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Visé-infos - Page 52

  • Horrible découverte à Hermalle : les bras et les jambes d’une femme retrouvés dans un frigo qui flottait sur le canal Albert !

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    Pierre Neufcour

    Ce mardi, un témoin a contacté les forces de l’ordre pour signaler qu’un frigo flottait sur le canal Albert, à hauteur de Hermalle-sous-Argenteau. Un appel qui a conduit à une bien macabre découverte puisque, dans ce dernier, les enquêteurs ont découvert quatre membres : deux bras et deux jambes.

    Une bien macabre découverte a été faite, mardi, sur le canal Albert, à hauteur de Hermalle-sous-Argenteau, non loin de la caserne des pompiers, face au garage « Des Sports ».

    Une odeur nauséabonde s’échappait du frigo, ce qui a poussé le témoin à contacter les forces de l’ordre

    Par chance, au même moment, une équipe de la police de la navigation (SPN) se trouvait à proximité de l’endroit où la découverte venait d’être réalisée. Les policiers sont donc intervenus sur place et ils ont sorti le frigo de l’eau. Selon nos informations le frigo en question était relativement petit. Lorsqu’ils l’ont ouvert, ils ont découvert des membres humains : deux bras et deux jambes.

    Les membres d’une femme

    Il s’agit, effectivement, de bras et de jambes appartenant à un être humain. Inévitablement, le parquet de Liège a été avisé des faits, « un Juge d’instruction a été saisi et les devoirs d’enquête sont en cours », précise Catherine Collignon, premier Substitut du procureur du Roi, notamment en charge de la presse. Selon nos informations toujours, un médecin légiste ainsi que le laboratoire s’est rendu sur place ce mardi, dans le courant de la journée, afin de réaliser les premières constatations. Il s’agit de membres appartenant à une femme. Les ongles portaient d’ailleurs du vernis.

    Un médecin légiste a réalisé ce mardi les premières constatations sur place.
    Un médecin légiste a réalisé ce mardi les premières constatations sur place. - Pierre Neufcour

    L’enquête a été confiée à la police judiciaire fédérale (PJF) de Liège. Une enquête qui, dès lors, ne s’annonce pas simple puisque si on sait où a été retrouvé le frigo, les enquêteurs ignorent où il a été jeté à l’eau. Ça peut tout à fait avoir été fait à Vivegnis ou à Herstal, par exemple, ou plus en amont encore. Mais il n’est pas non plus exclu que ce petit frigo ait été jeté depuis un bateau ou sorti du coffre d‘un véhicule qui, lui, peut venir des quatre coins de la Belgique voire de plus loin encore. Ce qui étend et complique considérablement les recherches.

    De son côté, le bourgmestre d’Oupeye, Serge Fillot, a été informé sur le coup de 12h45. « L’enquête en est actuellement à ses débuts. Je suis choqué que de tels faits se passent dans notre région. En tant qu’homme et que bourgmestre, j’espère sincèrement que l’auteur des faits sera arrêté et devra répondre de ses actes. J’espère également que la famille pourra faire son deuil comme il se doit », explique-t-il.

    Notons que le DVI, le service d’identification des victimes, s’est également rendu à Hermalle-sous-Argenteau ce mardi après-midi.

    Laura Salamon (Avec A.B. et E.D.)

     

  • Visé : une aire de stationnement pour camping-cars quai des Fermettes

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    À l’initiative de l’échevin du Tourisme de la Ville de Visé, Ernur Colak, une nouvelle aire de stationnement dédiée aux camping-cars a été installée sur le quai des Fermettes.

    Il s'agit d'une initiative de l'Echevin du Tourisme de la Cité de l'Oie, Ernur Colak. « Le tourisme en camping-cars (motor-homes) vans ou fourgons aménagés se développe de plus en plus dans toute l’Europe. La vente de ces véhicules n’a cessé de croître au cours des dernières années principalement depuis le covid 19. Un mode de transport qui séduit de plus en plus de gens et qui offre logement, confort et mobilité tout en un. Quoi de plus simple pour partir à la découverte des pays européens mais aussi de la Belgique et plus particulièrement de notre Ville de Visé », indique Ernur Colak.

    Quatre emplacements

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    Cette zone de stationnement dispose de quatre emplacements pour camping-cars qui pourront être occupés pour une durée maximum de 72 heures. « Dans un premier temps, ce sont les emplacements qui ont été créés mais une réflexion est en cours pour développer d’autres aménagements pour offrir plus de services aux utilisateurs de camping-cars. Avec cette nouvelle aire de stationnement proche des accès autoroutiers mais aussi du bord de Meuse, Visé se dote d’un nouvel atout pour le tourisme », se félicite l’échevin.

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    L'aire est implantée à proximité du centre ville et des commerces - moins de 200 mètres - et des établissements Horeca. Les arrêts des lignes de bus tout proches.

    (Ndlr : Actuellement aucun service n'est disponible sur place, mais leur implantation est à l'étude. Ne boudons pas notre plaisir, nous avons quasiment tous un autonomie de 2 à 3 jours.)

    Merci Ernur ;-) 

    (Marc Gérardy et P.N.)

  • Les 76.000 tonnes de déchets de l’entreprise Sarec, à Visé, vont enfin être évacuées

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    Cette saga qui dure maintenant depuis plusieurs années est sur le point de se terminer. La ministre Tellier vient de mandater la Spaque pour évacuer en urgence les 76.000 tonnes de déchets toujours présentes sur le site de l’entreprise Sarec.

    En 2017 déjà, on annonçait l’évacuation imminente des déchets entreposés sur le site de l’entreprise Sarec, installée sur le quai des Fermettes à Visé et active dans le recyclage de sable en vue de la fabrication de sable du Rhin. Un contrôle avait en effet révélé que la nature et les quantités de déchets stockés n’étaient pas conformes aux autorisations du permis d’environnement.

    Six ans plus tard, les déchets sont toujours là. Et leur volume a même doublé : il atteint maintenant les 75 ; 100 m³, soit 76.300 tonnes, selon la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier. « Une procédure d’injonction de remise en état du terrain loué par Sarec avait été émise, mais n’a pu aboutir suite à la faillite de cette dernière », indique-t-elle par voie de communiqué.

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    Céline Tellier (Belga)

    Or, comme l’ont démontré les analyses réalisées par l’ISSeP, l’institut scientifique de service public, ces déchets sont toxiques et impactent la qualité des sols, de la Meuse et de la nappe alluviale. « Ils représentent un risque sérieux pour les personnes et les hirondelles de rivages présentes sur le site. Il est donc urgent d’intervenir le plus rapidement possible pour supprimer ces risques », continue la ministre Tellier. Qui a donc mandaté la Spaque pour évacuer ces 76.300 tonnes en urgence.

    Huit millions d’euros

    La moitié de ces déchets devrait pouvoir être traitée. Le solde par contre devrait être dirigé vers un centre d’enfouissement technique, le tout pour un coût estimé à huit millions d’euros.

    La Spaque tiendra compte de la période de reproduction des hirondelles de rivage (d’avril à fin août-début septembre) pour la planification de ses travaux. Les évacuations se feraient préférentiellement par bateaux. Des mesures de compensation pour les hirondelles, via l’installation de murs à hirondelles, ont été prévues par le Département de la Nature et des Forêts. Et la facture sera ensuite envoyée à Sarec, souligne la ministre de l’Environnement : « Cette remise en état se fera à charge des contrevenants, selon le principe du ‘pollueur-payeur’».

    Geoffrey Wolff pour La Meuse

  • Gardes médicales des 21, 22 et 23 juillet 2023 pour la Basse-Meuse et la vallée du Geer

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. (Uniquement le week-end, pas de garde en semaine)

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

     - le vendredi 21 juillet 2023 : Pharmacie MANGILI, rue du Commerce 31 à Roclenge

       - Tél : 04/286.15.09       

     

    - le samedi 22 juillet 2023  : DEFAUWES-MERTENS, rue J. Muller 23 à Warsage 

       - Tél : 04/376.61.51

                                                    

     - le dimanche 23 juillet 2023  : Pharmacie MANGILI, rue du Commerce 31 à Roclenge 

      - Tél : 04/286.15.09       

     

  • Des ouvriers communaux de Visé menacés au canif parce qu’ils arrosaient des fleurs suspendues : « Ce geste est tout simplement inacceptable »

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    Ce lundi matin, deux ouvriers communaux de Visé ont été menacés au canif parce qu’ils arrosaient les fleurs suspendues sur l’avenue Albert 1er. L’homme était dérangé par… le bruit de la machine. Une plainte a été déposée.

    C’est une sacrée mésaventure vécue ce lundi matin par deux ouvriers de la commune de Visé. Vers 6h15 du matin, les deux hommes se sont dirigés vers l’avenue Albert 1er pour y arroser des fleurs qui sont suspendues à quelques mètres de hauteur.

    Pour ce faire, et pour arriver jusqu’aux fleurs, l’arrosage se fait avec une perche qui est reliée à un tuyau, lui-même alimenté en eau par une pompe thermique : « Et cette pompe produit du bruit, un bruit de tondeuse », explique Charles Havard, le directeur général de la commune.

    Il descend de chez lui

    Soudain, un homme a commencé à vociférer depuis sa fenêtre en direction des deux ouvriers. Mais ceux-ci n’ont rien entendu à cause du bruit de la pompe. Bien remonté, l’homme est descendu de chez lui… canif à la main. : « Il s’est montré menaçant, mais il n’a pas eu de gestes envers nos hommes. C’était plutôt envers le matériel qu’il en avait. Il voulait couper le tuyau d’arrosage. Il s’est approché d’eux sans les toucher », ajoute encore le DG.

    Mais ce n’est pas tout. L’homme est rentré chez lui et est revenu quelques minutes plus tard : « Il a arraché la perche des mains de l’ouvrier qui arrosait. Il a voulu rentrer dans le camion pour couper le moteur. À l’intérieur, un des deux ouvriers était au téléphone avec la police. Les policiers lui ont conseillé de ne pas s’interposer vu qu’ils allaient arriver dans cinq minutes. Il a arraché la perche mais il n’a pas coupé les tuyaux ».

    Plainte déposée

    Une fois sur place, la police a donné raison aux deux agents communaux : « Ce geste est tout simplement inacceptable. Si la personne est profondément dérangée par l’arrosage, on peut pacifiquement trouver des solutions, c’est possible. Les élus et les fonctionnaires de la commune sont facilement joignables. Dans tous les cas, on ne réagit pas comme ça, encore moins avec un canif. Nous réalisons l’arrosage le matin très tôt pour ne pas déranger la circulation vu qu’il s’agit d’un véhicule à plateau avec une citerne par-dessus. Et puis, on n’arrose pas en été pendant les heures chaudes. On le fait soit le matin, soit en soirée ».

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    Ce geste est tout simplement inacceptable. Si la personne est profondément dérangée par l’arrosage, elle peut nous en parler, on peut trouver des solutions.
    Charles Havard, Directeur général commune de Visé

    Une plainte a été déposée par les ouvriers et le dossier sera transmis au parquet de Liège : « Nos deux hommes ont été choqués par cette scène et ont un certificat pour quelques jours. En ce qui nous concerne, si le parquet poursuit, nous réclamerons les frais que nous coûtera l’absence des ouvriers », termine Charles Havard.

    Par Stefano Barattini

    Journaliste La Meuse et Karrré