la commune et proposant une grande diversité de qualités, de talents et d'engagements. Autant dire que Visons DeMAIN est bien parti. Ils ont le plaisir de vous les présenter :

    - A la 2e place : Caroline Van Linthout, citoyenne, 34 ans, enseignante en langues - auteure BD et jeunesse, maman de 4 enfants, Cheratte et maintenant, Sarolay. « Je souhaite revaloriser la culture et les cultures dont notre commune est riche, ainsi que favoriser la mise en place de projets visant à éveiller une conscience écologique au sein des écoles et des villages. »

    - A la 3e place : Bernard Legros, citoyen, 54 ans, enseignant, essayiste et militant associatif, Visé. « Passionné par la philosophie politique et morale, je voudrais susciter une autre vision de la vie en commun (plus démocratique, conviviale, solidaire), de la liberté (positive, celle de pouvoir participer à la vie politique) et de nos rapports avec la nature (dans la transition écologique et l’humanisme bio-centré) pour un changement culturel qualitatif, en m’inspirant de la pensée de la décroissance. »

    - A la 4e place : Corinne Hanquet, citoyenne, 55 ans, éducatrice, présidente du Cercle ÉnéoSport gym, Visé – La Wade. « Je désire m’engager dans la concrétisation de projets citoyens. Je veux dynamiser notre commune en y valorisant les échanges culturels et intergénérationnels. Je souhaite y développer une vie plus saine et respectueuse des êtres vivants. »

    - A la 5e place : Paul Abot, écolo, 53 ans, marié, 3 enfants, dessinateur-topographe, conseiller en environnement, cycliste quotidien, rugbyman, Sarolay. « Je souhaite engager ouvertement ma commune dans la voie de la transition écologique et favoriser, dans cet objectif, les rencontres et la participation des citoyens. »

    - A la 6e place : Allison Danthine, écolo, 31 ans, maman d’un garçon de 3 ans, éco-conseillère, Richelle. « Mes objectifs sont de développer une vraie participation citoyenne à la gestion communale, favoriser la multi-culturalité et les échanges intergénérationnels, créer un maximum d’activités permettant aux enfants d’avoir un regard sur la vraie vie. Cela pour une commune plus juste, plus verte et plus solidaire. »

    A la 24e place : Nadine Spigarelli, écolo, 55 ans, licenciée en logopédie en centre pluridisciplinaire, Devant-Le-Pont. « Je vise demain le développement durable (création d'emplois), le vivre ensemble dans la multiculturalité, l'implication citoyenne (solidarité intergénérationnelle), la prévention au niveau de la jeunesse et le soutien des aînés. »

    A la 25e place : Béatrice Bertrand, citoyenne, 50 ans, employée, Lanaye. « Je souhaiterais rendre tous les citoyens acteurs de la vie politique, en les incitant à la transition écologique. Mettre en valeur notre patrimoine paysager, architectural et culturel. Repenser l’aménagement du territoire, freiner l’urbanisation de nos villages, recréer des espaces de convivialité et de rencontre. Développer un tourisme vert ainsi que l’économie locale, redynamiser le commerce visétois et promouvoir la voie d’eau. »

    Il voulait être le dernier et pousser la liste. Il sera le premier... Martial Mullenders, écolo, 63 ans, une fille, juriste, conseiller communal, échevin 2000-2006, Visé – Ma Campagne. « Je souhaite partager mon expérience et mon engagement avec une nouvelle génération, lui passer le relais et porter avec elle les objectifs de Visons DeMAIN : une démocratie citoyenne, participative, éthique et efficace et une commune ouverte, solidaire, écologique où il fait bon vivre. Si je suis parmi les élus, je céderai mon mandat dans les 2 ou 3 ans à un.e candidat.e prêt.e à reprendre le flambeau »

    Le Groupe de coordination

    (Communiqué)

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