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Agriculture

  • « Du pré à la bouche » : une boucherie à la ferme en région liégeoise

    À Bombaye, en région liégeoise, Brigitte et Daniel Piron ont ouvert leur boucherie à la ferme pour y vendre des produits issus de leur élevage mais pas que…

    Pour Daniel Piron, la grande aventure de la ferme a débuté très tôt. « En 1986, j’ai repris la ferme de mes parents », explique-t-il. « C’était une ferme à production laitière jusqu’en 2004 puis c’est devenu compliqué sur le plan économique. Nous étions une petite structure et nous avons choisi de remettre le quota laitier. Je suis parti travailler à l’extérieur tout en gardant une petite activité à la ferme avec un troupeau mixte à tendance viandeuse ».

    Daniel a commencé à proposer, de temps en temps, des colis de viande qui étaient très appréciés des clients. « En 2018, j’ai racheté du matériel et je me suis complètement relancé dans la ferme et en juin, on a ouvert notre boucherie à la ferme, « Du pré à la bouche ». De notre côté, on ne fait plus que le viandeux avec du Blanc Bleu et environ 70-75 bêtes et on vend notre viande qui est produite chez nous, à la ferme, en circuit très court. On propose aussi à la clientèle du porc, du poulet ou encore du gibier via des partenaires mais c’est toujours produit localement. Cela n’a rien à voir avec de l’industriel », argumente Daniel qui vend aussi, dans son magasin, des fruits cultivés aussi dans l’exploitation familiale ainsi que des produits venant d’artisans locaux (jus, sirops, fromages…).

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    Depuis un mois, le couple propose même, dans la cour de la ferme, un petit marché. « Nous travaillons avec deux légumiers mais nous cherchons d’autres partenaires, toujours avec des produits de base et locaux ».

    La formule « de la ferme à l’assiette » semble séduire de nombreux clients. « Je pense que les clients apprécient le fait que ce soit local et de qualité et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas plus cher que d’aller en grandes surfaces. Nous ne sommes pas bio mais nous travaillons de manière raisonnée. Le Blanc Bleu, par exemple, est une des races qui a le moins d’impact sur l’environnement et celle qui est la plus rentable sur le plan de la viande. On ne fait pas du Blanc Bleu industriel. Il faut laisser le temps au temps pour avoir du goût et de la consistance », conclut-il.

  • Cette semaine chez les Petits Producteurs

     

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    Cette semaine dans nos magasins…

    notre producteur Julien Vandeclee a beaucoup d’épinards en ce moment. Pour un délicieux jus frais, mixez-en avec le jus d’un citron, une poignée de persil, 3 dattes et un peu de gingembre râpé. Ajoutez de l’eau selon votre goût et… santé

     Nouveau à Sainte-Walburge: les glaces bio Kwetu avec les ingrédients de nos producteurs locaux débarquent! En bocal consigné en ce moment: Fleur de lait, Stracciatella, Chocolat, Noisette, Fraise. Venez rencontrer les producteurs, Lionel et Mathilde, ce vendredi de 15h à 18h devant le magasin de Sainte-Walburge (rue Sainte-Walburge 22).

     C’est bientôt la fin des fraises, la saison fut courte mais intense. Dernière occasion d’en profiter!

     Ce samedi, c’est Neuvice en fête: https://www.facebook.com/events/510374710767683! De 14h à 18h, distribution gratuite de smoothies devant le magasin par la Province de Liège avec son « vélo mixeur ». À partir de 18h30, bar avec des cocktails à base de produits locaux, bières et autres boissons rafraîchissantes.

     Vous voulez faire vos courses à vélo mais c’est compliqué de se garer sans se le faire voler? Ne cherchez plus, vous pouvez désormais stationner votre vélo DANS nos magasins (sauf celui des Vennes qui a des arceaux juste devant) pendant vos courses, dans l’espace dédié.

     Dans le cadre de la Semaine Bio, Pierre-Marie Laduron, notre producteur de pommes, vous fait visiter son verger ce samedi de 14h à 15h30 (Rue Albert Dekkers, 65 à 4608 Warsage).

     Week-end portes ouvertes les 11 & 12 juin chez Graines de curieux (qui nous fournissent les flocons d’avoine, lentilles…): visite de leur centre de tri de céréales, petite restauration, animations… Plus d’infos sur https://www.grainesdecurieux.com/

    Belle semaine à toutes et tous!

     

    Légumes feuilles: bette, céleri vert, cerfeuil, chou chinois, pak choï, chou pointu, cresson, endive frisée, épinard, fenouil, laitue, mesclun, persil frisé et plat, roquette, scarole
    Légumes fruits: courgette verte
    Légumes racines: ail frais, betterave chioggia, betterave jaune et rouge, carotte, céleri rave, chou rave, échalote, navet, oignon jaune, pomme de terre ferme et tendre, radis
    Légumes tiges: aillet, asperge blanche, asperge verte, oignon ciboule, poireau
    Légumes fleurs: chou-fleur
    Fruits: fraise, rhubarbe
    Autres: champignon brun

    Légende
     = il y en a beaucoup aux champs, nos producteurs ont besoin d’aide
     = primeur (retour de la saison)

    Mais encore : fruits et légumes de petits producteurs étrangers pourquoi?

    Tout pour l’alimentation quotidienne

    Dans nos magasins bio et locaux, vous trouverez des produits pour l’alimentation de tous les jours :

    • des fruits et légumes frais: nos arrivages sont publiés tous les lundis sur cette page,
    • du fromage et des produits laitiers: yaourts, crème fraîche, fromage râpé, feta…,
    • de la viande et de la charcuterie,
    • du pain et des biscuits en vrac,
    • des aliments en vrac : riz, pâtes, farines, café, muesli, flocons d’avoine, céréales, huile d’olive…
    • des produits d’épicerie : confiture, vinaigre, thé, sirop, miel, tapenade…
    • de la bière et du vin, sélectionnés par nos soins,
    • des épices en vrac,
    • des produits d’entretien en vrac…

    Belle semaine à toutes et à tous!

    Recevez nos arrivages par e-mail chaque lundi

  • 17ème édition de la Semaine Bio

     

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    Semaine du Bio

    Du 4 au 12 juin, la Semaine bio fait son grand retour en Wallonie et à Bruxelles

    La Semaine bio encourage la rencontre entre le public et les producteurs, transformateurs et revendeurs certifiés bio. Privée d’activités de terrain durant 2 ans avec la pandémie, l’Apaq-W met aujourd’hui les bouchées doubles en coordonnant plus de 200 activités à vivre et à savourer auprès des 130 acteurs du bio participants.

    Via des portes ouvertes, conférences, ateliers, animations, dégustations, et bien d’autres, l’agence invite les consommateurs et professionnels à aller à la rencontre des opérateurs wallons pour en découvrir davantage sur l’agriculture biologique. Pour mettre le doigt sur toutes les informations pratiques et plus encore, le rendez-vous est fixé pour les consommateurs comme pour les opérateurs sur le site www.semainebio.be.

     
  • Les fauches approchent... Sauvons Bambi

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    Chaque année au printemps, des milliers d’oiseaux, levreaux et faons de chevreuils sont mutilés et tués sous les faucheuses. Dès les prochains jours, les 30 pilotes bénévoles de l’asbl Sauvons Bambi reprendront leur drone et le survol des foins.

    Effrayés par la présence des machines, les animaux sauvages ont le réflexe de se tapir sur place pour tenter d’échapper au danger. Cette stratégie provoque leur perte, hélas. De plus, les répercussions ne se limitent pas uniquement à la faune sauvage, mais peuvent aussi concerner les animaux d’élevage, car les cadavres contaminent le fourrage, ce qui peut mener à des intoxications, surtout pour les chevaux ou les vaches (botulisme).

    Sauvons Bambi

    « Sauvons Bambi » a vu le jour en 2020 et propose depuis lors de mettre son équipement, sa technologie et son temps pour sauver ces animaux fragiles. Au départ, ce sont trois passionnés de nature qui ont observé ces dégâts du machinisme sur la faune et qui se sont intéressés aux méthodes pour les éviter. Conscients que la détection des petits faons et des nids d’oiseaux à pied, avec ou sans chien, était illusoire, ils se sont intéressés aux technologies les plus pointues. C’est aux Pays-Bas qu’ils ont trouvé des développeurs et en Suisse qu’ils ont pu avoir accès aux programmes de sauvetage en cours..

    Ils ont alors investi dans du matériel de détection thermique, à savoir un drone équipé d’une caméra thermique + une caméra de jour permet de détecter avec grande précision des nids, des oiseaux qui couvent, des levrauts et des faons de chevreuil qui sont blottis dans les hautes herbes.

    Depuis lors, l’asbl Sauvons Bambi fait partie du réseau international des pionniers en matière de détection et sauvetage des animaux et est déjà appelée à partager son savoir-faire avec certaines Fédérations de chasse françaises qui s’inscrivent dans son programme.

    La Ministre du Bien-Etre animal en Wallonie s’est également intéressée au projet et l’asbl espère qu’elle pourra trouver des pistes de solution pour encadrer et aider ce type de démarche.

    Il y a quelques semaines, l’asbl a également aidé plusieurs chasseurs à recenser les couples de perdrix. Bien que ce soit la méthode de recensement la plus rapide, la plus efficace et la moins dérangeante, le DEMNA s’obstine à ne pas recommander cette méthode car « elle n’a pas encore fait l’objet d’un suivi scientifique » ! Étonnante obstination quand on sait que certains scientifiques utilisent les drones en Wallonie pour détecter les nids de busards dans les céréales !

    En Allemagne, dans certaines lands, les agriculteurs sont même obligés de faire appel au service d’un drone avant les travaux agricoles sous peine d’amende.

    Trentes pilotes

    2021, l’asbl a réuni une vingtaine de pilotes bénévoles équipés de 17 drones au total. ils ont parcouru 11 50 kms en voiture, principalement entre le 24 mai et le 18 juin, et ont survolé 408 prairies (1800 ha) chez 180 agriculteurs. Ils ont pu sauver 204 faons en Belgique et 62 lièvres d’une mort certaine.

    Vu le succès à nos frontières en 2021, l’asbl Sauvons Bambi Luxembourg est née et, cette année, ce sont 5 pilotes et 4 nouveaux drones qui survoleront la zone frontalière Messancy, Arlon, Martelange. Vu que les fauches des foins se déroulent à peu près toutes aux mêmes moments, Sauvons Bambi est parfois en difficulté de répondre à toutes les demandes. L’asbl offre la priorité d’intervention aux membres sympathisants (cotisation 34 euros). Des pilotes supplémentaires sont formés par l’asbl à la détection et aux manipulations de ces petits animaux ou nids mais il manque encore de drones. Et de moyens financiers pour les acquérir !

    Fiscalement déductible

    Dans le cadre des actions entreprises par la Fondation Roi Baudouin pour encourager la philanthropie pour des projets de tiers, l’asbl Sauvons Bambi a été sélectionnée, ce qui lui permet de recevoir des fonds de la part de généreux donateurs fiscalement déductibles. Tout don à partir de 40 euros est déductible fiscalement à hauteur de 45 %. Compte bancaire FRB BE10 0000 0000 0404 (Communication : 623 3678 60 081).

    Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sauvonsbambi.be ou au 081 137 911

    Les services offerts par Sauvons Bambi
    – La mise en relation les pilotes de drones et les agriculteurs qui souhaitent survoler leurs prairies avant la fauche.
    – La détection et le sauvetage des faons, lièvres et oiseaux nicheurs au sol à l’aide d’un drone à caméra thermique.
    – Le recensement animalier dans les plaines.
    – Le marquage des faons et des levrauts pour le suivi des populations. La formation des bénévoles pour le sauvetage des faons.
    – La formation à la détection avec caméra thermique embarquée sur un drone

    Ces services sont assurés bénévolement, mais un défraiement kilométrique est parfois demandé en fonction des distances à parcourir et du lieu de départ du pilote de drone le plus proche.
     
  • La FUGEA communique

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    Des vaches broutant dans une prairie wallonne : une exploitation industrielle pour la Commission européenne ?

     

    La Commission Européenne (CE) a présenté le 4 avril une proposition de modification de la directive sur les émissions industrielles (IED). La proposition élargit le champ d’application de la directive et intègre de nouvelles activités. Si elle est adoptée, la directive s’appliquera désormais aux exploitations d’élevage de plus de 150 unités de gros bétail (UGB), y compris celles en élevage bovin !

    Pour faire clair : une ferme laitière de 100 vaches dans le Pays de Herve ou une ferme avec 100 vaches viandeuses dans le Condroz seraient considérées comme des exploitations industrielles. Une telle décision serait aberrante et synonyme d’une nouvelle série de contraintes administratives et financières pour nos éleveurs et éleveuses.

    Pour notre président et éleveur Philippe Duvivier : « Cette annonce est inacceptable pour nos agriculteurs et agricultrices. L’élevage à l’herbe est un pilier de nos systèmes agricoles durables. Il est mis en avant régulièrement par nos décideurs y compris par la CE. Comment est-il pensable de sanctionner ces fermes ? ». Rappelons que le nouveau champ d’application de cette directive est particulièrement arbitraire, ne tenant pas compte des pratiques agricoles ou de la main d’œuvre. 

    Rappelons aussi qu’un système de permis d’environnement existe déjà en Wallonie, y compris pour les exploitations bovines. Et qu’en 2023, la nouvelle PAC impactera déjà les exploitations bovines qui devront s’adapter aux nouvelles réglementations pour continuer à être soutenues financièrement. Il s’agira d’un vrai changement qui engendrera de nouvelles contraintes administratives (la réforme n’allant pas vers la simplification, bien au contraire). 

    Comme tous les secteurs, le monde agricole doit faire sa part face aux enjeux environnementaux de notre siècle. Nos agriculteurs et agricultrices en sont conscients. De nombreux éleveurs font évoluer leurs pratiques. Mais ce n'est pas en imposant de nouvelles contraintes administratives et financières que la transition de nos fermes pourra être amplifiée.

    Nous regrettons aussi que cette proposition majeure ait été prise sans consultation aucune des syndicats agricoles. Ces décisions déconnectées de la réalité de terrain entraînent un rejet des institutions européennes par nos agriculteurs (et pas seulement les éleveurs et éleveuses). La transition de nos modèles agricoles, que défend la FUGEA, ne se fera qu’avec une vision stratégique incluant les acteurs principaux du terrain : nos agriculteurs et agricultrices. 

    La FUGEA demande à nos Ministres de l’Agriculture et aux parlementaires européens de s’opposer à cette modification de la directive IED. La réalité de terrain doit primer dans la prise de décision, y compris à Bruxelles.