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Société - Page 23

  • L'heure d'été mauvaise pour la santé : voici pourquoi

    Si le Parlement européen s’est récemment prononcé en faveur d’une suppression du changement d’heure saisonnier dans l’Union européenne à compter de 2021, nous n’en sommes pas encore là. La nuit de samedi à dimanche, la Belgique est donc passée dans le système de l’heure d’été. Une mauvaise habitude pour notre santé, selon les chronobiologistes et les médecins spécialistes.

    « Le plus sain, c’est clairement l’heure d’hiver. Quand on regarde le processus de l’horloge biologique, même si on peut l’adapter, elle nécessite un maximum d’exposition à la lumière qui se fait en début de journée » explique le docteur Mwenge, chef de Clinique à Saint-Luc et spécialiste en médecine du sommeil, auprès de nos confrères de la DH.

    « Se lever alors qu’il fait encore nuit, comme c’est souvent le cas en hiver, est plus difficile. Et ce décalage s’accentuerait encore si on adoptait l’heure d’été tout au long de l’année. Imaginez nos enfants qui doivent apprendre en hiver dans la pénombre à 10 h : l’impact sur la croissance et les performances cognitives sera énorme. Il y a aussi un impact sur l’humeur et la santé psychologique, il y a une logique certaine à garder l’heure d’hiver » détaille-t-il.

    Le constat est donc clair : opter pour l’heure d’été n’est ni bon pour notre horloge biologique, ni pour nos proches, qui doivent supporter… nos sautes d’humeur.

  • Visé : l'asbl Zephyr présente son nouveau module d'apprentissage du français

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    Nouveau module

    Les premiers pas en français avec la méthode « Pourquoi pas ».

    Son objectif: 
    A partir de dialogues et d’exercices variés, transmettre le goût des mots, apprendre la langue française aux nouveaux arrivants sur le territoire de la Basse-Meuse.

    Dans un premier temps, nous proposons de travailler principalement la compréhension orale et la production orale.
    C’est un apprentissage dynamique ou le participant doit s’impliquer.

    Public cible:
    Cette formation s’adresse à
    - un public non-francophone, débutant
    - inscrit sur le territoire 
    - scolarisé dans sa langue maternelle, 
    - désireux de s’intégrer dans le nouveau milieu 
    socioculturel, de rompre l’isolement social…

    Module :
    Lundi et vendredi de 9h à 12h
    Centre Culturel de Visé, rue du Collège 31
    Début : mercredi 23/4/19

    Renseignements et inscription:avant le 5/4/19
    0497/248.682 (lundi-mercredi et jeudi de 13h30 à 15h30)
    ou 04/374.31.45 (lundi, mardi et jeudi de 13h à 15h)

  • Les fables de la Fontaine adaptées en Wallon

    Les éditions « Noir Dessin Production » viennent de publier « Les fables de La Fontaine, et les plus beaux contes de notre enfance, en français et en wallon.

    « C’est le troisième livre de notre collection « Les aventures d’Andy et Lulu en Wallonie ». Le premier livre était intitulé « Tchantchès a disparu » paru il y a deux ans pour le 30e anniversaire du Village de Noël avec un historique du Village. Le deuxième livre était intitulé « La légende de Tchantchès » paru il y a un an pour les fêtes du 15 Août en Outremeuse avec un historique des festivités. Et grâce à l’Office du Tourisme, ce livre a aussi été traduit en néerlandais, en allemand et en anglais. Et nous sortons à présent le troisième livre « Les fables de La Fontaine, et les plus beaux contes de notre enfance » en français et en wallon. Un cadeau idéal pour les fêtes de fin d’année. Nous avions déjà sorti, il y a 23 ans, les fables de La Fontaine en wallon dans un autre format. Cette fois, il n’y a pas d’historique. C’est un peu un ‘hors série » et nous avons ajouté les contes  », précise Michel Elsdorf, l’éditeur.

    Une langue sonore

    Le livre renvoie aussi au site internet noirdessin.be où se trouvent les fables racontées par des personnalités liégeoises telles que François Walthéry, Jean-Denys Boussart, Paul Bolland, Guy Lemaire, Marc Herman et Renaud Rutten.

    « Ces fables datent de plusieurs siècles. On a donc indiqué la signification des mots d’époque. Pour les contes, on a choisi « Le petit chaperon rouge », « Cendrillon (de son vrai nom Mathilde) », « Blanche Neige », Le chat botté », « Les trois petits cochons » et « Le vilain petit canard ». On a mis le résumé de chaque conte en français », ajoute Michel Elsdorf.

    « J’ai dessiné les illustrations des fables il y a 23 ans mais elles sont toujours d’actualité et je ne les renie pas. C’est ma femme qui les a colorisées. Pour les contes, les dessins n’étaient pas faciles à réaliser car je ne suis pas un spécialiste des animaux. J’aime la présentation de ce livre qu’il faut lire à voix haute, le wallon étant une langue sonore », indique François Walthéry.

    «  J’essaye de rendre un peu de place au wallon, de le remettre sur le pavé. Le wallon ne mérite pas n’importe quelle souche. Ici, il convient car les histoires mettent en scène des personnages qui nous sont proches. L’avantage des fables et des contes, c’est que pour la plupart des personnes, ils sont connus et cette connaissance va aider la lecture plus difficile en wallon. Ce livre est un outil intergénérationnel, un contact privilégié, un « passeur » de langue avec comme fil rouge, le wallon. Le wallon prend toute sa saveur quand on le compare au français en laissant à chaque langue son génie », explique l’auteur wallon Paul-Henri Thomsin.

    Prix du livre : 12,90€ (64 pages). (Marc Gérardy)

  • "A la rencontre de l'autre : regards croisés. Partir : un choix, une obligation"

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    C'est l'intitulé de l'exposition de l'ASBL Zephyr qui se tient actuellement à la chapelle des Sépulcrines à Visé.

    Organisée sur la thématique des 70 ans de la "Déclaration des droits de l'Homme", cette exposition met en exergue les difficultés rencontrées, le questionnement sur l'avenir que se posent  les migrants lors de leur arrivée en Belgique. 

    L'asbl Zephyr a pour objectif de permettre à ces personnes d'exprimer leur vécu par des activités artistique (écriture, dessin, peinture) et ainsi de permettre au public de découvrir une autre réalité, leur réalité. Dépasser les clichés, les préjugés, changer son regard...

    C'est aussi l'occasion de faire découvrir le travail de Zephyr depuis 2002 sur la commune de Visé. Zephyr s'adresse principalement aux primo-arrivants adultes, à leur famille, aux personnes précarisées par un manque de formation ou une situation sociale difficile. 

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    Zephyr se consacre particulièrement à des formations Français Langue Etrangère, des tables de conversation, des formations en citoyenneté, mais aussi à des cours d'alphabétisation, des sorties culturelles, initiation à l'informatique, au permis de conduire théorique... Mais aussi de préparer au parcours d'intégration en Wallonie, au passage du test de nationalité. Chaque année une centaine de personnes de 61 nationalités différentes fréquentent ces formations depuis leur formation.

    Tous les renseignements concernant l'ASBL Zephyr peuvent être obtenus sur http://www.vise.be/espace-vie-sociale/espace-associatif/zephyr-formation

    L'exposition a été rendue possible grâce au soutien de la Ville de Visé, de la Province, de la Région Wallonne et de la CFWB.

    Accessibe à la chapelle des Sépulrines, Centre Culturel, jusqu'au 2 décembre de 14h00 à 18h00. 

    En marge droite, quelques photos prises lors du vernissage.

    ©Les photos exposées ont été réalisées par le Collectif de photographes Huma

    P. Neufcour

  • A la rencontre de l'Autre : Regards croisés

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    « A la rencontre de l’autre : Regards croisés », à la Chapelle des Sépulcrines rue du Collège 31 à Visé – du 28/11/18 au 2/12/18

    C’est dans le cadre des activités d’éducation permanente et sur la thématique de la commémoration des 100 ans de la fin de la 1ère guerre mondiale et  des 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme que l’exposition : « A la rencontre de l’autre : Regards croisés» a été conçue. 

    Ce projet a pour but d’informer, d’aider chacun de nous à réfléchir sur ce thème complexe que nos parents ou grands-parents aussi, il n’y a pas très longtemps, ont connu en fuyant la misère, la guerre, les persécutions politiques ou religieuses à la recherche d’un monde meilleur.

    L’exposition présente comme thème majeur : les migrations vues par 5 associations :

    1. L’asbl Zéphyr développe les axes :

    • a. Pourquoi quitter son pays
    • b. Les chemins empruntés
    • c. Les difficultés rencontrées à l’arrivée en Belgique
    • d. Et demain

    2. Le Collectif Huma apporte sa touche visuelle par l’exposition de photos illustrant les thèmes abordés

    3. La Croix Rouge met l’accent sur : « Moi migrant : un passé, un présent, un futur »  et l’aspect pédagogique de la migration.

    4. Le CEDEM de l’ULg répond à nos inquiétudes à partir  du travail de  JM Lafleur et A Marfouk

    5. Les Iles de Paix présentent « Peuples de Migrateurs »

    Programme des activités :

    • Vernissage le mercredi 28/11 à 19h – accueil  par les participants des cours de français de l’asbl Zéphyr avec  des spécialités culinaires de leur pays.
    • Ouverture au public du 29/11 au 2/12 de 14h à 18h. Pour les groupes, en matinée sur réservation.
    • Vendredi 30 de 19h à 21h conférence débat  « L’APPORT DE L’AUTRE. DEPASSER LA PEUR DES MIGRANTS. » Dr. Altay Manço directeur scientifique de l’institut de recherche, formation et action sur les Migrations. (ouvert à tous,  gratuit mais réservation obligatoire au 0497/24 86 82 avant le 26/11)

    Avec le soutien de : la ville de Visé, la Province de Liège, la Région Wallonne, la Communauté Française Wallonie-Bruxelles et la Coordination Culturelle Régionale de Liège