Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 133

  • Le 24 avril, conférence débat organisée par la Maison de la Laïcité de la Basse Meuse

     La Maison de la Laïcité de Visé et Culture et Action Laïque de la Basse-Meuse sont heureux de vous convier à la prochaine « conférence-débat » intitulée :

     « La laïcité active de l’Etat comme réponse à la montée de l’intégrisme religieux »

    Le mercredi 24 avril

     

    wesphael.jpg


    Par Monsieur Bernard Wesphael

    Centre Culturel de Visé

    Rue du Collège, 4600 Visé

    Entrée par l’Esplanade

    Local 1 et 2

    20h00

    « L’intolérance face à l’Islam monte dans les sociétés occidentales. Elle résulte de plusieurs facteurs, notamment l’importance médiatique d’une frange politisée, qui utilise l’Islam à des fins politiques et joue sur le désarroi de populations qui continuent (non sans raison) à se sentir sinon exclues, au moins marginalisées, pour des raisons culturelles et économiques. Du 11 septembre 2001 à l’aggravation de la crise, rien ne s’est arrangé de ce côté-là. A côté de cette minorité visible et bruyante, l’immense majorité des musulmans présents sur le sol belge (nationaux ou non) aspirent à vivre et à travailler en paix, mais ils sont le plus souvent inaudibles et invisibles sous la pression de la frange extrémiste et dans l’amalgame général qui résume souvent l’Islam au radicalisme.

    Il n’y a pas que l’intégrisme islamique. Toutes les convictions philosophiques et religieuses ont les leurs et tous doivent être combattus (laissez faire Mgr Léonard et vous verrez le résultat), afin que toutes lesdites convictions puissent avoir leur place dans une société belge qui soit citoyenne et non mitoyenne. De ce point de vue, les accommodements raisonnables sont l’exemple même de la fausse bonne idée.

    La meilleure réponse à tous ces intégrismes et autres communautarismes (il est tout aussi stupide de parler de « communauté islamique » que de « communauté catholique ») demeure la réaffirmation de la puissance publique et du rôle d’un Etat, dont la neutralité philosophique ne signifie en rien passivité, mais affirmation d’un socle commun de valeurs partagées (droits de l’Homme et libertés fondamentales) fondant l’Etat de droit et maintien strict de l’expression de toutes les convictions philosophiques et religieuses dans la sphère privée. 

    Bref, la loi doit être la même pour tous et l’espace public doit mettre en évidence ce qui unit et non ce qui sépare. C’est le rôle de la laïcité active de l’Etat d’y veiller. »

     

    BW

    Au plaisir de vous y rencontrer…

     

  • Basse-Meuse : plus de policiers sur le terrain

    Agents de quartier : ils participeront à des patrouilles en soirée pour réduire les nuisances locales

    1406633277.pngVous vous plaignez parfois de ne pas voir assez votre agent de quartier ? Vous allez être servis. Les 40 agents de quartier actifs en Basse-Meuse ont en effet entamé un renforcement de leur présence sur le terrain, afin d’améliorer la qualité de vie et le bien-être des habitants. Alain Lambert, détaille le projet.

    «Le 8-12heures, 13-17 heures du lundi au vendredi, c’est terminé ». En ces quelques mots, Alain Lambert, le chef de zone ad-interim de la police de la Basse-Meuse résume assez bien le nouveau modèle de travail des 40 policiers de quartier qui travaillent sur la Basse-Meuse. Six communes et environ 80.000 habitants dont il faut assurer la sécurité et garantir et la qualité de vie.

    Et si les chiffres de la criminalité 2012 sont en baisse, ce n’est pas une raison pour relâcher les ef- forts. Au contraire. Ainsi, la zone vient de s'attaquer à un problème de taille : la présence policière sur le terrain.


    3618694418.JPG« Les agents de quartier étaient impliqués dans plusieurs tâches au niveau de la zone », explique Alain Lambert, « Pour renforcer leur présence sur le quartier, il fallait donc réduire ce travail en annexe, pour leur permettre de récupérer du temps et ainsi, de renforcer leur action locale ».

    Les agents de quartier effectuaient notamment des gardes au niveau de l’accueil, le soir et le week-end.Chacun n'en a plus que 2 par mois.. Une partie des agents de quartier pouvait aussi être réquisitionnée lors de manifestations diverses (GP de Francorchamps, manifestation à Bruxelles, matches du Standard). Là aussi, les agents de quartier seront désormais moins sollicités.

    De fait, les agents de quartier réorganisent aujourd’hui leur journée de travail. Il y a le travail « classique », qui consiste à répondre aux diverses demandes du parquet ou des bourgmestres, les vérifications de domicile, etc. "Mais un agent de quartier doit aussi devenir, à mes yeux,l'un des acteurs de la qualité de viedu quartier. Il circule à pied le plus possible, et voit donc des choses sur son parcours. C’est donc lui qui va contacter le service des travaux s’il voit un trou ou un problème de voiries, un habitant si sa haie déborde trop sur le trottoir et rend le passage dangereux, etc. »

    Et désormais, les policiers de quartier vont aussi travailler en soirée. Pas tous les jours évidemment, mais régulièrement. "Celà lui permettra de rencontrer les habitants qu'il ne peut pas voir en journée dans le cadre de ses missions administratives, mais aussi de se rendre sur une zone plus sensible de son quartier, où il sait qu'il y a des soucis, pout tenter d'y apporter une solution"


    DES PATROUILLES DE PLUSIEURS AGENTS DE QUARTIER SERONT AUSSI ORGANISÉES. L’agent de quartier ne sera pas seul, et pourra compter sur l’appui des patrouilles d’intervention « classiques » pour assurer le bon déroulement de sa mission. Vous voilà donc prévenus. (Laurence Piret).


    La suite dans nos éditions de ce jour

     

  • Le billet du C.A.L Basse Meuse.

    safe_image.php.pngRéélection de Pierre Galand à la présidence du CAL 

     

    Les différentes chaînes de télévision  ne vont certainement pas lui consacrer  des émissions spéciales, mais, pour les laïques que nous sommes, l’information nous touche plus que l’élection du Pape et elle a tout de même été publiée par l’agence Belga et reprise sur Yahoo :

    « Pierre Galand réélu président du Centre d’Action Laïque.

    (Belga) Pierre Galand a été réélu à la présidence du Centre d’Action Laïque (CAL), samedi à l’issue de l’assemblée générale ordinaire qui s’est tenue à Namur.

    Pierre Galand, président sortant et seul candidat à sa propre succession, a été élu pour un nouveau mandat de trois ans, indique le CAL dans un communiqué. 

    Pierre Galand préside également, depuis mai 2012, la Fédération humaniste européenne (FHE). »

    Voici ce qu’en pense Jean-Marie Kreusch , le président de la Maison de la Laïcité de Visé :

    « Nous sommes fiers de vous communiquer cette information importante pour notre communauté laïque.
    Sortant d’un premier mandat inscrit dans la foulée du regretté Philippe Grolet, notre ami  Pierre Galand lutte au quotidien pour les valeurs laïques et notamment pour la séparation des choses de la religion et de celles de l’Etat, visant une différenciation absolue des sphères privées et publiques en prônant le respect de tous par tous et la libre pensée. »

     

    Si seulement cette libre pensée  était acceptée dans le monde entier !

    C.Dethioux, vice-présidente du CAL Basse-Meuse


    Lien permanent Catégories : Société
  • Dans votre journal ce vendredi

    SUDP_BASM_20130412_001_001.JPG

    - Exclusif : Katia, une Belge de 16 ans tuée par son tampon. Elle est morte des suites d'une septicémie

    - Texte déposé au Sénat : défense de critiquer l'islam

    - Sécurité : la police de la Basse-Meuse sera plus sur le terrain

    - Visé : l'opposition convoque un conseil extraordinaire

    - Consommation : comment les enseignes hollandaises envahissent la Belgique

    - Football : ce soir le Standard joue sa saison à Zulte

  • L'affaire du concierge de l'Académie : interviews exclusives de deux papas

    DSC_0001.JPG

    - Cette affaire a déjà fait couler pas mal d'encre en très peu de temps. Un homme de 65 ans, concierge d'un établissement d'enseignement, l'Académie de musique César Franck, a tiré "à blanc" en direction de quelques enfants qui "faisaient trop de bruit" pendant la récréation. On peut légitimement se poser la question de savoir si un homme, qui réagit avec une telle violence devant des petits de moins de 10 ans, occupe un emploi pour lequel il est qualifié... 

    D'emblae il faut signaler que le groupe est composé d' enfants de 7 à 10 ans et que les principales victimes sont deux petites filles qui jouaient à proximité de l'entrée des toilettes.DSC_0003.jpg

    Nous avons pu rencontrer deux papas, outrés surtout par l'absence de réaction des adultes chargés de l'encadrement des petits et principalement par la tentative de minimiser, si pas de dissimuler ces faits graves de la part de certains responsables politiques.

    Les interviews

    Ils désirent tous deux préserver leur anonymat, afin d'éviter à leur deux petites questions et commentaires à la rentrée des classes. Nous les appellerons donc Albert et Bernard. Nous les avons rencontrés hier en début de soirée, chez Albert.

    " Ma fille (9 ans) a débuté hier matin (lisez lundi) un stage "Arts et Animaux" organisé par l'échevinat de la culture dans les locaux de l'Académie de musique. Vers 16h je suis allé la rechercher. Pendant le trajet du retour, dans la voiture, ma fille avait une attitude inhabituelle. Je lui ai demandé comment sa journée s'était passée. Elle m'a expliqué qu'elle avait eu "un problème avec un monsieur qui avait tiré avec une arme".

    "Dans un premier temps, précise Albert, je me suis montré un peu incrédule. Je lui ai demandé des précisions quant aux faits, et à l'intervention d'adultes ou de la police"

    La gamine va alors expliquer à son papa que "cela" s'est passé pendant la récréation de midi, peu avant la reprise des animations. Les petites étaient en train de jouer dans un couloir quand un "monsieur" - Barthelemy, le concierge - était sorti d'une pièce avec un pistolet en main. "Il a crié "dégagez d'ici, c'est mon local, et il a directement tiré", précise l'enfant qui ajoute "je me suis mise à courir très vite pour me sauver tellement j'avais peur d'être blessée. Je croyais d'ailleurs que mon amie avait été touchée".

    Albert signale : "J'ai demandé à ma fille si elles en avaient parlé aux adultes chargés de la surveillance. Elle m'a répondu "on a été le dire aux deux madames mais elles ne nous ont pas crues." Albert a également fait préciser à sa fille si l'homme avait diré dans leur direction. "Pas directement vers nous, aurait précisé la jeune victime, un peu sur le côté, plus vers ma copine que vers moi, et  il a visé un peu au dessus de nous". 

    A ce moment, persuadé de la réalité des faits, Albert fait demi-tour et revient sur les lieux. "Je me renseigne alors sur ce qu'il s'est passé, et on me répond qu'il y a bien eu un "incident", que le responsable est au courant, et que si je le désire, je n'ai qu'à écrire une lettre à l'échevinat !!! J'ai tout de suite signalé à mes interlocuteurs que je traversais la cour et allais immédiatement déposer plainte à la police"

    Albert précise encore que dès qu'ils ont été mis au courant des faits, ( environ 4 hr après leur déroulement) les policiers sont immédiatement allés intercepter l'auteur - qui habite dans la cour du commissariat -  qu'il aurait tout de suite reconnu les faits et n'aurait opposé aucune résistance.

    Le papa termine : "Je m'insurge avec la plus grande fermeté contre le fait qu'aucun responsable de la ville (hormis madame Estelle, une animatrice) n'ait réagi, et qu'au contraire, certains ont tout fait pour tenter si pas de dissimuler les faits, à tout le moins de les minimiser. C'est ma fille qui m'a appris ce qu'il s'était passé. AUCUN responsable n'a rien dit aux parents qui venaient rechercher leurs enfants." Dans la soirée, la petite, assez perturbée par ce qu'elle avait vécu, devait rencontrer un médecin.

    Bernard, lui, a été averti par Albert, qui avait pris l'amie de sa fille en charge.

    " Nous sommes allés rechercher notre fille (10 ans), nous explique le papa. Dans la voiture, au calme, nous lui avons demandé de nous expliquer ce qu'il s'était passé. C'est ainsi qu'elle nous a bien précisé que c'était elle qui était la plus proche de l'arme au moment du coup de feu. Ma fille m'a assuré qu'elles n'étaient jamais allées frapper à la porte de cet homme, qu'elles ne l'embêtaient pas, qu'elles jouaient simplement pendant la récréation du temps de midi. Elle m'a précisé aussi que le "monsieur" n'avait pas tiré en l'air vers le plafond, mais bien droit devant lui, juste à côté d'elle". Bernard, lui aussi a "la rage" contre les adultes, les responsables, ceux qui n'ont rien dit...

    A la police, lors de son audition, la gamine s'est effondrée en pleurs. Le contre-coup de la peur. 

    Il semblerait que lundi en fin d'après-midi, les parents ont été avertis par téléphone qu'une réunion d'information allait se tenir 1/2 Hr plus tard. "Comment voulez-vous quitter votre travail et être rentré à temps dans un laps de temps si court" nous dit encore Bernard.

    280px-Colt_Detective_Special.jpg

    Selon des sources recoupées, il semblerait que l'arme utilisée par le 6mm..blanc.G.jpgconcierge  soit bien un pistolet d'alarme, une copie d'un .38 Sp à canon court, permettant de percuter de petites amorces de 6mm. Facile a dire quand on a l'arme en main, mais lorsqu'on se retrouve en face du canon ...

    Hier soir, nous apprenions que l'auteur n'avait pas été placé sous mandat et qu'il avait quitté le Palais de Justice. Interdiction lui aurait été faite de revenir sur les lieux. C'est la moindre des choses... (Pierre Neufcour).