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Visé-infos - Page 959

  • Le billet du C.A.L. Basse-Meuse

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    Les clés du bonheur

    Selon un récent sondage, les Belges seraient  sixièmes dans le classement des habitants les plus heureux de l’Union Européenne. Même s’il faut toujours prendre de telles enquêtes avec des pincettes, ces chiffres sont plutôt vraisemblables. En effet,  viennent en tête les pays au taux de richesse le plus élevés et en bas de classement les pays tels que la Bulgarie, la Grèce, Chypre, la Hongrie et le Portugal, pays durement frappés par la crise économique. Si l’argent ne fait pas le bonheur à lui tout seul, il y contribue fameusement. Comment être heureux quand vous devez vous demander si vous pourrez encore manger à la fin du mois ou quand vous devez choisir entre de nouvelles chaussures pour vos enfants ou de la viande au dîner ?

    Difficile aussi d’être heureux si vous n’êtes pas en bonne santé et si, par-dessus le marché, vous vivez dans un pays où les bons médecins et les bons soins ne sont donnés que dans les hôpitaux privés, beaucoup plus chers.

    L’argent seul n’explique pas tout, mais de nouveau, il intervient en partie quand on lit que ce sont les Belges de plus de 75 ans qui sont les moins heureux. Le bonheur est aussi lié à la situation familiale et affective ; il est plus facile d’être heureux si l’on a des projets de vie, si l’on est entouré de personnes aimantes et, malheureusement, ce n’est plus souvent le cas après 75 ans. Ce l’est encore moins si l’on n’est pas en bonne santé et si l’on a une toute petite pension. Quel est le pourcentage de personnes âgées qui peuvent se permettre une maison de repos, ou de repos et de soins, qui pourrait leur offrir un peu de loisirs et un peu de fantaisie mais dont le prix de base dépasse 1500 euros ?

    Il est donc clair que la cartographie du bonheur en Europe se confond avec la situation socio-économique.

    Un autre aspect de la situation m’inquiète. Les personnes démunies et en situation de souffrance sont les premières à écouter les faux fournisseurs de bonheur ; elles sont souvent celles qui tombent dans les griffes des gourous et des extrémistes qui leur promettent des paradis qui leur sont réservés.

    Il n’y a pas de recette simpliste pour accéder au bonheur mais ce serait bien si nous essayions tous ensemble de nous occuper de notre famille et de nos voisins, évidemment, mais aussi de nous préoccuper des plus démunis en réclamant plus de justice sociale ici et en Europe.

     

    C.Dethioux, pour Culture et Action Laïque de la Basse-Meuse.

  • Festival Couleurs locales à Cheratte

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    La seizième (déjà!) édition du festival Couleurs locales se déroulera au hall des sports de l'école communale rue de Visé à Cheratte le 18 avril 2015 à partir de 15H. Bienvenue à tous, entrée gratuite, produits de gastronomie internationale en dégustation!

  • Samedi à Boston, le Visétois Sébastien Jodogne s'est vu attribuer l'Award for the advancement of free software

     

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    Ce prix attribué au Visétois est en fait le plus important titre mondial du logiciel libre

    Marié et père de deux enfants, Sébastien est ingénieur en imagerie médicale au CHU de Liège. Il vient d'accomplir un véritable exploit en concevant un logiciel libre, "Orthanc" qui est déjà exploité, entr'autres, par Centre hospitalier universitaire de Liège. Son logiciel a déja faigt l'objet de plus de 9.000 téléchargements et c'est pour ce travail que le prix prestigieux lui a été remis samedi soir à Boston.

    Sébastien, que représente ce prix dans le domaine du logiciel libre?

    "A l'échelle mondiale, il s'agit de la plus haute distinction attribuée à un concepteur de logiciel libre. Tous les ans, il récompense une personne pour ses travaux."

    Que ressentez-vous après avoir été élu ?

    "Maintenant, je suis certain d'avoir pris la bonne décision, d'avoir fait le bon choix en mettant librement Orthanc à la disposition de tous les hôpitaux afin que tous les patients et le système de santé en général puissent en bénéficier. Je suis intimement convaincu que le logiciel libre est "l’outil" qui permettra de réconcilier la technologie et l'humanisme. Très souvent on s'imagine que l'évolution de la technologie va déshumaniser les traitements médicaux, va réduire les patients à de simples objets. Moi, je crois que l’essor continu du logiciel libre dans nos sociétés est une superbe opportunité pour que les patients eux-mêmes puissent reprendre le contrôle de leur santé, sans tomber sous la coupe de multinationales géantes et américaines. "

    Pouvez-vous expliquer de manière simple ce que c'est un logiciel libre?

    "Il s'agit d'un logiciel que n'importe qui peut télécharger et utiliser librement et légalement."

    Mais en quoi consiste exactement Orthanc, quelle est son utilité? 

    "Je compare souvent Orthanc à un système de plomberie. Dans un hôpital, il y a de très nombreux tuyaux qui relient entr'eux les divers dispositifs d'imagerie. Orthanc agit comme un vase d’expansion pour ces tuyaux. Il permet de voir ce qui s'y passe, d'y ponctionner des imag , ou encore de les réinjecter automatiquement dans d’autres tuyaux."

    Vous vous faites donc un ardent défenseur du logiciel libre ?

    "Oh oui, c'est un outil. formidable. Premièrement, parce qu’il est mis gratuitement à la disposition de chacun. De cette manière, il contribue à réduire la fracture numérique. Le logiciel libre est au centre de notre économie numérique. En 2012, une étude a évalué le chiffre d’affaires de l’industrie du logiciel libre en France à 2,5 milliards d’euros, soit 6 % de l’industrie des logiciels et services informatiques."

    Orthanc comptabilise déjà plus de 9.000 téléchargements, c’est beaucoup ?

    "C'est un succès considérable pour un domaine de niche comme l'imagerie médicale. c L’imagerie médicale est dominée par un petit nombre de gros acteurs (Philips, Siemens et GE) et les hôpitaux n'ont accès qu'à peu de développeurs informatiques pour automatiser leurs flux d’imagerie : ce nombre de téléchargement témoigne d’unvéritable besoin sociétal. D'autre part, une communauté mondiale s’est rassemblée autour d’Orthanc. Ce logiciel est utilisé partout sur la planète, aux États-Unis, en Russie au Brésil, en Inde...   J’ai appris tout récemment que le logiciel était utilisé dans un hôpital  qu’Orthanc était utilisé dans un hôpital de Malaisie pour afficher les images de patients lors de consultations médicales multidisciplinaires… le tout, bien entendu, au bénéfice du patient !"

  • Au menu de La Meuse ce matin

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    - Coupe de Belgique : Bruges gagne la première bataille

    - Elections en France : c'est Sarko qui gagne

    - Salaires nets : la Belgique loin du top

    - Visé : la nouvelle place Reine Astrid est connue

    - Elus par les consommateurs : les 10 produits de l'année

    - L'auto-école à Liège : de 35 à 51€ l'heure selon les sociétés

    - Honteux : un jeune taguait la stèle à la tuerie de Liège

    - Politique : Jean-Claude Marcourt (PS) loue les missions économiques pour booster les entreprises

    - En Belgique depuis 16 ans et on les expulse

    - Commerce Visétois : Marc Wagelmans reprend du service

    - Secteur du diamant : un flic de haut vol tombe pour blanchiment

    - Selah Sue : "J'ai appris le sens des responsabilités avec mes belles-filles"

    - Etc, etc...

    Lien permanent Catégories : Divers
  • 4 ans de prison pour six tentatives d'assassinats perpétrées à Cheratte

     

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    Le café "Braham" à Cheratte (photo S.Kip)

    Un Liégeois de 27 ans a écopé ce vendredi, devant le tribunal correctionnel de Liège, d’une peine de 4 ans de prison pour pas moins de 6 tentatives d’assassinat. Le 26 janvier 2011, Sébastien B. avait tiré dans la vitrine du café «Le Braham », à Cheratte, pour se venger d’un groupe de personnes qui venaient de le rosser. Un Stavelotain alors âgé de 55 ans avait été touché à l’abdomen et les balles avaient frôlé 5 autres personnes.

    Un Liégeois de 27 ans a écopé ce vendredi, devant le tribunal correctionnel de Liège, d’une peine de 4 ans de prison pour pas moins de 6 tentatives d’assassinat. Le 26 janvier 2011, Sébastien B. avait tiré dans la vitrine du café «Le Braham », à Cheratte, pour se venger d’un groupe de personnes qui venaient de le rosser. Un Stavelotain alors âgé de 55 ans avait été touché à l’abdomen et les balles avaient frôlé 5 autres personnes.

    Juste avant la fusillade, un Visétois de 34 et 36 ans et un Herstalien de 22 ans avaient suspecté Sébastien d’avoir cambriolé l’un d’eux, qui détenait des armes. Ils lui avaient alors tendu un piège, se rendant jusqu’à chez lui et présentant devant sa caméra de surveillance celui d’entre eux en lequel Sébastien avait confiance. Il avait ouvert la porte, mais avait directement été frappé… C’est le père de Sébastien qui avait fini par mettre les agresseurs en fuite en utilisant une batte de baseball.

    Le jeune homme agressé à une heure du matin avait vite retrouvé de l’énergie pour partir à la recherche de ses agresseurs : à 1h27, la police était appelée au café pour des tirs qui avaient touché un homme. Un des témoins avait vu Sébastien partir en voiture et s’arrêter devant le café avant de tirer. « Il ne s’agissait pas de tirs au hasard, mais bien de tirs ciblés», constate le jugement prononcé, qui souligne «l’absence totale de prise de conscience de la gravité des faits ».

    En plus des 4 ans de réclusion, le Liégeois a écopé d’un an de prison pour des faits de détention d’armes (6 pistolets retrouvés chez lui) et de 6 mois pour recel. Il est détenu pour autre cause, mais son arrestation immédiate a pourtant été prononcée. (Laurence Wauters)