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  • Les hirondelles de Lanaye sont sauvées

    PID_$1462813$_431c8b80-d199-11e1-8590-5a36278b36cd_original.jpg.h170.jpgVoici un article de Jean-Claude Beaumont, Président de la Ligue Royale de Protection des Oiseaux, paru dans la revue "L'Homme et l'Oiseau". 

    Regarder, admirer, n'est pas suffisant. On les dit les oiseaux les plus populaires mais les respecte-t-on vraiment? L'obligation de construire ou de détruire dans des délais exigés fait souvent oublier l'essentiel. Heureusement, de bonnes âmes s'indignent, et souvent, nous font part de ces travaux répréhensibles. Le Président de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux s'est personnellement occupé de ce cas-ci. Il nous raconte cette aventure.

    Des travaux importants, qualifiés de plus grand projet de génie civil de la décennie en Wallonie, ont été programmés sur le canal Albert, à la frontière hollandaise, par le Ministère Wallon des travaux publics. Ils constituent en la construction, par la société Besix, d'une nouvelle écluse et la rénovation des trois écluses existantes.

    La présence sous un pont (70 nids) et sous l'infrasructure de l'écluse (18 nids), d'une des plus grandes colonies d'Hirondelles de fenêtre du pays a été prise en compte par les autorités avant les travaux. En effet, les Hirondelles et leurs nids sont protégés. De plus, cette espèce se raréfie chez nous; il faut donc agir avec prudence.

    Une étude spécifique a été demandée à l'université de Liège. Il fut décidé de tendre, fin mars 2012, des filets sous les nids avant l'arrivée des migrateurs, et de placer des nids artificiels de substitution sous le pont situé à proximité. Malheureusement, à ce niveau, il n'y a pas eu le suivi escompté du chantier, et l'entrepreneur "Besix" a fait du n'importe quoi.

    art_197294.jpgUn filet mal placé n'a pas empêché les Hirondelles de s'installer et certaines sont mortes, prises au piège. Des amis des oiseaux dont Rinaldo Bontempi, Charles Carels, Patricia Graff et Ali Aghroum se sont indignés de tels agissements et ont demandé l'enlèvement des filets. Fin avril, les filets ont été enlevés. Mais la trève fut de courte durée.

    Toujours sous les recommandations de l'ULg, des panneaux devaient alors être placés pour fermer complètement le portique d'un côté, pour que les nuisances du chantier situé de l'autre côté ne perturbent pas trop les oiseaux et leur nichées.

    Avant le tout début des travaux, le dispositif avait été placé et contrôlé par le Département Nature et Forêts (DNF), avant autorisation de commencer les travaux. Par la suite, de nouveau, l'entrepreneur a passé outre ses obligations et a préféré modifier ce dispositif en tendant des bâches et des plastiques à la place d'une paroi fixe.

    Cette protection "volante", au lieu d'assurer la quiétude et la protection des Hirondelles, n'a fait que les perturber d'avantage.

    Mi-juillet, les travaux d'hydro-démolition des surfaces de la structure extérieure de l'écluse ont commencé. L'ampleur de ces travaux était telle que même les visiteurs ne pouvaient le supporter. Un bruit infernal, accompagné de projections d'eau avec des particules de béton et des vibrations intenses, ne pouvait qu'anéantir la colonie d'Hirondelles.

    Sous l'impulsion de Monsieur Ali Aghroum, les sociétés de protection de la nature furent alertées. De notre côté, la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux a demandé d'urgence l'arrêt des travaux, et a déploré le manque de suivi des travaux par les responsables des entreprises, par le service Santé et Sécurité et par le Maître de l'Ouvrage.

    Le 20 juillet, la nouvelle est tombée : l'arrêt des travaux immédiat a été notifié par la D.N.F. aux entreprises concernées (entrepreneurs etr sous traitants). Ils doivent attendre le départ des oiseaux.

    Voici ce qu'en a dit, à titre personnel, un scientifique de l'ULg :

    "Il est clair que dans ce dossier malheureux, come dans bien d'autres, les autorisations conditionnelles sont encore régulièrement bafouées par les maîtres d'oeuvre et les sous-traitants multiples...Les impératifs financiers et la dictature de l'urgence qui caractérisent notre époque ne sont guère favorables à la biodiversité..." 

    (Avec l'aimable autorisation de la L.R.B.P.O)

  • Coup de gueule

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    Bienvenue chez vous, qu'ils disaient ! Une fois de plus, internet était en panne hier à partir de 15h45. Ca a duré presque 4 h!!! J'étais en train de rédiger, puis plus rien, tout perdu ... Même pas moyen de leur téléphoner, leur centrale était HS aussi. Paraît qu'on était environ 1.000.000 à être dans le même cas. Un serveur se serait planté. Ce matin, rebelote, mais pendant environ 10 minutes. Il y a quelques jours, c'était le Vous-cordeur qui pédalait dans la choucroute. Et on n'a même pas reçu un mail d'explication, des excuses, c'est trop demander.

    On a souvent l'impression que le service à la clientèle passe après la création d'un nouveau poste de directeur pour assurer de confortables revenus à feu "papa", ou "magouiller" dans les statuts des sociétés pour détourner les interdictions de cumuls. Suivez mon regard sur une commune du dessus de Liège.

    Maigre consolation : le trou du c.. qui me sifflait dans l'oreille quand je voulais téléphoner chez MOAA a certainement reçu son C4. Il était temps, il ne nous trouera plus les tympans.

    Tiens, je vais aller voir après Tchantchès et lui demander si il vient siffler un p'tit henna avec moi, on se r'aura un petit peu après qu'on aura zuné sur tout ce qui ne va plus !!! 

  • Police : la Zone Basse-Meuse se cherche un nouveau Chef de corps

    220px-Logopol.jpgL'annonce est parue au Moniteur le 24 septembre. La Police de la Basse-Meuse engage un nouveau chef . Depuis le départ à la retraite du commissaire divisionnaire Jean-François Adam, l'intérim était assuré par le commisaire Alain Lambert, un ancien de la police communale d'Oupeye. La procédure de recrutement vient donc d'être officiellement lancée. Ci-dessous, le texte paru au MB. Avis aux candidats : dépêchez-vous, il ne vous reste plus beaucoup de temps pour postuler.

    Police locale de la Zone de Police « Basse-Meuse » (5281)
    Vacance de l'emploi de Chef de zone
    Zone pluricommunale Basse-Meuse : Bassenge,
    Blegny, Dalhem, Juprelle, Oupeye, Visé
    Conformément à l'article 4 de l'arrêté royal du 31 octobre 2000, fixant les conditions et les modalités de la première désignation à certains emplois de la police locale, il est fait appel aux candidats Chef de zone pour la Zone pluricommunale de police
    « Basse-Meuse »
    Les effectifs totaux s'élèvent à 179 équivalents temps plein. Les conditions d'admission sont donc celles de l'article 2, 3, du même arrêté royal (catégorie 150-300).
    Les candidatures doivent être adressées dans un délai de seize jours débutant le jour de la présente publication au Président du Collège de Police, M. Mauro Lenzini, rue des Ecoles 4, à 4684 Haccourt. Elles seront accompagnées d'un curriculum vitae et d'un exposé succinct des qualités et de la motivation du candidat pour l'exercice de la fonction à pourvoir.
    Le profil de l'emploi est celui de l'arrêté ministériel du 11 janvier 2006 fixant la description de fonction d'un chef de corps et les exigences de profil qui en découlent, disponible sur le site internet http://www.just.fgov.be ou sur simple demande adressée au Président à l'adresse susvisée.

    La parution de cette annonce semble ne pas avoir reçu toute la publicité qu'elle mérite. Merci de la partager.


  • En bref...

    brise_03.jpgGros émoi hier avant-midi dans le centre de Visé : un homme, désespéré par une rupture amoureuse, voulait se jeter du pont sur la Meuse.

    L'arrivée très rapide de la police et des services de secours a permis d'éviter le drame. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, a été persuadé de ne pas poursuivre son dessein et a finalement accepté de revenir à la raison.

  • Visé : Don d'organes

    vitalpack.jpgDéclarez-vous donneurs d'organes dès le 14 octobre

    Depuis 1986 tout citoyen belge est considéré comme donneur d'organes, sauf si il s'y est opposé de son vivant ou si sa famille proche le refuse lors de son décès. Pour éviter aux proches de prendre une décision difficile dans un moment douloureux, chaque citoyen peut remplir préalablement un formulaire de consentement afin d'autoriser le prélèvement de ses organes à son décès, si un tel prélèvement est médicalement possible. 

    Dans notre pays, près de 1250 personnes sont en attente d'un organe et ces personnes pourraient être sauvées si un plus grand nombre de citoyens s'inscrivaient comme donneur d'organes. Actuellement, seul 1% de la population belge est inscrit. Le formulaire de consentement est disponible au service population de la commune. 

    Pour éviter à tous les candidats donneurs de devoir se déplacer au service population, le collège communal de Visé souhaite proposer la démarche à tous le électeurs qui se rendront aux urnes le dimanche 14 octobre prochain. Dans chaque bureau de vote, il y aura un agent communal avec des formulaires vierges à remplir et signer. Les demandes seront ensuite encodées à l'administration communale et un accusé de réception individuel sera envoyé.

    Outre le geste civique du vote, le 14 octobre prochain, vous pourrez aussi vous inscrire dans une contribution à la vie en vous déclarant donneurs d'organes sans devoir passer par l'hôtel de Ville.