La Ville de Visé a installé un nouveau type de mobilier urbain à proximité de certaines écoles : des silhouettes d’enfants fluorescentes afin d’attirer l’attention des conducteurs sur la traversée piétonne. 

Nous espérons ainsi augmenter la sécurité aux abords des écoles. 

En effet, les abords des écoles sont des zones à risques : les enfants sont plus vulnérables par leur petite taille et leur comportement parfois imprévisible ; le trafic y est très important lors des arrivées et sorties des cours. 

La plupart des accidents impliquant un piéton ont lieu sur une traversée piétonne ! 

Il est donc important que les conducteurs adaptent leur conduite : 

– Limiter sa vitesse à 30 km/h ;

– Être particulièrement attentif à son environnement (pas de gsm au volant !).

L’attitude des enfants est tout aussi importante : 

– Être visible (éviter les couleurs sombres, surtout en hiver, porter un vêtement avec des bandes fluorescentes) ; 

– Éviter les angles morts des véhicules (en particulier autour des bus et cars scolaires) ; 

– Être attentif à la circulation environnante : ne pas manipuler son smartphone en marchant, et surtout pas en traversant.

Priorité ne veut pas dire sécurité. Avant de se lancer sur un passage pour piétons, le piéton doit toujours être certain que le conducteur l’a vu et qu’il aura le temps de s’arrêter avant de s’engager sur la chaussée. 

La bonne vieille règle « Regarde à gauche, puis à droite, puis de nouveau à gauche » qui semble d’un autre temps, est toujours d’actualité !

Depuis ce début de semaine, les trois premiers radars fixes de la zone de police de la Basse-Meuse sont opérationnels. Ils seront rejoints par trois autres dans quelques mois.

Installés depuis un an, les trois premiers radars fixes installés au sein de la zone de police de la Basse-Meuse sont enfin opérationnels et flashent depuis ce début de semaine. Ces radars sont installés rue de Berneau à Visé, rue du Roi Albert à Oupeye et avenue Hoffman à Bassenge.

En novembre dernier, on nous annonçait que ces radars devaient entrer en action dans le courant de ce même mois. Les policiers affectés au service roulage de Mosa devaient être tous formés à ce radar afin de pouvoir rédiger les procès-verbaux. Finalement, ce n’est que cinq mois plus tard que ces trois radars flashent.

Installés depuis le printemps dernier, les premiers radars fixes de la zone de police de la Basse-Meuse s’apprêtent à flasher. Seuls deux sur trois fonctionneront dans un premier temps. Explications.

Depuis le printemps dernier, trois poteaux pouvant accueillir un radar ont été installés en Basse-Meuse. Ces trois premiers radars fixes ont ainsi été implantés avenue François Hoffman (N618) à Bassenge, rue de Berneau (N608) à Visé et rue du Roi Albert (N671) à Oupeye.

Et si à l’approche de ces poteaux, la majorité des automobilistes a déjà pris l’habitude de lever le pied, aucun procès-verbal pour excès de vitesse n’a encore été dressé. Et pour cause, les radars ne flashent pas encore.

Après l’installation des poteaux, il a en effet d’abord fallu les raccorder à l’électricité, ce qui a pris un certain temps. Il a ensuite fallu que la zone de police de la Basse-Meuse reçoive la tête de radar. C’est en effet elle qui va voyager aléatoirement de boîtier en boîtier et flasher.

Enfin, le personnel du service roulage de la zone de police est en cours de formation pour pouvoir utiliser correctement les radars. Ce n’est donc que d’ici deux à trois semaines que les radars vont devenir opérationnels et flasher. Autant être prévenu.

Néanmoins, s’ils sont au nombre de trois, seuls deux radars fonctionneront dans un premier temps, à savoir ceux de Visé et Bassenge. Pour celui d’Oupeye, sa mise en oeuvre est reportée de quelques semaines. Situé à quelques centaines de mètres du château d’Oupeye, il a été vandalisé durant les émeutes d’août dernier qui se sont principalement déroulées dans les environs. Il doit donc être réparé avant toute chose.

D’autres radars par la suite

C’est en 2016, dans un souci de lutter contre l’insécurité routière, que la zone de police de la Basse-Meuse a décidé de s’équiper de radars fixes. L’acquisition de huit radars fixes était ainsi validée.

Répartis dans les six communes qui composent la zone de police (Bassenge, Blegny, Dalhem, Juprelle, Oupeye et Visé), il avait été défini que deux boîtiers seraient installés à Visé et Oupeye et un boîtier à Blegny, Juprelle, Dalhem et Bassenge.

Et si l’installation était espérée pour 2017, la zone de police a mis du temps à recevoir les subsides de la Région wallonne pour acquérir le matériel. Elle n’en a finalement reçu qu’une partie voici près d’un an, rendant possible l’acquisition et l’installation des trois premiers radars. Le reste des subsides devrait arriver l’an prochain ou au plus tard en 2025, ce qui permettra alors de compléter le dispositif (Aurélie Drion pour La Meuse)

Hier, aux environs de 17h30, un accident de roulage avec dégâts matériels importants s'est produit dans le quartier de La Wade à Visé. Une Dacia s'est retrouvée sur le toit au milieu du carrefour constitué par l'allée de l'Europe et l'allée des Pays-Bas, carrefour où la priorité de droite est d'application. Selon un témoin rencontré sur place, l'Opel circulait allée des Pays-bas et aurait franchi le carrefour sans voir la Dacia qui montait de l'allée de l'Europe à sa droite. Sous le choc, la Dacia s'est retrouvée sur le toit. 

A notre arrivée le SMUR était sur place ainsi que la police, une ambulance est arrivée quelques instants plus tard. Il semblerait que l'accident n'aie pas causé de blessures graves. Deux personnes, un homme et une dame étaient assis sur un banc et semblaient particulièrement choqués.

Il nous faut préciser que selon la configuration des lieux, la visibilité n'est pas particulièrement bonne en direction du bas de l'allée de l'Europe pour les usagers venant de l'allée des Pays-Bas.

Une équipe de la police de la Basse-Meuse s'est occupée du constat des faits. L'enquête devra déterminer les circonstances exactes de l'accident. Il est probable, vu les dégâts, que la Dacia soit déclassée. 

(Les photos sont d'Adrien Angé, mon "apprenti" de petit-fils qui n'a pas encore 9 ans)

P. Neufcour