C'est en effet ce week-end que les parties du nouveau pont qui surplombera les écluses doivent être amenés à l'endroit où elles seront montées. Construits le long de la darse des CBR à Lixhe, ces tronçons sont chargés sur des barges puis amenés un par un à Lanaye où ils devront franchir l'écluse.

La navigation entre Lixhe et Lanaye est donc réservée aux barges de transport et ce jusqu'à lundi à 06h00 si tout se passe dans les délais prévus. Ce soir le premier tronçon avait été chargé sur la barge de transport et devait être amené à proximité de l'écluse en cours de nuit. 

Le reportage et les photos seront publiées demain en cours de journée

Vendredi dans l'après-midi, une fuite d'eau avait été détectée dans les conduites par le gestionnaire du réseau de distribution. Ce lundi matin, les ouvriers sont arrivés à pied d'oeuvre. Très vite localisée avec exactitude, la fuite a été colmatée par le placement d'un manchon sur la conduite en fonte de 80mm. Les habitants des huit immeubles de la rue avaient été avertis et ne sont restés que peu de temps sans eau.

J'ai trouvé ça super, ça ne fait pas de bruit comme un ralentisseur classique. Ils nous viennent du Canada.

Réparations trop coûteuses

Freinage assuré

On les déplace tous les jours.

Il suffisait d'y penser. Merci à Emile Hanse, le lecteur qui nous a fait parvenir ce petit "bijou" 

Hier après midi, intrigué par ce jardinier paraissant occupé à planter des boutons d'or géants en travers de l'avenue des Combattants, nous n'avons pu nous empêcher de nous intéresser à son labeur tout en le questionnant sur le genre de "fleur" qu'il était en train de repiquer dans des fosses creusées dans le tarmac.

Albert nous apprit alors que le planté, c'était nous. Malgré le désagréable "bruit de feraille" émis par ces nouvelles installations au passage du moindre véhicule automobile , l'habile homme parvint à nous expliquer qu'il ne s'agissait nullement d'un végétal du troisième type, mais simplement de plots escamotables destinés à empêcher le passage des véhicules automobiles, une fois sortis de leur logement.

Alors que, béat d'admiration devant l'ingéniosité humaine capable de concevoir ces nouveaux "pièges à bagnoles", nous fûmes tiré de notre douce rêverie par une riveraine qui,elle, ne l'entendait pas de cette oreille. 

Prêtons lui la nôtre : "J'habite juste ici en face, explique Nicole Colson, il n'y a encore que 3 plots installés sur les 7 prévus et déjà le bruit causé par le passage des véhicules sur ces "machins" devient insupportable. Alors, vous pouvez imaginer ce que nous, les riverains, allons endurer les soirées ou les nuits ! Et je ne suis pas la seule à me plaindre".

Effectivement, nous avons pu constater que le dérangement est réel. Au passage d'un véhicule, la partie supérieure du piston mobile vient heurter les bords du cylindre.

Contacté, l'Echevin des Travaux et de la Mobilité, Luc Lejeune, explique : "La Ville a prévu d'installer ces
plots mobiles sur tous les accès qui mènent au marché hebdomadaire du mercredi, précise-t-il, afin d'isoler cette zone de toute circulation ce jour-là. Je ne suis pas au courant d'un quelconque problème de bruit provenant de ces bornes. D'autres seront également installées sur le boulevard, à l'entrée du marché. Après la phase de test, si des problèmes se manifestent, il y sera remédié".

Par le passé, des manquements aux règles de sécurité avaient déjà été mises en évidence, accroissant les risques pour les habitants des boulevards les mercredis : commerçants ambulants installés sur les bornes d'incendie, étroitesse du passage laissé libres pour les véhicules de secours, etc. Maintenant, en plus, les intervenants vont devoir s'arrêter devant ces barrages, enfoncer ces plots un à un dans leur logement afin de pouvoir enfin sur rendre sur le lieu d'intervention. Perte de temps supplémentaire alors que dans ces cas chaque minute compte. (Tiens, au fait, lors de l'attribution de la nouvelle concession de l'organisation du marché, a-til enfin été tenu compte de ces exigences des services de secours ?)

Ce boulevard constitue une des entrées principales de la ville. On peut dès lors s'interroger sur la viabilité de ces "trucs", sachant qu'ils vont être soumis au passage de miliers de voitures, bus et poids lourds.  

Trois ans séparent ces deux photos

Dans votre journal du 22 décembre 2009, nous avions fait état de cette ancienne grange qui menaçait de s'écrouler. Des briques se détachaient des murs et tombaient dans les propriétés voisines. Ce bâtiment, qui appartenait à deux sujets néerlandais en indivision, aurait dû être rénové. Les autorités communales avaient interdit l'approche des ruines en plaçant des barrières Nadar, et de nombreux courriers et mises en demeure avaient été envoyés aux Pays-Bas. La Ville a été contrainte de charger la société DI MATTEO, de Pepinster, d'abattre les restes de la construction. 

Selon le responsable du chantier, rencontré sur place, il était grand temps de procéder à la démolition, les murs, qui ne tenaient plus que par habitude étaient prêts à s'affaisser.

Gérard Lemlyn, un voisin, nous fait part de son contentement : "Il y a de nombreuses années que nous tentons de faire démolir cette ruine. Les enfants n'osaient plus jouer dans la cour, et il était risqué de passer en voiture, il ne se passait tantôt pas un jour sans qu'un quelconque matériau se détache et tombe au sol. Nous voilà enfin tranquilles".

Selon l'adage, tout vient à poin à qui sait attendre...