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  • L'hélico médicalisé de Bra sur Lienne atterrit dans le quartier de Ma Campagne

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    © photo M. Detaille.

    Cet après-midi, l'hélicoptère médicalisé de Bra sur Lienne s'est posé sur la plaine de jeu du quartier du Hennen à Visé. La machine et ses occupants avaient été appelés par les services de secours. Un monsieur d'un certain âge souffrant d'une maladie grave devait être transporté dans un établissement hospitalier.

    Une fois l'état de la victime stabilisé, le transfert a pu être effectué par la route. L'hélico a donc rejoint sa  base. 

  • L’€uro a soufflé sa 20ème bougie à Namur

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    Le 1er janvier 2022, l’euro a eu 20 ans ! La monnaie unique compte parmi les plus grandes réussites européennes. Pour marquer cet anniversaire, la Commissaire européenne en charge de la Cohésion et des Réformes, Elisa Ferreira, le Ministre-Président de la Région Wallonne, Elio Di Rupo et le Bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, se sont réunis dans la capitale wallonne ce mercredi 25 mai. Ils ont profité de cette occasion pour découper, ensemble, un gâteau en forme d’euro.

     

    Il y a 20 ans, douze pays, dont la Belgique, découvraient pour la première fois les pièces et les billets en euro. Depuis, notre monnaie unique a parcouru un long chemin.   L’euro est désormais la deuxième monnaie la plus importante du système monétaire international et ce sont plus de 340 millions d’Européens dans 19 États membres qui l’utilisent aujourd’hui. Symbole de l’intégration et de l’identité de l’Union européenne (UE), l’euro apporte aussi des avantages concrets à l’Europe, aux citoyens et aux entreprises stabilité des prix, prospérité des économies européennes, facilité des déplacements à l’étranger ou encore protection de l'épargne. Cette monnaie unique a fait ses preuves. D’ailleurs, selon le dernier Eurobaromètre, 77% des citoyens de la zone euro la considèrent positive pour l’UE.

    C’est à Namur, capitale wallonne, que nous célébrons ce le 20ème anniversaire de l’euro. Monsieur Di Rupo, Madame Ferreira et Monsieur Prévot se sont retrouvés en bord de Meuse, à l’Elysette, pour revenir sur cet événement historique et fédérateur. Tous ont souligné la création de l’euro comme étant un moment charnière de l’histoire de l’Union européenne. Le chemin parcouru depuis 2002 est certes considérable, mais il est fondamental de continuer à renforcer davantage le rôle international de l’euro et d’adapter la monnaie aux nouveaux défis dont la numérisation rapide de l’économie et le développement des monnaies virtuelles.

    Ils ont également profité de cette occasion pour découper, ensemble, un gâteau en forme d’euro.

    Pour le Ministre-Président, Elio Di Rupo, « L’euro, complément indispensable du marché unique, est un symbole fort de l’intégration européenne. Comme l’a dit Jacques Delors, le père de l’Acte unique, « l’euro est une sorte d’assurance collective ». Si aujourd’hui notre intégration monétaire est forte, il est maintenant urgent de renforcer la convergence et l’intégration économique. Et l’intégration économique ne peut pas être séparée du social. Comme l’a également très justement dit Jacques Delors : l’euro a besoin de ses deux jambes pour marcher, la seule jambe monétaire ne suffit pas et ne suffira jamais. Je me réjouis en cela de célébrer cet anniversaire en compagnie de la Commissaire Ferreira en charge de la Cohésion. Les Fonds structurels sont en effet des instruments importants pour garantir la prospérité de tous. Nous devons construire une Europe plus efficace, plus juste, plus inclusive, plus sociale. »

     

    Pour la Commissaire européenne en charge de la Cohésion et des Réformes, Elisa Ferreira : « L’euro est plus qu’une monnaie, c’est un signe du projet européen, un symbole de paix et de coopération entre les peuples. C’est cette Europe qui nous permet de travailler ensemble dans un avenir commun fondé sur le bien-être de nos peuples ainsi que sur la solidarité économique et sociale. Mais l’euro est une construction qui a encore besoin d’être perfectionnée y compris avec des mécanismes de stabilisation et une union bancaire complète. Et, bien sûr, avec la convergence réelle de nos économies. C’est le but de la Politique de Cohésion, c’est pour cela que nous travaillons ».

     

    Le Bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, s’est également réjoui de cet anniversaire hors du commun : « 20 ans que la monnaie européenne fait partie intégrante de notre quotidien, qu’elle facilite et conforte le commerce transfrontalier au sein du marché unique, qu’elle a fait ses preuves sur le plan international en résistant à toutes les crises et surtout, en étant un élément clé de la stabilité de notre Union européenne ! Aujourd’hui, nous sommes très honorés et nous réjouissons pleinement que cet anniversaire soit fêté au cœur de Namur. Un anniversaire qui prend tout son sens alors que la Capitale wallonne a pu bénéficier, notamment au travers des Fonds FEDER, de larges investissements au profit de ses citoyens, de ses usagers et de ses visiteurs, pour poursuivre son inscription dans la volonté d’être une ville innovante guidée par le développement urbain pour et avec les citoyens. La participation du FEDER dans ses multiples projets symbolise plus que jamais l’action européenne auprès de ses régions. »

    (Communiqué)

  • Les fauches approchent... Sauvons Bambi

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    Chaque année au printemps, des milliers d’oiseaux, levreaux et faons de chevreuils sont mutilés et tués sous les faucheuses. Dès les prochains jours, les 30 pilotes bénévoles de l’asbl Sauvons Bambi reprendront leur drone et le survol des foins.

    Effrayés par la présence des machines, les animaux sauvages ont le réflexe de se tapir sur place pour tenter d’échapper au danger. Cette stratégie provoque leur perte, hélas. De plus, les répercussions ne se limitent pas uniquement à la faune sauvage, mais peuvent aussi concerner les animaux d’élevage, car les cadavres contaminent le fourrage, ce qui peut mener à des intoxications, surtout pour les chevaux ou les vaches (botulisme).

    Sauvons Bambi

    « Sauvons Bambi » a vu le jour en 2020 et propose depuis lors de mettre son équipement, sa technologie et son temps pour sauver ces animaux fragiles. Au départ, ce sont trois passionnés de nature qui ont observé ces dégâts du machinisme sur la faune et qui se sont intéressés aux méthodes pour les éviter. Conscients que la détection des petits faons et des nids d’oiseaux à pied, avec ou sans chien, était illusoire, ils se sont intéressés aux technologies les plus pointues. C’est aux Pays-Bas qu’ils ont trouvé des développeurs et en Suisse qu’ils ont pu avoir accès aux programmes de sauvetage en cours..

    Ils ont alors investi dans du matériel de détection thermique, à savoir un drone équipé d’une caméra thermique + une caméra de jour permet de détecter avec grande précision des nids, des oiseaux qui couvent, des levrauts et des faons de chevreuil qui sont blottis dans les hautes herbes.

    Depuis lors, l’asbl Sauvons Bambi fait partie du réseau international des pionniers en matière de détection et sauvetage des animaux et est déjà appelée à partager son savoir-faire avec certaines Fédérations de chasse françaises qui s’inscrivent dans son programme.

    La Ministre du Bien-Etre animal en Wallonie s’est également intéressée au projet et l’asbl espère qu’elle pourra trouver des pistes de solution pour encadrer et aider ce type de démarche.

    Il y a quelques semaines, l’asbl a également aidé plusieurs chasseurs à recenser les couples de perdrix. Bien que ce soit la méthode de recensement la plus rapide, la plus efficace et la moins dérangeante, le DEMNA s’obstine à ne pas recommander cette méthode car « elle n’a pas encore fait l’objet d’un suivi scientifique » ! Étonnante obstination quand on sait que certains scientifiques utilisent les drones en Wallonie pour détecter les nids de busards dans les céréales !

    En Allemagne, dans certaines lands, les agriculteurs sont même obligés de faire appel au service d’un drone avant les travaux agricoles sous peine d’amende.

    Trentes pilotes

    2021, l’asbl a réuni une vingtaine de pilotes bénévoles équipés de 17 drones au total. ils ont parcouru 11 50 kms en voiture, principalement entre le 24 mai et le 18 juin, et ont survolé 408 prairies (1800 ha) chez 180 agriculteurs. Ils ont pu sauver 204 faons en Belgique et 62 lièvres d’une mort certaine.

    Vu le succès à nos frontières en 2021, l’asbl Sauvons Bambi Luxembourg est née et, cette année, ce sont 5 pilotes et 4 nouveaux drones qui survoleront la zone frontalière Messancy, Arlon, Martelange. Vu que les fauches des foins se déroulent à peu près toutes aux mêmes moments, Sauvons Bambi est parfois en difficulté de répondre à toutes les demandes. L’asbl offre la priorité d’intervention aux membres sympathisants (cotisation 34 euros). Des pilotes supplémentaires sont formés par l’asbl à la détection et aux manipulations de ces petits animaux ou nids mais il manque encore de drones. Et de moyens financiers pour les acquérir !

    Fiscalement déductible

    Dans le cadre des actions entreprises par la Fondation Roi Baudouin pour encourager la philanthropie pour des projets de tiers, l’asbl Sauvons Bambi a été sélectionnée, ce qui lui permet de recevoir des fonds de la part de généreux donateurs fiscalement déductibles. Tout don à partir de 40 euros est déductible fiscalement à hauteur de 45 %. Compte bancaire FRB BE10 0000 0000 0404 (Communication : 623 3678 60 081).

    Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sauvonsbambi.be ou au 081 137 911

    Les services offerts par Sauvons Bambi
    – La mise en relation les pilotes de drones et les agriculteurs qui souhaitent survoler leurs prairies avant la fauche.
    – La détection et le sauvetage des faons, lièvres et oiseaux nicheurs au sol à l’aide d’un drone à caméra thermique.
    – Le recensement animalier dans les plaines.
    – Le marquage des faons et des levrauts pour le suivi des populations. La formation des bénévoles pour le sauvetage des faons.
    – La formation à la détection avec caméra thermique embarquée sur un drone

    Ces services sont assurés bénévolement, mais un défraiement kilométrique est parfois demandé en fonction des distances à parcourir et du lieu de départ du pilote de drone le plus proche.
     
  • A quoi ressemblera la "nouvelle" place Reine Astrid à Visé ?

    On entre dans la dernière ligne droite pour l’aménagement de la place Reine Astrid à Visé. Un dossier vieux de plus de dix ans ! Une enquête publique a eu lieu durant un mois fin 2020.

    L’échevin de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et des Grands Travaux, Xavier Malmendier, a présenté le projet à l’assemblée générale des commerçants visétois. Une cinquantaine de commerçants étaient présents.

    « Le dossier a été attribué fin avril dernier avec l’accord de tous les intervenants, à savoir la Région wallonne pour les voiries, Resa, la CILE, la SPGE pour l’égouttage, Proximus, VOO et la Ville de Visé qui est la coordinatrice du chantier. Le dossier est parti à la tutelle qui se prononcera au plus tard à la mi-juin », indique Xavier Malmendier.

     

    Une autre vue de la future place de Visé.
    Une autre vue de la future place de Visé. - D.R.

    Début des travaux à l’automne

    « Le chantier de 300 jours ouvrables devrait débuter à l’automne en plusieurs phases. J’ai insisté auprès des commerçants qui avaient de nombreuses craintes que la circulation serait maintenue pendant le chantier et que bien entendu les commerces resteront accessibles. À noter aussi que les commerçants désigneront un représentant qui participera aux réunions de chantier avec le responsable technique, Sergio Modica-Amore, chef du service technique de la Ville », détaille l’échevin.

    Pour rappel, il est prévu sur cette nouvelle place de Visé la plantation d’arbres, un grand banc, une zone de détente avec des gradins en bois et une fontaine d’eau sous un immense auvent en métal avec des miroirs (comme à Marseille). Une place plate avec des pierres bleues de différentes tailles pour créer un dessin de vague. Il y aura un éclairage LED spécifique et des pylônes d’éclairage intelligents avec des caméras, de la musique et du wifi.

    Un budget total qui avait été évalué à 4,320 millions € avec un subside de revitalisation urbaine de la Région wallonne de 687.000€ et un subside du PIC, plan d’investissement communal, de 794.000 €. « Il y a eu en décembre dernier une réévaluation du budget total qui est désormais de 5,540 millions d’euros dont une part communale de 2,230 millions d’euros +TVA. Chaque autre intervenant (Resa, SPGE…) paiera sa part », conclut Xavier Malmendier.

    Un article de Marc Gérardy pour La Meuse