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Visé-infos - Page 84

  • Visé : des places de parking en plus pour les fêtes

    Ici, le parking c’est facile !

    25 Nov, 2022 | Bulletin communal novembre 2022

    Plus de parking pour vos achats de Noël !

    Pour faciliter le stationnement pendant la période de fin d’année la Ville de Visé vous propose différentes options :

    Parking Centre – Ville
    Parking souterrain, situe Avenue Albert 1er, 13. 

    • Gratuite du 15 décembre au 7 janvier 

    Pont Roi Baudouin
    Le stationnement des véhicules est autorisé sur le pont Roi Baudouin, en dehors de l’arrêt de bus, à droite de la chaussée dans le sens Devant-le-Pont vers Visé.

    • Du vendredi 16 décembre au dimanche 18 décembre 2022 de 8h00 à 19h00
    • Du vendredi 23 décembre au dimanche 25 décembre de 8h00 à 19h00
    • Du samedi 31 décembre 2022 au dimanche 01 janvier 2023 de 8h00 à 19h00

    Cour du Collège Saint-Hadelin accessible

    • Le 18 décembre de 8h00 à 18h00
    • Du 24 au 31 décembre de 8h00 à 17h00  
    • Le 30 décembre le parking restera ouvert jusqu’à 23h00 

    Zone bleue

    • 1h30 Gratuite avec votre disque.
  • Gardes médicales des 26 et 27 novembre 2022 pour la Basse-Meuse et la vallée de Geer

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. (Uniquement le week-end, pas de garde en semaine)

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le samedi 26 novembre 2022 :  Pharmacie DEFAUWES-MERTENS, rue J. MULLER 23 à Warsage

       Tél : 04/376.61.51                                                    

     

    - le dimanche 27 novembre 2022 : Pharmacie BOVY-NEYBUCH, rue Haute-Saive 7 à Saive   

         Tél : 04/362.14.53   

     

  • Au concours Wallonie en fleurs, Visé a de nouveau reçu le label de «deux fleurs»

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    Depuis 2018, la Ville de Visé participe tous les deux ans au concours « Wallonie en fleurs ». Elle a reçu un label de deux fleurs (sur un maximum de trois) en 2018, en 2020 et à nouveau en 2022.

    Pour rappel, depuis maintenant cinq ans, le label «Wallonie en Fleurs» lance un appel à candidatures aux villes et villages de Wallonie qui souhaitent mettre en avant le fleurissement durable et la préservation de la biodiversité sur leur territoire. Ce label vise à encourager les communes et associations locales à la végétalisation durable de leur commune.

    Pour la sixième édition, ce sont 20 communes qui ont participé. Parmi elles, quatre ont décroché la récompense maximale de trois fleurs. La Ville de Visé participe à ce concours tous les deux ans depuis 2018. En 2018, elle avait été récompensée par l’octroi de deux fleurs ! Un résultat remarquable réattribué en 2020.

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    « Le défi a été relevé brillamment. Le jury désigné par la Région wallonne a visité nos espaces verts et fleuris, de Cheratte à Lanaye et nous a attribué à nouveau deux fleurs ! Ce prix met en lumière le travail accompli par l’équipe des plantations et du service Environnement qui s’efforce d’intégrer la biodiversité au cœur des réalisations. Le jury a apprécié les nombreuses actions réalisées ces deux dernières années comme les aménagements du talus du gros hochet à Cheratte-Hauteur et de l’ancien terrain de football de Lanaye ou encore la qualité de l’aménagement du rond-point de l’Allée Verte à Devant-Le-Pont. La plantation de plusieurs alignements paysagers d’arbres haute tiges a également été soulignée. Le jury a salué en outre la présence de deux potagers communautaires très dynamiques à Cheratte-Hauteur et Devant-le-Pont et a apprécié le fleurissement de l’hyper centre et la gestion extensive par éco-pâturage à Lanaye », se félicitent les échevins de l’Environnement, Xavier Malmendier et des Plantations, Francis Theunissen.

    La création d’une très belle spirale aromatique en pierre sèche Place des Déportés, ainsi que les nombreuses initiatives telles que l’opération « un bébé, un arbre », les réalisations dans les écoles en faveur de la biodiversité et la sensibilisation des enfants sont autant d’actions qui ont conforté le jury dans sa décision.

  • Visite guidée du musée de la Compagnie Royale des Anciens Arbalétriers visétois

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    Samedi 26 novembre à 14h00 : Visite guidée du musée de la Compagnie Royale des Anciens Arbalétriers visétois par son conservateur Xavier Hannecart,

    secondé par Jean-Pol Nihon et Claude Fluchard

    Le musée de la compagnie royale des Anciens Arbalétriers visétois est situé rue Haute 46. Il comporte de nombreuses pièces et documents illustrant l’histoire de cette antique institution. En parcourant la collection d’arbalètes, probablement la plus complète d’Europe, vous découvrirez des arbalètes de guerre (à moufle) datant des 15e et 16e siècles. Des arbalètes à cranequin recouvertes d’ivoire ciselé qui remontent à la même époque. Parmi ces dernières épinglons la « Duc d’Albe » et la « Marguerite ». La première a été offerte aux Arbalétriers par l’ancien gouverneur des Pays-Bas espagnols.

    La seconde par Marguerite de Valois (17e et 19e  siècles) à crosse (20e  siècle) et bien d’autres armes plus remarquables les unes que les autres. La collection s’est enrichie récemment d’arbalètes saxonnes, asiatiques et africaines ainsi que de balestrins.

    La visite dure environ 1h30. Le tarif est de 5€ pour les membres ; 6€ pour les non membres.

  • LA GRANDE AVENTURE DE LA NOURRITURE

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    La sucrerie Carlier établie dans le couvent des Récollets à Visé (D.R)

     

    Depuis le néolithique (chez nous il y a 7500 ans), l’alimentation a toujours joué un rôle moteur dans l’histoire des sociétés humaines . De l’invention de l’agriculture à l’industrie agro-alimentaire, en passant par la course aux épices et la culture du vin, la révolution dans les assiettes et les verres est passée par la mondialisation.

    Une petite chronologie de nos principaux aliments européens est intéressante : le 16e s voit arriver chez nous le chocolat, la tomate ou les pommes de terre. Au siècle classique c’est le café et le thé qui abreuvent nos tasses ; en 1810, on invente la boite de conserve, en 1869 le ketchup (Heinz) et en 1886 une boisson dite pharmaceutique, le coca cola est mise sur le marché. La guerre 14-18 permet l’introduction, grâce aux troupes maghrébines, du couscous.

    Evoquons la pomme de terre, d’abord aliment pour les animaux, il fallut psychologiquement du temps pour la considérer comme un aliment pour l’homme et la mettre aux menus des grands restaurants (voir le film Délicieux) et maintenant on a les chips, les frites surgelées ou encore les purées en sachet. Mondialisation ou américanisation ! Oui mais les deux guerres ont décidément modifié les comportements : après avoir reçu hamburger et coca, d’autres spécialités ont inondé certains marchés : le curry au Japon, le chicken tikka en Angleterre et le couscous en France. Mais soyons fier que des produits belges se développent e.a. en Extrème Orient : le chocolat, les frites, les endives.

    Côté boissons, on pense de suite à la bière et au vin. Nos ancêtres les Gaulois buvaient de l’hydromel, les Romains implantèrent la vigne chez nous jusqu’à restreindre cette culture qui faisait concurrence à leurs vignobles italiens. On sait qu’on développa la bière au Moyen-Age la préférant à l’eau pas toujours potable (les moines en furent des promoteurs). La vigne connut un reflux dans nos régions suite au petit hiver climatique (17e-19e s.). Le réchauffement du climat qui s’accélère depuis les années 1990 permet le développement des vignobles et nos vins belges (près de chez nous, vignobles à Heure-le-Romain, Aubin, Dalhem, Teuven……) peuvent rivaliser avec pugnacité avec d’autres vins. La bière a vu des petites entreprises se développer mondialement, pensons à la firme Piedboeuf qui, de fournisseur de cuves à brasser au 19e s. fait partie du plus grand groupe mondial brassicole (AB-Inbev). Côté épices, l’Orient a vu le berceau de celles-ci même si la culture du safran est lancée depuis peu chez nous. Terminons par le dessert avec le sucre : à base de miel, puis sucre de canne dans les Antilles puis ailleurs. Le blocus des côtes européennes par Napoléon nécessita de trouver une autre source sucrée : ce fut la betterave sucrière dont on n’est pas peu fier à Visé d’avoir eu la première raperie de sucre du département de l’Ourte (future province de Liège). Celle-ci établie dans le couvent des Récollets de Visé au début du 19es. fut remplacée quelques décennies plus tard par l’immense sucrerie Carlier dans les même bâtiment.

    Pour en savoir plus, se plonger dans la revue Histoire& Civilisations,n°89 de décembre 2022 sur le thème de « MANGER LES REVOLUTIONS DE LA NOURRITURE DEPUIS LE NEOLITHIQUE »

    J.P.Lensen