Photo d'illustation

Une cellule de crise est constituée autour de la bourgmestre. Cette cellule a déjà mis en place des contacts avec les médecins généralistes de l’entité et effectue un suivi quotidien des mesures du gouvernement fédéral et des structures annexes (SPF santé publique, etc.).

Des consignes d’hygiène ont été affichées à divers endroits dans les établissements.

D’autres mesures plus spécifiques et administratives concernent les agents communaux.

A partir de ce jour et jusqu'à nouvel ordre :

1. Les agents communaux confinés chez eux sur ordre de leur médecin, pour suspicion de contamination au COVID-19 et ne pouvant remettre de certificat dans les délais impartis, sont exceptionnellement autorisés à remettre ledit certificat dans un délai de 48h après leur reprise.

2. Les agents communaux sont invités à veiller à ne plus avoir de contacts physiques entre eux et avec des personnes extérieures (poignées de main, embrassades, etc...).

3. Les agents communaux sont invités à respecter scrupuleusement les mesures d'hygiène déjà énoncées (lavage régulier des mains, utilisation de mouchoirs en papier à usage unique, éternuer ou tousser dans son coude, rester au domicile en cas de symptômes avérés par un médecin généraliste).

4. Les agents communaux sont tenus de prévenir leur médecin généraliste dès l'apparition d'un symptôme. Après confirmation par le médecin, ils sont tenus d'en informer dans les plus brefs délais la direction générale ou le service du personnel.

5. Les agents communaux sont invités à prendre toutes les mesures adéquates en cas de voyage personnel à l'étranger et à se rendre sur le site du SPF affaires étrangères (« conseils par destinations")

(Source : Sudpresse)

Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a appelé lundi soir tous les Italiens à «éviter les déplacements» sur le territoire national pour endiguer l’épidémie de coronavirus, et a ordonné une «interdiction de rassemblement».

«Je vais signer un décret que l’on peut résumer ainsi : ‘Je reste chez moi’. Il n’y aura plus de ‘zone rouge dans la péninsule’ (...) L’Italie toute entière deviendra une zone protégée», a-t-il affirmé sur un ton grave lors d’un point presse au siège du gouvernement.

«Il n’y a plus de temps à perdre. Les chiffres nous disent que nous avons une hausse importante des cas de contagion, des personnes hospitalisées en soins intensifs et hélas aussi des personnes décédées. Nous devons changer nos habitudes. Elles doivent changer maintenant», a-t-il mis en garde.

C’est pourquoi «j’ai décidé d’adopter immédiatement des mesures encore plus sévères, plus fortes», a-t-il poursuivi.

Ces nouvelles mesures draconiennes, dont le Premier ministre n’a pas précisé les modalités de mise en oeuvre, seront détaillées dans un décret qui entrera en vigueur dès mardi dans toute l’Italie, deuxième pays le plus touché après la Chine avec plus de 9.000 cas dont 463 morts.

Ces mesures ne prévoient toutefois pas «de limiter les transports publics, afin de garantir la continuité» de l’activité économique «et de permettre aux gens d’aller travailler», a précisé le Premier ministre.

Initialement prévue jusqu’au 15 mars, la fermeture des écoles et des universités restera en vigueur jusqu’au 3 avril, a-t-il annoncé.

Le responsable italien a également ordonné la suspension du championnat de football.

(Source : Sudpresse)

Suite à l'article paru sur le blog hier, l'habitant de Blegny testé positivement au Coronavirus nous a contacté. Ecoutons le :

"Nous avons passé une semaine de vacances à Chiesa nous explique le quadragénaire blegnytois. Chiesa est un peu le Knokke des Milanais aisés qui aiment s'y retrouver les week-ends. Nous sommes un groupe d'un peu moins de 100 personnes et nous partons toutes les années au même endroit. La composition du groupe varie, mais nous appartenons au  "noyau de base". Parmi nous se trouvaient des habitants de la région de Blegny, mais aussi de Visé, Huy, Sprimont, Bruxelles... Actuellement, une bonne quinzaine de vacanciers du groupe sont infectés."

Le groupe était réparti dans trois villages de la même entité. Environ 600 vacanciers belges séjournaient sur place. La montée au sommet des pistes se fait par télécabine, donc fatalement les skieurs se retrouvent plusieurs minutes durant dans un espace confiné d'où la possibilité de transmission du Covid-19.

"Nous sommes rentrés la nuit de samedi à dimanche ajoute le père de famille. Dimanche matin, au réveil je ne tenais pas la pleine forme, je me sentais fatigué mais j'ai mis cet état de méforme sur la durée du voyage et le manque de sommeil. Dans l'après midi, je me sentais un peu grippé et je suis allé dormir. C'est le lundi matin que je me suis vraiment dit que j'avais certainement la grippe et compte tenu du temps je suis resté à la maison.

Mon épouse est revenue du travail, renvoyée par son employeur. Il savait que la famille avait séjourné une semaine dans le nord de l'Italie et voulait une attestation médicale stipulant que nous n'étions pas porteurs du virus. Vu mes symptômes grippaux j'ai consulté mon médecin et un prélèvement a été effectué sur ma personne. vu "l'urgence", le résultat est revenu le troisième jour : positif. J'ai donc souffert d'une sorte de grippe, ne prenant que quelques anti-inflammatoires et analgésiques. "

Notre homme est sportif amateur, pratiquant plusieurs disciplines et il travaille quasiment uniquement à l'extérieur par tous les temps. Son système immunitaire n'est don  pas affaibli. Lors de notre entretient tout à l'heure, il s'estimait quasiment guéri.

"Il faut vous dire que le test de dépistage n'est pas pratiqué sur quelqu'un qui ne présente pas de symptôme. Raison pour laquelle le test n'a été pratiqué qu'hier sur ma femme car elle toussait un peu. Comme il faut environ 72h avant d'obtenir le résultat, il ne nous sera probablement communiqué qu'après le week-end."

La famille est donc confinée au domicile. C'est pour l'ado, le plus jeune des deux enfants, que la situation devient pénible. Selon les directives officielles, comme il ne présente aucun signe de maladie, il pourrait suivre normalement les cours. La direction de l'établissement scolaire préfère qu'il reste à la maison, par précaution et suivant des directives du ministère de l'Enseignement. 

Les directives officielles ont donc été appliquées et suivies à la lettre. Combien de temps la famille devra-t-elle encore subir cette mise en quarantaine? Selon certaines directives, une personne guérie doit encore rester sept jours en isolement, alors que d'autre part il est stipulé qu'il faut rester "isolé" 14 jours après avoir été en contact avec une personne testée positivement. Si le test de l'épouse est positif, faudra-t-il encore reste à la maison deux semaines de plus?

Il semblerait bien, même selon le corps médical, que le flou officiel soit de rigueur dans les mesures à prendre pour la gestion de cette crise...

(P. Neufcour)

Depuis cet avant-midi, des "bruits" couraient qu'une personne serait infectée par le virus et qu'aucune mesure particulière n'aurait été prise. De source sûre, nous pouvons vous assurer que :

- Le papa d'un élève de la section secondaire de l'Athénée Royal est bien porteur du virus. Ce papa reçoit les soins que nécessite son état de santé.

- Par mesure de précaution, l'élève est resté à la maison en isolement depuis hier. Ni lui ni sa maman ne présentent de symptômes de la maladie.

- A l'Athénée, aucun élève ni aucun enseignant ne présente de symptômes pouvant laisser croire qu'il serait porteur de la maladie.

- La famille réside à Blegny mais l'enfant est scolarisé à Visé.

- Nous pouvons également confirmer que le papa infecté a bien séjourné dans le nord de l'Italie dans les jours précédents.

Pas de panique donc. La direction de l'Athénée suit l'évolution de la situation avec la plus grande attention et est en contact régulier tant avec les autorités sanitaires, que le PMS et les autorités communales.